Filles de Lune, tome 4 : Quête d'éternité

Saül, un malfaisant sorcier vient de s'asseoir sur le trône d'Ulphydius, ce qui lui permet d'entrer en possession de pouvoirs très puissants et destructeurs.
Naïla qui vient d'être nommé Grande Gardienne ainsi qu'Alix qui est devenu un Sage d'Exception se trouvent confronter à l'urgence de se préparer pour la grande bataille qui approche.
Il faut prévenir les habitants des autres mondes (pour ceux qui n'ont pas encore été envahis), entraîner des jeunes recrues, ressusciter des fantômes, préparer une potion qui tuera enfin Mélijna, ... Une vraie sinécure :p!

On sent que ce quatrième tome est l'avant-dernier. Tous les personnages font ce qu'ils peuvent pour mettre le plus de chance de leur côté.
Chacun se retrouve doté d'une mission voire de plusieurs qu'ils essaient de mener à bien pour être fin prêt.

A mon plus grand regret, peu de temps est destiné à la dimension psychologique. J'esperais de tendres retrouvailles entre Naïla et sa mère, une discussion intense entre Delphie et Alix, ...
J'ai à peine eu une phrase pour me dire qu'ils s'étaient retrouvés ... mouais.

Par contre, l'auteure passe beaucoup de temps à décrire un univers très (et parfois trop) riche. Je me suis sentie perdue sous la masse de personnages, de mondes, de créatures,... Un glossaire dans les dernières pages du roman permet de nous aider un peu mais je ne peux m'empêcher de penser que l'auteure aurait gagné à simplifier ce qu'elle a crée.

Sinon les intrigues et les points de vue de plusieurs personnages sont toujours agréables à suivre.
Dommage que l'ensemble soit trop fouilli et pas assez développé psychologiquement.

Petite déception avec ce quatrième tome d'une série dont j'avais trouvé le premier tome prometteur, le second trèèèès prometteur et le troisième agréable à lire même si parfois un peu bâclé. Ici, même sensation, tout va un peu trop vite, c'est de plus en plus brouillon, alors qu'au bout de quatre tome on aurait dû voir le cheminement inverse, il me semble.

Même si l'écriture reste toujours aussi fluide et agréable, je la trouve trop distante, peu propice à une immersion totale dans la peau des personnages, dans leurs aventures, leurs réflexions et leurs souffrances. Alix n'est plus vraiment affriolant, il est juste là, il m'a été très difficile de ressentir de l'empathie pour Naïla, qui fait également un peu office de figurante dans tout ce foisonnement de personnages qui apparaissent, réapparaissent, font des bonds dans le temps, passent de la petite enfance à l'adolescence en quelques semaines, meurent mais pas tout à fait pour de vrai… Bref, j'ai refermé ce livre complètement perplexe. J'ai commencé la série confiante, franchement enthousiaste même, et maintenant je peine à la terminer… quel dommage ! Heureusement ou malheureusement, il ne reste qu'un cinquième et dernier tome, je croise les doigts pour qu'il rattrape le coup !
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Un peu déçue par le quatrième volet, l'histoire s'éternise et si les premiers tomes étaient proches de la perfections, on ne peut pas en dire autant de celui là... la relation du couple phare parait bien fade maintenant, et plus énervante qu'autre chose, surtout que la suite est encore loin...