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Critique de Clelie22


Une comédie, c'est quand le héros se marie à la fin. Une tragédie, c'est quand il meurt. Et quand il meurt au début, qu'est-ce que c'est ? Je ne sais pas mais, en tous cas, j'ai passé un agréable moment avec Jacques Lormeau, artiste-quincailler à Aix-les-Bains, mort depuis peu, âme errante faisant le bilan d'une vie à côté de laquelle il est passé.

Le style de Didier van Cauwelaert et l'humour qu'il met dans son récit m'ont fait passé un bon moment mais, ce que j'ai le plus apprécié, c'est la grande délicatesse avec laquelle il dévoile peu à peu les sentiments des personnages (pour improbables qu'ils soient). La femme de Jacques, en particulier, est un personnage étonnant. Cette ex-miss d'extraction modeste, devenue reine de la quincaillerie apparaît, au début, comme la peau de vache de service, comme une femme dominatrice, incapable de comprendre la fantaisie de son artiste de mari. Mais, peu à peu, une autre femme se révèle sous la carapace, femme touchante dont on comprend mieux l'attitude sévère.

Certains lecteurs semblent s'être ennuyés dans ce roman mais cela n'a pas été mon cas. Je me demandais toujours ce qui allait arriver à Jacques, où tout cela allait le mener (je n'avais pas de crainte de le voir mourir...). A tel point, qu'après avoir refermé le livre sur le mot de la fin, je me demandais parfois : "qu'est-ce qui va se passer ensuite ?" avant de réaliser que j'avais déjà fini ma lecture.
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