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Citations sur Les soeurs Deblois, tome 1 : Charlotte (14)

On me dit forte et c'est comme si j'entendais le reproche dans la voix. Je n'ai besoin ni de sollicitude, ni de soins, ni de présence inquiète, alors je ne suis d'aucun intérêt.
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Charlotte se disait qu’elle avait l’impression d’avoir deux mamans. Celle qui comme maintenant était toute joyeuse, vive comme une petite fille, capable de la comprendre. Puis y avait l’autre. Celle qui avait des rides dans le visage, des cernes sous les yeux, et une voix criarde qui lui faisait peur, et qui n’avait jamais le temps de jouer, de parler, ou même de l’écouter.
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Pour Charlotte, apprendre à lire avait été une sorte de jeu en même temps qu’une découverte fantastique. Celle d’un monde fascinant où elle pouvait plonger des heures durant sans jamais se lasser.
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Savoir lire… Maman ne cessait de dire de faire attention aux livres puisqu’ils étaient des amis. Alors Charlotte aurait des tas et des tas d’amis, et plus jamais elle ne s’ennuierait. Et puis, savoir lire, c’est aussi savoir écrire. Toutes ces histoires qui naissaient spontanément dans sa tête au moindre prétexte, (…) Charlotte pourrait les écrire et ainsi ne plus les oublier comme cela arrivait parfois.
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Elle venait d’avoir quinze ans et à cet âge la sensation de liberté avait un petit quelque chose de grisant qu’elle n’aurait sacrifié à aucun prix.
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Émilie trouvait dommage de gâcher tant de temps et d’énergie à se révolter contre une situation qu’on ne pouvait changer.
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(…) pour se préparer et passer à travers cette journée, Blanche aurait besoin de toute la vivacité de ses pensées qui pour l’instant, à cause de ce fichu mal de tête, avaient tendance à tourner en rond. Une vivacité que seul l’alcool pouvait lui procurer.
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Habitué depuis des années maintenant à se balancer entre l’enfer et le paradis avec une épouse qui pouvait passer d’une rage de grand ménage à une crise de foie aiguë en quelques heures à peine, Raymond en avait développé une disposition presque naturelle à l’hésitation avant de prendre quelque décision que ce soit.
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Je revois maintenant cette autre journée qui ressemblait à aujourd’hui quand septembre joue à l’été. Une journée faite pour être heureux à cause de la brise qui est douce et de l’air qui sent bon la feuille morte.
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- Tu trouves pas que les mots ont été inventés juste pour faire des images ?
- Des images ?
- Oui, prends le mot "locomotive", par exemple. Si tu le dis très vite et souvent, on entend un train qui passe.
À ces mots, Blanche éclata de rire...
...Raymond, lui, ne trouvait pas qu'il y avait matière à moquerie. Il plia le journal devant lui.
- Moi aussi, Charlot, je trouve parfois que les mots font de très jolies images.
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