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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« March comes in like a lion” de Chica Umino est une petite merveille de part la beauté et la douceur des illustrations. Ces illustrations tout en sensibilité nous permettent de rentrer , non sans émotions, dans le coeur du manga et de son protagoniste, Rei.
Rei est orphelin, désemparé, mais sa force réside dans le fait qu'il est joueur professionnel de Shôgi.
[Comment ça vous ne connaissez pas ? En 2 mots, le shôgi est un jeu traditionnel japonais se rapprochant de notre jeu d'échecs.]
Dans ce manga, on suit Rei, avec tendresse et bienveillance, évoluer dans son jeu mais aussi dans ces relations sociales. En effet, l'adolescent, ayant fait la connaissance de 3 soeurs, va changer peu à peu et s'ouvrir au monde et aux autres.
La cerise sur le gateau est la rubrique shôgi du lion supervisée par Manabu Senzaki, 9-dan et dont les explications nous ouvrent un peu plus à ce jeu de stratégie et de tactique intensive.
Je dois donc vous avouer être tombée un peu sous le charme de ce manga et des personnages représentatifs de ce dernier.
« le jeu d'Échecs est un lac, dans lequel peut se baigner un moucheron et se noyer un éléphant » Proverbe indien
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Résumé : Rei Kiriyama habite seul dans la capitale, et est un joueur professionnel de shôgi, un jeu qui ressemble au jeu d'échecs. Il vit seul, depuis que sa famille est morte dans un accident. Mais heureusement il a rencontré trois soeurs très sympathiques, qui l'invitent régulièrement manger chez elles : Akari, Hinata et Momo.

Mon avis : J'ai déjà entendu parler de ce manga au ton doux-amer, et je me suis laissée tenter par le tome 1. On y fait la connaissance de Rei Kiriyama, jeune collégien orphelin, qui a survécu grâce à sa passion pour le jeu du shôgi. Ce jeu complexe, qui ressemble un peu au jeu d'échecs, donne lieu à différents tournois. Chaque joueur appartient à une catégorie en fonction de son niveau de jeu, des dans, et rêve de devenir maître expert dans ce jeu. Rei est plutôt bien classé pour son jeune âge, et passe de longs moments à s'entraîner, pour pouvoir réussir à gagner dans les différents tournois. Un de ses voisins est d'ailleurs un de ses challengers. Mais en dehors du jeu, Rei est solitaire et ne connaît pas personne dans la ville de Tokyo.

Mais il va rencontrer trois soeurs, Akari, Hinata et Momo qui vont l'inviter souvent à manger chez elles, et qui partagent avec lui le douloureux souvenir d'avoir perdu des proches. Rei va mettre du temps à se laisser apprivoiser, et le lecteur va découvrir que le shôgi était le seul moyen pour lui d'avoir un avenir possible.

Ce manga, plutôt pour les plus grands des collégiens, met en avant un jeu typiquement japonais, et très populaire, et a pour héros un jeune homme souvent triste, frappé par les coups du sort et le deuil. Parviendra-t-il à surmonter ces traumatismes ? Et quel sera son avenir (plutôt prometteur) dans le shôgi ?

A noter, ce manga est supervisé par un joueur professionnel de 8ème dan en shôgi.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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March comes in like a Lion est un seinen de Chica Umino, encore en cours actuellement avec 14 tomes parus au Japon alors que le 12e vient de sortir chez Kana. Mais de quoi ce manga parle-t-il ?

Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d'échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu'il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. À leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu'il rencontre sur son chemin. Il s'ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu'il a choisi de suivre.

Nous sommes donc face à un manga tranche de vie, un genre que je lis assez peu alors que j'adore ça. Je trouve dans ce style une forme de douceur, d'apaisement qui fait toujours du bien. de plus, même si je pense que dans tous les genres on peut trouver des formes de leçons de vie intéressantes, ce genre là propose des thématiques et des situations plus proches de notre réalité, qui rendent ces leçons plus directement impactantes à mes yeux. Un autre élément plaisant dans ce genre, lorsque la série se passe au Japon, vient du fait que l'on nous immerge dans la culture du pays, ce qui est vraiment très agréable pour quelqu'un de totalement extérieur comme moi.

