Une tranche de vie d'un peuple Mongol, peuples nomades composés de Touvas et de Kazakhs. La vie dans les steppes d'Asie centrale, dans le Haut Altaï est très dure.
Pendant l'année du Singe Blanc qui couvre les années 1943 – 1944, les Touvas doivent fuir devant les Kazakhs, une fuite pour la survie d'un peuple.
Le roman commence par une prière que chante Dombuk, adolescente, oraison pour qu'une jument, dont le poulain est mort, accepte de donner son lait à un poulain orphelin de mère. Ce chant, fil conducteur du roman, exprime le caractère fier de Dombuk, d'une Touva qui vit dans un monde d'une beauté sauvage, suivant des traditions ancestrales.
Un roman plus que dépaysant, une prose orale jaillie de la nuit des temps.
Commenter  J’apprécie         230