Elle s'en va avec moi, quelque part où tout est noir et beau, elle me prend la main et regarde là-bas les mots inconnus qu'on n'a pas encore découverts et qui nous attendent.
Tout le monde trouve que je suis trop perfectionniste et moi je pense que ce sont les autres qui ne font jamais les choses jusqu'au bout.
Ce mot était entre nous, il posait le même voile devant nos yeux pour mieux nous rassembler. Vous savez, des fois, c'est quand on est triste qu'on est le plus heureux.
- La différence entre nous, c'est que toi, tu rêves et moi je me lamente sur la réalité.
Je l'imagine en train de rêver... Il faudrait que je lui demande de m'apprendre. Seulement, je sais bien que ces choses-là ne s'apprennent pas.
Une partie de la Lune a disparu. Ce doit être le ciel qui l'a un peu recouverte, le ciel est très jaloux des choses qui sont aussi belles que lui tout en étant différentes....
Non, il doit être amoureux, et il a prêté une partie de son voile à la lune pour la protéger et pour la caresser.
- En Amérique, ils ne vont pas à l'école l'après-midi.
- Ils doivent être plus intelligents que nous alors
J'avais la tête vide comme un rêve.
Un voile s'est posé sur son visage, ses gestes sont plus calmes, ses yeux plus doux et plus grands encore, ils sont devenus vert foncé, un vert.... de nuit, un vert de mer, un vert de verre...
On parlait mais c'était vraiment pour que tout ne reste pas silencieux.
Il fait froid, et tout est noir, lorsque Wilfried revient je ne vois que son visage et ses jambes bleu clair, je ne sais pas où est le torse, il s'est confondu avec la nuit. La nuit est belle mais Wilfried l'est encore plus.