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Critique de Alex192003


Très chers amis lecteurs,

Je ne vais pas vous compter une légende, car, l'histoire de la Passeuse de Mots est loin d'être une légende ! Elle est en train de prendre possession de nos coeurs petit à petit, sans jamais s'en aller, elle comble nos journées et panse nos maux.

Après avoir clôturé le récit de ce deuxième tome aux multiples rebondissements, le préquel est arrivé comme une bouffée d'air frais, pour moi comme pour les auteurs ! Je souhaitais avant de me replonger dans la quête des mots d'Arya, m'intéresser de plus prêt aux personnages que je prends plaisir à côtoyer au fil des pages. Ce n'est pas simplement du papier, ce sont des feuilles un peu magique qui vous donnent la conviction que chacun d'entre eux est vivant ; c'est fou de se dire à quel point on s'attache à ces personnages. Ils ne sont pas réels vous dites ? Dans ma tête, je n'en suis pas si sur...

C'est ce que nous offre ce préquel : La Légende d'Hellébore ! Plongez vous quelques mois auparavant des premiers instants des protagonistes principaux ! C'est ce que j'ai aimé, j'en ai tant appris sur eux, leur caractère et leur personnalité ! On découvre de nouvelles facettes qui se sont malheureusement perdues au cours de l'histoire ! Ce sont ces petits mots, reliés les uns aux autres, qui font la force de ces personnages, qu'ils ont tous un lien. Et aujourd'hui ce lien passe par la célébration de Sydän.

En fait, depuis le début de la saga, je crois que c'est mon tome préféré, car c'est celui qui a fait le plus écho en moi ! Je me suis étrangement retrouvé à travers la personnalité de Sydän ! Sauf que pour ma part je renais de mes cendres ! C'est fou de voir qu'un personnage a souvent bien autant souffert que vous ! C'est énigmatique de comprendre que les apparences sont parfois trompeuses, je parle bien sur de notre indéniable Kilian ! Vous avez dit Bad Boy ? Je ne le crois pas une seconde ! C'est un coeur tendre qui ne demande qu'à recevoir l'amour qui lui manque tant. Ce bon vieux Saren résonne en moi comme la figure paternelle idéale, celle dont on ne pourrait jamais se séparer. Et enfin, ce tendre Alric ! Je crois que c'est bien le personnage auquel je suis le plus attaché ! Il combat ses propres démons pour résister au néant. C'est un peu ma philosophie de vie ! Sa poésie me touche profondément, je me noie dans ses paroles et aimerait partager l'amour de sa Rose !

C'est ce qui m'a toujours fasciné avec la plume d'Alric et Jennifer ! Ils vous captivent, mais advienne que pourra, la captivité peut durer des centaines de milliers d'années, je n'ai pas envie de m'éloigner de l'encre qui coule de leur tête. Elle est précieuse et surtout magique.

Il y a des gens, dans la vie, où, c'est comme ça, cela ne s'explique pas, il faut juste savoir ouvrir les bras pour accepter le cadeau qu'ils vous font !Il ne met pas personnellement dédié, puisqu'il est dédié à chacun et chacune d'entre vous, chers Passeurs de Mots ! Mais sachez qu'on trouve tant bien que mal, un refuge, celui de ne jamais se retrouver (à nouveau) seul.

C'est de cette magie, cette poésie si énigmatique, que je voulais parler. Elle m'a transpercé, m'a donné une dose de fraîcheur en ces jours de plus en plus chaud. Cette courte histoire m'a convaincu de célébrer Sydän, bientôt peut-être. En tout cas, IKEA sera en rupture de stock pour les bougies (oups). Par de la mon humour, je salue les mots employés pour chacun des personnages. Une vraie alchimie poétique, on ressent aisément cette plume, fluide et apaisante. Les mots sortent si naturellement. Malgré des moments de noirceur, ils sont manipulés à la perfection, ils piquent juste là où ça fait mal. le joli mélange utilisé fait fondre les coeurs en de bonnes et mauvaises manières ! On fond d'amour, de tristesse et de joie pour eux, nos héros, qui rythment à présent nos vies, du moins une part du chemin de nos vies ! On veut qu'ils aillent loin, on veut les protéger, les regarder et leur dire à quel point on les admire, à quel point on les aime. Cependant, quand la dernière page est tournée, on revient subitement sur Terre, pensant que tout cela n'était qu'un rêve. Je sais pertinemment que non... (quelque part au fond de moi, il y a ce brin de magie qui brille encore, tel la flamme de Sydän). Alors à défaut de pouvoir leurs dires cela, c'est à leurs créateurs que nous le disons : à quel point on les aime ! Tant de merci d'être doté d'une si belle plume et d'une si grande imagination. Ce mot, ça fait bien longtemps qu'il ne suffit plus pour vous prouver toute ma reconnaissance !

Alors bon vent, allons ! Vagabondons dans ces plaines enneigés où la neige ne fond jamais, où quelque part ce cache cet être de lumière, cette déesse de l'hiver ; chez moi, il y aura toujours cette lumière, pour que vous sachiez que je ne suis plus seul et que surtout vous ne l'êtes plus non plus ! Vous n'êtes pas seul, et la légende d'Hellébore vous le fera comprendre.

Sans plus tarder, commencé cette saga, par le préquel ou le livre 1, plongé dans l'univers fascinant de la Passeuse de Mots !

Quant à nous, nous nous retrouverons dans le courant de l'été pour la lecture du livre 3 ; j'ai hâte de voyager à Archelune !
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