La guilde des ombres, tome 1 : Le don de mort (1/2)

Une lecture en demi-teinte.
Beaucoup d'aspects négatifs ont rendu la lecture de ce tome 1 (dans ses 2 parties) pénible :
Ce roman est vraiment très très long à démarrer, et redondant dans sa première partie. le choix du premier chapitre de nous faire découvrir Panama en tant que Sanguine a, selon moi, gâché le suspens et l'intérêt envers sa formation, que l'on sait donc déjà réussie.
La multiplication des noms / surnom des personnages fait qu'il parfois difficile de comprendre de qui on parle.
Mais surtout, la relation entre l'héroïne et son mentor est extrêmement malsaine et malaisante.

Cependant, la deuxième partie du roman, lorsqu'il commence enfin à se passer quelque chose, devient plus intéressante. Elle donne envie de poursuivre la série pour découvrir les rouages de ce monde que les 400 pages d'introduction n'ont visiblement pas suffi à dévoiler entièrement.

Un roman qui se lit assez facilement malgré le nombre de pages, l'univers un peu complexe au début se dévoile peu à peu.
On est dans de la Dark Fantasy : une guilde d'assassins, des relations ambivalentes voire malsaines entre certains personnages, des mystères, de la noirceur, de la violence (sous plusieurs formes et dans les détails), de la tension sexuelle.
Le langage est donc parfois cru (adapté au contexte).
=> Un roman réservé à un public averti.

Pour ma sensibilité de lectrice c'est un peu trop "dark" à mon goût, je n'ai pas réussi à passer le cap au point de vouloir lire la suite mais c'est un avis très personnel.
Si vous aimez les univers sanglants et parfois dérangeants n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion.

L'histoire est intéressante mais mettre des assassins, des dragons, des divinités, des guildes en quantité ne suffit pas à faire quelque-chose de compréhensible.

La formation d'assassin en 575 pages... mais c'est long... Ce volume aurait été plus agréable réduit d'un tiers de son contenu : il aurait eu plus de corps.
Il se dilue tout le temps.

Je dois le reconnaître, Anna Triss a une plume magnifique qui nous plonge très vite dans son univers Sombre et Dérangé.

Nous sommes dans une dark fantaisie mêlant violence et sexe et nous sommes prévenu dès le début. Mais rien ne nous indique que nous allons être abreuvé d'adultes aimant un peu trop les enfants... beurk
Panama est sexualisée à 11 ans, elle est obsédé par son mentor et quand elle atteint 14 ans des adultes ont des pensées déplacé en bavant devant son fessier...

Ça, plus qu'autre chose, me dégoûte et me dérange affreusement.

Je ne trouve aucun personnages attachant excepté Solani, ce qui est dommage.

J'ai commencé la 2e partie seulement pour Solani mais j'ai vite envie d'arrêter