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Critique de Porto


En ce 4e tome, Sophie et Nicolas se retrouvent à Tchita, en Sibérie, où Nicolas est enfermé dans le bagne avec les autres décembristes. Sophie loge chez l'habitant et ils ont le droit de se retrouver deux fois par semaine. Leurs relations s'effritent un peu, car Sophie est obcédée par le jeune moujik qui l'accompagnait et qui a été tué en essayant de la rejoindre à Tchita. La vie se normalise peu à peu dans cette petite ville. Les livres arrivent de Russie, des instruments de musique, dont un piano, des meubles....Des enfants naissent.... Les femmes des déportés organisent des soirées, elles se font les confidentes les unes des autres. Entretemps, les prisoniers devront changer de bagne et s'installer à Petrovsk. Ils partiront à pied, leurs femmes , enfants, servants, meubles et instruments de musique, en carrosse. Nicolas s'enfuit et Sophie est mise de côté. Enfin il est retrouvé, très malade avec la disenthérie, Sophie le soigne, et leur amour reprend la flamme. La description du voyage, de la maladie, de la vie à Tchita et à Pétrovsk, les discussions des femmes avec le commandant du bagne, est admirable! Vraiment, un roman qui se lit d'une traite, tant il est bien écrit, avec une finesse, une ironie subtile dans l'observation des moeurs... Ce qui m'a le plus impressionnée c'est qu' Henri Troyat s'est inspiré des souvenirs publiés par les décembristes, dont il livre une liste à la fin. Comme il l'affirme, "tout cela est conforme à la vérité historique. Seule l'aventure de Sophie et Nicolas a été inventée."


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