Ashrel, tome 1 : Dragon

Une jeune princesse qui cherche à échapper à un mariage détestable, un jeune garçon qui révèle des dons de nécromant, les deux réunis dans une même aventure dans le but d'échapper à des personnages puissants et très méchants, le tout dans un univers médiéval de fantasy... On ne peut pas dire que Ashrel débute sous les auspices de l'originalité. Peut-être encore plus ennuyeux pour la série, le dessin à la colorisation et aux décors plutôt réussis, dont le style rappelle Sky Doll, devient bâclé lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux personnages. Avec un peu de travail et d'efforts, tant dans l'imagination que dans le coup de crayon, cet album aurait pu accrocher les lecteurs jeunes et moins jeunes. Or, j'ai bien peur qu'à l'inverse, les auteurs en incite la plus grande part à décrocher dès ce premier tome.

Emprunté par hasard à la bibliothèque, cette série en 4 tomes ne s'est finalement pas révélée bien passionnante. Pourtant cela partait d'un bon postulat de départ, dans un univers Héroic-Fantasy, mais je pense que c'est vraiment trop axé jeunesse. Les intrigues n'en sont pas vraiment, les relations entre les personnages se devinent immédiatement, et le dénouement m'a laissé sur ma faim.

Les dessins sont très inégaux, j'ai beaucoup aimé les décors, les lieux, les bâtiments, mais les personnages et surtout leurs visages sont catastrophiques.

Le temps de lecture d'un tome ne dépasse jamais le quart d'heure, donc ça a le mérite de se lire rapidement. Vite lu, vite oublié. Cette critique concerne les 4 tomes car une critique par tome n'est pas vraiment possible tant il y a peu de choses à dire.

Ashrel est un jeune garçon qui vit avec son père adoptif une vie sans soucis, seule ombre au tableau, il a le don de redonner vie à tout ce qui est mort. Un don qui ne laisse pas indifférent quelques personnes qu'il croise. Entre amour naissant pour une princesse garçon manqué, voyage à dos de dragon, conspiration politique, le jeune garçon a de quoi perdre haleine.