Et en l'occurrence, ce premier tome conjugue ces deux aspects avec bonheur. On suit Rei, adolescent qui a perdu sa famille dans un accident, très solitaire. Heureusement pour lui, il fait la rencontre des soeurs Kawamoto qui deviennent très proche de lui et l'accueillent régulièrement. Elles sont également endeuillées, mais gardent malgré tout le sourire et donnent une légèreté bienvenue au récit. On passe en effet beaucoup de temps en leur compagnie dans ce premier tome, l'occasion de mettre en avant un élément qui a beaucoup d'importance dans ce volume, et qui le restera je l'espère : la cuisine. Il faut savoir que je suis assez passionné de cuisine, même si je n'ai malheureusement pas le temps de cuisiner autant que je le souhaiterai. Et de ce fait, j'adore voir dans la fiction des scènes où les personnages cuisinent, mangent des choses particulières et autres. Et dans ce premier tome, on a beaucoup de moments de ce genre, qui ont l'avantage de rapprocher les personnages, de transmettre une ambiance chaleureuse, et même de mettre en scène quelques gags (la famille Kawamoto a des chats particulièrement gloutons qui regardent souvent les plats avec les yeux qui brillent et la bave aux lèvres). On a d'ailleurs droit à la fin de ce premier tome à quelques recettes des différents plats préparés, une super idée qui me donne très envie de les tester !

Au-delà de la cuisine, les relations entre Rei et les soeurs Kawamoto commencent déjà à être développées, et si chaque personnage est bien caractérisé et est rendu attachant par l'auteure, j'avoue avoir déjà une préférence pour Akari, la soeur aînée. Je pense que cela vient de son côté maternel envers tout le monde (aussi bien humains qu'animaux), d'ailleurs ses petites soeurs plaisantent sur sa tendance à recueillir tout le monde chez elles et à les engraisser en les nourrissant tout le temps, en particulier les chats qui deviennent très gras (les chats étant un élément comique, notamment via leurs pensées toujours très amusantes que l'auteure nous fait partager).

Mais l'autre élément au coeur du récit est le shoji, discipline qui ressemble à un équivalent japonais des échecs, auquel je ne connais absolument rien personnellement. On a déjà droit à quelques affrontements avec d'autres personnages, en particulier Harunobu Nikaido, qui se voit à la fois comme le meilleur ami et le rival de Rei. Il s'agit également d'un personnage qui a à la fois un côté comique mais également touchant de par sa santé fragile. Je trouve sur ce point qu'il représente bien l'esprit de ce premier tome. Concernant le shoji en lui-même, un joueur professionnel a travaillé avec la mangaka pour développer cet aspect, s'inspirant même de véritables confrontations pour certains passages. Tout ceci est expliqué entre les chapitres, et c'est très intéressant même si la discipline reste assez nébuleuse pour moi. Fort heureusement, ce n'est pas nécessaire de comprendre précisément le fonctionnement de ce jeu pour apprécier le manga, le principal étant de saisir les enjeux liés à la compétition pour les personnages, et de ce point de vue, c'est parfaitement réussi. On comprend le rapport qu'entretient Rei à cette discipline, qui n'est pas simplement de l'ordre du loisir qui est finalement devenu un métier. Au contraire, le shoji a une place complexe dans sa vie, et c'est très intéressant de le constater dès ce premier tome. Ainsi, il semble pour le moment que le shoji est surtout là pour mettre en avant les liens entre certains personnages, mais j'imagine que ce jeu gagnerai en importance par moments.

Pour fini, un petit mot sur l'esthétique du manga qui est très important pour l'ambiance générale du titre. Personnellement, je trouve que l'auteure a un magnifique coup de crayon. Son trait est doux, mettant parfaitement en valeur l'ambiance générale du titre et créant immédiatement un effet de proximité avec les personnages et leur univers. de plus, le character design tape juste et les rend tous très attachant selon moi, en particulier Akari comme je l'ai déjà dit précédemment. Autre point qui compte pour moi, les chats sont très bien dessinés et sont très expressifs (comme les autres personnages par ailleurs, le travail sur les expressions des visages étant de qualité, ce qui permet de bien saisir l'état émotionnel de chacun). Je ne pourrai par contre pas évaluer la qualité de l'édition puisqu'il s'agit d'un tirage spécifique pour les 48h de la BD, sans jaquette (je ne sais pas si c'est le cas pour les tomes de l'édition standard). Mais pour 2 euros, on a affaire à une édition plus que correcte.

Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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A dix-sept ans, Rei Kiriyama est déjà joueur professionnel de Shôgi (échecs japonais). Mais à dix-sept ans, Rei est déjà seul au monde, ses parents et sa petite soeur ont été tués dans un accident de voiture. Il vit dans un grand appartement de Rokugatsuchô, à Tokyo.
Par hasard, un soir où des compagnons de soirée l'avaient laissé ivre mort à la sortie d'un bar, Rei a fait la connaissance d'Akari, jeune hôtesse de bar, qui a pris pitié de lui et l'a raccompagné à Sangatsuchô, de l'autre côté du pont, où elle vit avec son grand-père et ses deux petites soeurs, Momo et Hinata.
La gentillesse et la simplicité des trois soeurs permettent à Rei d'oublier peu à peu sa solitude et les sentiments de culpabilité qui l'animent, et de se reconstruire.

Dans ce manga très original, Chica Umino nous fait découvrir le monde complexe du shôgi, ses règles, l'organisation des tournois, la psychologie des joueurs à travers Rei, personnage attachant et solitaire. En parallèle, elle dépeint le quotidien des soeurs et souligne le rôle central d'Akari, toute jeune femme qui assume ses responsabilités avec courage et tendresse.
Les dessins sont soignés, chaque détail compte. J'ai beaucoup aimé la façon de représenter Tokyo, de mettre l'accent sur le fleuve et le pont, qui "relie" les deux rives mais aussi le monde de Rei et celui des filles. Tout ce qui touche aux tournois de Shôgi est d'une extrême précision : les parties ont été reproduites sous la supervision de Manabu Senzaki, 8ème dan, qui a rédigé une rubrique "shôgi" du Lion. Enfin, on sent que la mangaka Chica Umino a pris un vrai plaisir à dessiner des matous en net surpoids. Ils ressemblent un peu à Harunobu Nikaidô, joueur de shôgi, ami et rival de Reil, que la toute petite Momo prend pour "Bodoro" (Totoro, le héros des studios Ghibli), parce qu'il présente un peu les même rondeurs....

Un manga plein d'humour, qui parle de solitude, fait la part belle aux émotions et aux sentiments, dont on a envie de retrouver les héros !

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Dans ce premier tome nous faisons la connaissance de Kiriyama, orphelin et joueur professionnel de shôgi.
Nous apprenons comment il en est arrivé là. Nous découvrons son quotidien, et les 3 jeunes filles avec qui il partage parfois le repas et quelques moments. Elles ont aussi dû faire face à la perte de proches.

De ce qui ressort de son caractère pour le moment c'est le fait qu'il cherche sa place et n'a pas l'air à l'aise dans les interactions avec les autres.

Il y a des compléments d'informations sur le shogi entre certains chapitres pour permettre a ceux qui le souhaitent de parfaire ses connaissances et avoir quelques repères.

Ce premier tome est prometteur à mon sens. Je vais découvrir la suite avec plaisir.
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j'ai profité des 48h bd pour m'acheter et lire le premier tome de ce manga sur lequel je lorgne depuis un moment. c'est un bon manga, très mélancolique, très triste à l'image de son personnage principale. On sent qu'il porte de lourds secrets et je doute que l'auteur nous les ait tous livrés dans ce tome 1. Curieuse de découvrir la suite.
une bonne pioche pour ce manga.
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Ce Tome 1 nous fais rentrer directement dans l'histoire et découvrir les principaux personnages qui sont tous très attachants.

J'avais un sérieux doute lié principalement au sujet central de ce manga, le shogi. On apprend beaucoup sur ce sujet sans être noyé ou perdu. Les pages explicatives apportent un plus pour ceux qui veulent en savoir un peu plus.

Au final, c'est la vie quotidienne de Kiriyama qui nous est décrite, avec ses blessures et ses doutes.
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J'ai découvert ce manga grâce à l'opération 48h BD. Je ne regrette pas du tout de l'avoir pris.
Je me suis attachée au personnage de Rei qui s'ouvre peu à peu grâce aux trois soeurs, l'aînée l'ayant pris sous son aile. Quelques flashback sont présents permettant ainsi de découvrir l'enfance de cet adolescent.
Outre l'histoire qui m'a plu, j'ai beaucoup apprécié l'immersion dans la culture japonaise que ça soit pour la cuisine ou les traditions. Bien que je ne sois pas fasciné par le shôgi, j'ai trouvé les pages informative qui y sont consacrées intéressante.
Les dessins sont très bien réalisés c'est agréable à regarder (ceux des chats avec leurs pensées respectives m'ont fait sourire à plusieurs reprises).
Bref, March comes in like a lion fût une belle découverte. le seul petit bémol est qu'il s'agit d'une série longue (14 manga au compteur).
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