Pluto, tome 3

Reprendre un classique d'Osamu Tezuka pourrait paraître présomptueux. Cela pourrait être vrai si n'était pas Naoki Urasawa et et son co-auteur Takashi Nagasaki qui reprenait la main. "Astroboy" devient "Pluto" et la magie opère toujours autant. On plonge dans ce monde qui paraît en paix et bienveillant après une période de guerre horrible. Il reste assez peu de robot sur Terre et ils doivent sauver la vie humaine à tout prix. Une secte type Ku Klux Klan souhaite la destruction de tous ces être hybrides qu'importe leur rôle. Il n'y a aucune distinction. Quand un des membres est persuadée que son frère a été tué par l'un deux, il est prêt à tout. Sa communauté veut la jouer plus finement car le frère en question était un dangereux criminel. Lui souhaite faire justice de suite. Autre chose inquiète les robots car une force importante les détruit même les plus forts. Qui se cache derrière? Et surtout qui est cette bête si effrayante? Les deux scénaristes ont encore construit un récit très intelligemment sans rien n'omettre. La bonté des robots fait face à la cruauté des hommes. le robot n'est pas seulement une machine, il représente ceux pris pour cible, comme bouc émissaire. On voit forcément poindre l'image de ces intégristes racistes prêt à tout pour prouver leur suprématie. Malheureusement, il y a toujours des gens puissants et riches derrière qui leur permet d'exister et de croitre. La réalité n'est pas très loin de la fiction. de nouveaux personnages viennent sur le devant de la scène avec Uran, la soeur d'Astro qui est empathique. Elle sent la tristesse des animaux et d'autres humains. D'ailleurs, cela va l'amener à faire une découverte des plus déconcertantes. La connaissance que nous avons de certaines choses ne sont pas forcément vraie. Est-il possible d'affirmer que les robots s'humanisent de plus en plus à leur contact? Nous en saurons plus dans la suite. Aucun doute que cela nous réserve des surprises et des rebondissements des plus étonnants. Vivement la suite.
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