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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Les 8 premières pages du livre sont certainement la meilleure partie du roman. On passe par de nombreux sentiments: la fierté du père d'avoir deux beaux enfants, son bonheur de passer du temps avec eux, ses remords de s'être laissé aller à boire trois pintes de bière alors qu'il avait la responsabilité de ses enfants, son énervement quand il réalise qu'il va arriver en retard à la maison, son instant de faiblesse quand il confie l'aîné, Kristoffer, à une parfaite inconnue et sa détresse infinie quand il constate que Kristoffer et la femme inconnue ont disparu. Pour toujours? Bon début.


Ensuite, 42 ans après cet événement, on fait la connaissance de Katz, héros solitaire, surdoué, drogué et pas spécialement sympathique. Il est chargé de retrouver Joël, le frère cadet de Kristoffer, qui a disparu, à son tour. Une malédiction pèse-t-elle sur la famille Klingberg? Une autre personne va elle aussi enquêter, de son propre chef, il s'agit d'Eva, procureur, au passé trouble, ex petite amie de Katz. Beaucoup d'évènements vont se produire alors, dont des meurtres et un enlèvement.


J'ai lu avec intérêt les deux premières parties du roman, mais j'ai commencé à décrocher en abordant la troisième et dernière partie. L'auteur a en effet imaginé une intrigue tordue, faisant appel aussi bien aux pratiques vaudou qu'aux recherches militaires secrètes qui s'ajoutent aux bonnes vieilles haines toujours tenaces. C'est quand même un peu trop. Aucun de ses personnages n'est vraiment sympathique et ma foi, leur sort nous intéresse peu. De plus à la fin, on n'échappe pas à la scène où le meurtrier avant de faire exécuter quelqu'un qu'il déteste, lui raconte tout le déroulement des évènements auxquels il a participé! J'ai toujours trouvé ce procédé narratif à la fois trop facile et totalement artificiel. Pourquoi tout avouer à celui qu'on va tuer? Pour que le lecteur comprenne? Il y a d'autres façons de faire découvrir la vérité. Bref, une lecture non indispensable. Difficile de comprendre d'ailleurs que ce livre ait fait partie de la sélection pour le prix des lecteurs du livre de poche 2017! Il y a tant de bons polars nordiques...
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Eté 1970, un petit garçon est enlevé dans le métro de Stockholm. le grand frère de ce petit garçon, Joel, disparaît à son tour 30 ans plus tard. Y a t-il un lien entre ces deux disparition ? Qui en veut ainsi à la famille Klingberg.
La femme de Joel engage Katz pour retrouver son mari mais elle est elle-même victime d'un meurtre quelques jours plus tard et tout accuse Katz dont le passé de ce dernier est trouble.

Un roman policier avec un bon rythme mais je lui reprocherait d'avoir passé sous silence ce qui arrive au petit garçon enlevé. Même si on sait ce qu'il advient de lui à la fin du roman, j'aurai aimé avoir des flashbacks sur le ressentit de ce petit garçon enlevé à sa famille. Je pense que ça aurait apporté plus de poids et d'intrigue sur la personne qui à échafauder cet enlèvement.
Un bon roman avec une vrai fin mais qui manque un peu de punch et ne permet pas au lecteur de se sentir proche de l'enfant enlevé. On ne peut pas espérer l'aider à s'en sortir en lisant son histoire à lui, de nous prendre dans la tourmente de ce qui se passe.
Un roman policier qui se laisse lire mais qui ne marque pas la mémoire.
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions J.-C. Lattès et à Babelio, pour cette lecture faite dans le cadre de la Masse critique de Babelio (et pardon pour le retard, j'étais occupée à déménager). Comme vous le savez sûrement, j'adore les romans policiers, et je dois dire que quand j'ai lu le résumé de ce roman de Carl-Johan Vallgren, auteur suédois que je découvre pour la première fois, j'ai sauté sur l'occasion de le lire sans hésiter.

Tout commence donc par une sombre affaire en 1970, lorsqu'un petit garçon, Kristoffer Klingberg, est enlevé dans le métro à Stockholm alors que son père Jan Klingberg, fils d'une famille fortunée, se trouvait non loin de là. Son autre enfant, Joel Klingberg, était également présent. Des années plus tard, c'est au tour de ce dernier de disparaître mystérieusement. Sa femme demande alors de l'aide à Danny Katz, un camarade qu'il a connu durant leurs années de formation à l'École d'interprètes. Génie informatique aux talents de hacker, mais dont le passé lié à la drogue renferme de sombres secrets, Danny Katz accepte d'enquêter. Mais il ne se doute pas une seule seconde des conséquences de sa décision…

