Toute en aphorismes, à la fois drôle et doucement cynique, assenant des évidences dont on ne souvenait plus, telle est la poésie de
Paul Valet.
Temps, saisons, création, vie quotidienne, identité, on y trouve son content, cela fait du bien, cela se mange comme un fruit.
Que dire de cette poésie hors-norme comme toute « bonne » poésie. On ne dira jamais si bien que le poète lui-même :
« La naissances et la mort
Deux portes siamoises. »
« Un cercle vicieux
Est un cercle parfait. »
« S'installer dans le malheur
Comme chez soi. »
« Qui sème le mouton
Récolte l'assommeur. »
« Les murs écroulés
Ont perdu leurs oreilles. »
Je tourne le livre au hasard des pages, et à tous les coups l'on gagne, on tombe sur la phrase qui tue…
Belle découverte de cette année.
Commenter  J’apprécie         40