Hum, que j'aime ces vieux romans. Il y règne une certaine insouciance, un certain espoir. J'espère retrouver cet impression dans ce livre.
Ma première déception vint de l'illustration hyper moche, j'ai celle de J'ai lu (1973), alors que la réédition par Pocket terreur est plus réussi. Mais bon, il y a de belle pépite qui ont des couvertures laides. Comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences.
Écrit dans les années 70, l'ouvrage est un mélange de modernisation – thème de pollution ou de santé – et de vieillerie. En fait, je ne sais même pas à quelle époque l'histoire se déroule. L'auteur parle de chevaux, qu'un fermier utilise un tracteur.
Nous suivons l'histoire racontée par le père de famille qui dit, donc, la narration épouvantable à la première personne. Voilà pour moi l'horreur que j'éprouve dans un livre.
L'histoire raconte l'arrivée d'un couple et de leur fille, dont on suivra principalement que le père de famille.
Maintenant, on va parler des choses qui fâchent.
La fête du maïs se déroule tous les ans après la récolte. Mais bien avant, il y a les préparatifs. En gros, tout le livre se résume à ce qui se passe avant. Nous avons également la fête d'Agnès. Mais le livre se contente de narrer l'interaction autour des habitants où une vieille veuve tient le rôle de sorcière avec qui le père de famille à tisser des liens. Il parle également de gens dans les bois qui tiennent une distilleries illégale. Voilà, j'ai résumé ce qu'il se passe en 250 pages. En fait, je pense même avoir résumé le bouquin, mais je me suis tellement ennuyé que j'ai fini par le jeter par terre.
On nous avait promis une histoire Fantastique et d'horreur, il n'en n'ai rien. Il ne se passe absolument rien. Ce livre est une arnaque.
Ceux qui veulent un semblant d'imaginaire, passez votre chemin. Ceux qui ont du temps à perdre, allez-y, savourez.