C'est ainsi que le lecteur s'engage dans deux sombres histoires : celle de la famille Klingberg, étroitement liée à leurs secrets, leurs manipulations et leurs croyances, ainsi que celle de Katz, ancien drogué qui a accumulé de nombreux incidents durant son parcours. Et évidemment, tout est étroitement lié…

Je dois avouer que je ressors assez mitigée de cette lecture. Il y a beaucoup de choses qui m'ont plu : le début, la complexité du personnage de Danny Katz et l'écriture, fluide et alternant judicieusement les points de vue. Par contre, on restera déçu du traitement de certains éléments du roman, trop vite et / ou trop peu développés. L'auteur a su proposer des thèmes intéressants (le racisme, les secrets militaires, les manipulations des riches familles), mais n'a pas su tous les traiter correctement. Ce même développement est l'exact reflet de celui réservé au personnage de Joel Klingberg, qui réserve un retournement de situation intéressant, mais qui ne remplit finalement et malheureusement pas toutes ses promesses.

Bilan : un roman policier à l'écriture et aux thèmes efficaces. Mais on est déçu du traitement rapide de certains éléments…
Lien : http://gekkou.free.fr/index...
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Le garçon de l'ombre est mon premier avis dans le cadre de la Masse Critique Babelio. J'ai en effet eu la chance d'être sélectionnée pour cette lecture qui m'inspirait beaucoup : un enfant qui disparait sans explication et le mystère qui resurgit plus de 30 ans après avec la disparition de son petit frère devenu adulte…

Si la lecture fut agréable et intense, elle ne fut pas sans heurt.

J'ai d'abord eu beaucoup de mal à « rentrer » dans le livre ; car si le 1er chapitre, retraçant l'enlèvement, nous entraine dans le vif du sujet, les chapitres qui suivent peuvent sembler un peu long. Les descriptions géographiques et les noms de personnages à consonance suédoise ne facilitent pas la lecture et l'introspective sur le personnage principal, Danny Katz est un peu lourde à mon goût ; même si il est essentiel, je le comprends bien, de saisir l'état d'esprit et de connaitre le parcours du monsieur, notamment en ce qui concerne son passé de drogué.

Passé ces quelques lourdeurs, le récit est bien ficelé, les éléments s'emboitent bien les uns avec les autres et la surprise est totale (du moins ce fut le cas pour moi). Nous trouvons une ambiance pesante et stressante qui nous fait craindre de tourner la page, de peur de voir comment la situation va évoluer. le garçon de l'ombre tient donc ses promesses en ce qui concerne le côté oppressant et la révélation, au fil de l'histoire, des éléments nous permettant de deviner (ou non) l'enchevêtrement des différentes situations dépeintes entre 1970 (année de l'enlèvement) et 2012 (année du récit) ; sous fond de secret de famille, manipulation psychologique, vaudou et expériences médicamenteuses.

Au final, une lecture en demi-teinte pour ma part puisque, si j'ai bien apprécié l'ambiance générale du livre et les réponses apportées sur la famille Klingsberg, j'ai eu un peu plus de mal avec le côté moins terre à terre de l'histoire, et la partie impliquant les secrets d'état, trop survolée à mon goût, laisse une sensation d'inachevé et apparait presque comme « de trop ». Enfin, la conclusion sur la vie personnelle de Katz me laisse un peu sur ma faim.
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A Stockholm en 1970, Kristoffer Klingberg, un petit garçon métis de 7 ans, disparaît pratiquement sous les yeux de son père. Les recherches n'aboutissent pas et nul ne sait ce qu'est devenu l'enfant. Plus de quarante ans après c'est Joël, son frère, qui disparaît à son tour. Devant l'inertie de la police, persuadée qu'il s'agit d'une fugue volontaire, Angela, sa femme, fait appel à Danny Katz, ancien ami de son mari. Lorsqu'Angela est assassinée et que tout l'accuse, ce dernier comprend qu'il est tombé dans un piège potentiellement mortel... Mais cet ancien junkie possède des ressources insoupçonnées qui l'aident à poursuivre l'enquête.
Le suspense est savamment entretenu et l'on est contraint de tourner les pages pour découvrir dans quel engrenage machiavélique s'est fourvoyé le héros. Les liens sont assez complexes à démêler et l'histoire ne tient parfois que par des coïncidences frisant l'invraisemblable. Vaudou, vengeance, superstitions, manipulations... de multiples thèmes sont brassés, imbriqués, emmêlés, pour expliquer mobiles et opportunités. Je ne suis pas sûre d'être parvenue à démêler tout l'écheveau, mais cela reste un thriller distrayant qui ne révolutionne, ni ne bouscule aucune loi du genre.
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