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Citations sur Aussi noir que ton mensonge (9)

— Un choix mène à un autre, affirma-t-il. Et les alternatives sont éliminées les unes après les autres. Au final, on fait ce qu’on a à faire, comme on dit. Et on le fait aussi bien et aussi longtemps qu’on peut.

(Fleuve noir, p.188)
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Quant au bénéfice sur l’emploi, il n’a rien d’exceptionnel. La cinquantaine de mines emploie environ deux mille personnes dans tout le pays, soit autant que le grand magasin Stockmann à lui seul à Helsinki. Si les politiciens étaient vraiment intéressés par la création d’emplois, ils regarderaient évidemment où cela est concrètement possible.
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Je ne cernais tout simplement pas la situation lorsque la mine de Suomalahti a été mise sur les rails. Elle attirait beaucoup trop de sympathie, signe que les affaires ne dureraient pas. Si tout le monde s’accorde à dire qu’une idée est bonne, c’est qu’elle ne l’est sûrement pas. Les difficultés ont commencé presque aussitôt. Je n’avais toujours pas les yeux ouverts quand les premiers consultants ont débarqué. Deuxième signe de destruction latente: l’apparition des consultants et l’augmentation constante de leur nombre.
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La conférence de rédaction a commencé à midi. Hutrila a rapidement annoncé l’ordre du jour. […] La Russie.(« Lievonen, Kuusi, pondez-nous quelque chose, mais comme d’hab’ et comme les autres journaux : on peut tout dire, sauf la vérité. »)
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BLOG. Janne Vuori. Le quotidien de Helsinki. […] A l’heure actuelle environ cinquante mines sont en exploitation en Finlande. […] Les mines exploitées à l’heure actuelle sont donc pour la plupart déficitaires. […] Chaque mine est un fléau pour la nature. Sans exception. Ce fléau environnemental doit être examiné au cas par cas. De par son fonctionnement toute mine est polluante. […] Quant au bénéfice sur l’emploi, il n’a rien d’exceptionnel. La cinquantaine de mines emploient environ deux mille personnes dans tout le pays, soit autant que le grand magasin Stockmann à lui seul à Helsinki. Si les politiciens étaient vraiment intéressés par la création d’emplois, ils regarderaient évidemment où cela est concrètement possible. Or, il est question de politique, de ce qui semble bon et raisonnable, même si ce n’est ni l’un ni l’autre. Le moindre poste créé dans une région isolée est toujours une victoire, mais si son prix doit se compter en millions et les pots cassés en centaines de milliers, cela n’a plus rien d’un investissement sensé.
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- Ferme la porte, a-t-il demandé, avant de me proposer de m’asseoir.
Le bureau était tellement silencieux que j’entendais le bourdonnement de son ordinateur. Hutrila n’était pas amateur d’open space. Quelle personne sensée l’était? Les open spaces n’engendraient que des idées d’open spaces : désordonnées, bruyantes et éculées.
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Écrire revenait à penser, à structurer mon univers. Cela m’ouvrait les yeux sur ce que je faisais réellement et me permettait d’avoir un avis sur telle ou telle chose. En écrivant, je parvenais à m’isoler à fond. C’était mon secret, c’était le fin mot de l’écriture. Indépendamment de ma situation personnelle ou de ce qui se passait dans le monde, écrire me rendait heureux. Ou plutôt, aussi heureux que l’on puisse l’être.

(Fleuve noir, p.245)
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Ce n’est pas comme ça qu’on va éradiquer toute cette merde là-bas !
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On reconnaissait sans peine le quartier de Töölö, à Helsinki, derrière le Parlement. La caméra tournoyait lorsque les activistes – ils devaient être au moins deux – grimpaient sur le toit de l’édifice. Puis l’image se stabilisait, avec pour arrière-plan le soleil hivernal dans un ciel sans nuages surplombant la capitale. Leikola sortait de son sac à dos une perceuse à percussion et fixait sa lance sur un conduit d’aération avec de longues vis en acier. La fixation était solide, et, jusque-là, la poigne de Leikola laissait penser qu’il était non seulement fort et rapide, mais aussi habile de ses mains. Le drapeau était hissé, frappé par le vent fort du sud-est, et Leikola préparait les fusées de détresse pour le tir. Une fois de plus, l’image était soudain coupée, et lorsque nous retrouvions Leikola et le drapeau, l’angle de vue était complètement différent. Nous étions dans le parc de la Maison de la musique, du côté des escaliers, face au Parlement. Le drapeau jaune vif flottait, les fusées de détresse crachaient leur fumée rouge sang haut dans le ciel.
« DÉCHET NUCLÉAIRE – À ENFOUIR POUR UN MILLION D’ANNÉES »,
disait le drapeau, tandis que l’hémicycle se prononçait sur une cinquième centrale nucléaire. L’opération avait récolté de la publicité, et Leikola des amendes. Le vrai coup restait cependant la vidéo elle-même : percutante par sa rudesse et crédible par sa mise en œuvre. Sans parler des menaces qu’elle proférait. Le commentaire lancé au passage par Leikola, « Mieux vaut deux cents députés morts qu’un million d’innocents », était devenu un slogan macabre, décliné sous différentes formes. Cette action remontait à environ un an.
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