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Critique de Meps


Merci à Babelio et aux éditions La Cheminante de m'avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre de la Masse critique. J'ai lu que certains n'aimaient pas qu'on commence ainsi notre critique... et pourtant, quel rebelle, je continue.

Je continue parce qu'en effet il faut remercier Babelio. Les remercier pour ces Masse critiques qui nous permettent de découvrir des livres que nous n'aurions sans doute pas acheté, croulant sous la masse assez critique des sorties en littérature. Les remercier parce qu'en me permettant d'échanger avec les autres lecteurs, ils m'ont donné, notamment via les challenges du forum, l'envie de découvrir d'autres formes que le roman que je chérissais, et de me laisser emporter aussi par les recueils de nouvelles.

Remercier La Cheminante, et toutes ces "petites" maisons d'édition qui donnent leur chance à des auteurs que n'auraient pas pu ou voulu retenir des structures plus importantes.

Et que cela aurait été dommage de ne pas découvrir la plume de Beata Umubyeyi Mairesse. Ce qui m'a fait sélectionner son ouvrage est sans doute une curiosité morbide en voyant qu'il s'agissait de courtes histoires sur le Rwanda. On veut savoir, se faire inviter à l'horreur tout en la redoutant. J'ai lu ces histoires, une à deux par soir, à voix haute avec ma compagne. Je craignais le voyeurisme, je n'y ai découvert que des émotions. Subtiles mais fortes. J'ai ri aux éclats sans pouvoir me contenir et j'ai pleuré à sanglots pour la première fois en lisant un livre (en lisant la terrible nouvelle "Ready or not").

Les histoires n'auront forcément pas le même effet sur chacun mais on ne peut dénier la force de cet ouvrage, à mettre entre toutes les mains car il n'y transparait aucune haine, juste une peine et une douleur immense, et beaucoup d'espoir en un meilleur avenir pour tous. C'est dérisoire parce que c'est ce que chaque génération a tenté de sauvegarder après chaque drame terrible traversé. Mais c'est essentiel parce que c'est tout ce qui reste après que le réservoir des larmes se soit épuisé.
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