Citations sur La guilde des ombres, tome 1 : Le don de mort (2/2) (5)
[...] les témoins qui ferment les yeux devant les crimes sont aussi coupables que les assassins qui les perpètrent.
Le pouvoir est un animal versatile, mon fils. Parfois, il se laisse apprivoiser pendant un temps, profitant du confort et du luxe en ronronnant comme un félin. D’autres fois, il se dérobe lorsque son maître pense l’avoir attrapé ou mord jusqu’au sang la main qui le caresse. N’oublie jamais ceci : le pouvoir reste un animal sauvage qui ne se soumettra pas à un maître faible et indigne. Le seul moyen de le posséder durablement est de l’enfermer en cage, puis de le dresser par la force autant que par l’esprit.
Elle sortit ensuite de son sac une miche de pain, l’ouvrit en deux avec son couteau et y glissa une tranche de viande séchée, ainsi qu’un morceau de fromage, avant de tendre le tout au garçon.[...] — Qu’est-ce que c’est ? demanda le quart-elfide avec une moue méfiante. — Un spawich. Un pain garni. Tous les Donniens adorent en manger, surtout en voyage, assura la jeune femme. — C’est bizarre de mélanger du pain, de la viande et du fromage.
"Ce n'est qu'en contemplant la mort droit dans les yeux que tu peux aspirer à connaître la valeur de ta vie"
Ton haleine est si nauséabonde que la Mort elle-même refuserait de t'embrasser.