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Critique de Laurie_lucas
C'est la rentrée à l'école primaire Jules-Ferry.
Gustave à 6 ans et entre en CP. En s'installant près de la fenêtre, au fond de la classe, le petit garçon sensible et rêveur qui ne pense pas à mal, ne se doute pas qu'il sera puni dès le 1er jour.
À partir de là, Gustave va en classe la boule au ventre. Avec la peur de rêver, de se tromper, de décevoir, d'oublier, ou de se faire gronder.
Cette première rentrée lui collera l'étiquette de l'élève difficile et le rangera dans une case où il n'a pourtant rien à faire et dont il n'a aucune chance de sortir si personne ne lui tend la main...
C'est un très bon roman où la gravité du sujet, que j'affectionne particulièrement, se mêle à la douceur, la tendresse et l'humour. J'ai été profondément touchée par Gustave, par son parcourt, par ce qu'il a traversé. À l'école j'étais d'une timidité maladive. Combien de fois me suis-je cachée dans ma trousse, ou mon sac pour échapper au tableau ? Presque chaque jour... Certains profs l'ont compris et m'ont aidé. D'autres m'ont accusé de triche, m'ont transformé des notes en 0 car une fois au tableau je ne savais plus faire l'exercice tant la peur était là. Je le connaissais pourtant sur le bout des doigts...
On ne peut que s'attacher à ce petit garçon tellement courageux. J'ai tellement eu envie de le prendre dans mes bras, de lui dire de tenir bon. Il m'a ému tant de fois. Sa maman aussi. Je me suis sentie proche d'elle par moment. Les cases, je connais. Mon fils aussi.
Je vous conseille vivement de lire ce roman si ce n'est pas déjà fait. Parce qu'il est beau, juste et vrai. Écrit d'une plume douce, tendre et authentique, qui montre du doigt ce qui ne va pas, sans émettre de jugement.
Entre ces pages, vous vous retrouverez dans un ou plusieurs personnages. Ce roman remuera quelque chose en vous, vous rappelera des souvenirs. Parce que Gustave c'était peut-être vous ou un de vos camarades...
Gustave à 6 ans et entre en CP. En s'installant près de la fenêtre, au fond de la classe, le petit garçon sensible et rêveur qui ne pense pas à mal, ne se doute pas qu'il sera puni dès le 1er jour.
À partir de là, Gustave va en classe la boule au ventre. Avec la peur de rêver, de se tromper, de décevoir, d'oublier, ou de se faire gronder.
Cette première rentrée lui collera l'étiquette de l'élève difficile et le rangera dans une case où il n'a pourtant rien à faire et dont il n'a aucune chance de sortir si personne ne lui tend la main...
C'est un très bon roman où la gravité du sujet, que j'affectionne particulièrement, se mêle à la douceur, la tendresse et l'humour. J'ai été profondément touchée par Gustave, par son parcourt, par ce qu'il a traversé. À l'école j'étais d'une timidité maladive. Combien de fois me suis-je cachée dans ma trousse, ou mon sac pour échapper au tableau ? Presque chaque jour... Certains profs l'ont compris et m'ont aidé. D'autres m'ont accusé de triche, m'ont transformé des notes en 0 car une fois au tableau je ne savais plus faire l'exercice tant la peur était là. Je le connaissais pourtant sur le bout des doigts...
On ne peut que s'attacher à ce petit garçon tellement courageux. J'ai tellement eu envie de le prendre dans mes bras, de lui dire de tenir bon. Il m'a ému tant de fois. Sa maman aussi. Je me suis sentie proche d'elle par moment. Les cases, je connais. Mon fils aussi.
Je vous conseille vivement de lire ce roman si ce n'est pas déjà fait. Parce qu'il est beau, juste et vrai. Écrit d'une plume douce, tendre et authentique, qui montre du doigt ce qui ne va pas, sans émettre de jugement.
Entre ces pages, vous vous retrouverez dans un ou plusieurs personnages. Ce roman remuera quelque chose en vous, vous rappelera des souvenirs. Parce que Gustave c'était peut-être vous ou un de vos camarades...
