Ce que je retiendrai de ce livre c'est avant tout la qualité de l'écriture, le style et la poésie qui font que je lirai encore cet auteur. Quand à l'histoire, elle est dantesque, à la façon de Kafka,
Hitonari Tsuji ne donne pas de nom à ses personnages, ils les nomment par leur statut dans la famille. le vieil homme, le grand-père, vit plus avec sa femme et ses amis morts que dans le présent, il attend le jour où il les rejoindra. La mère de famille s'ennuie mortellement, tous les jours elle conduit et va rechercher son plus jeune garçon à l'école en promenant son chien lorsqu'elle rencontre
Dahlia, un beau jeune homme basané qui va la soumettre totalement à un tel point que dépendante, elle l'amènera chez elle en le faisant passer pour le fils d'une amie.
Dahlia c'est une forme humaine du diable, sous son emprise,toute la famille, à l'exception du grand-père, va connaître les tréfonds de son âme. La quatrième de couverture qualifie l'histoire d'une brillante allégorie à mi-chemin entre
Poe et
Pasolini. Un roman que je n'ai pas aimé mais lu jusqu'au bout pour les raisons évoquées ci-avant. **** pour l'écriture.
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