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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Lu avec un sentiment de trouble dans le genre : j'aurais dû m'identifier à la mère, je me suis identifiée au fils. J'ai l'âge de la mère, mais après tout, comme elle, j'ai eu celui du fils. Les garçons russes... nous fait retrouver la part la plus incandescente et la plus enfouie de notre adolescence ». Merci à 20 minutes (appli / web), qui a publié ce matin ma chronique sur Les garçons russes ne pleurent jamais, le jour de sa sortie.

Pourquoi faut-il lire ce livre ?

Parce qu'il relate l'histoire d'une famille parisienne, qui part faire une croisière sur la Volga de Moscou à Astrakhan : le père, la mère, l'adolescent en crise. Ils sont complètement à l'ouest avant le départ : partir vers l'est sera-t-il la solution ?

Ce parcours initiatique passe par la musique : c'est par la musique que le fils commence à se sentir moins étranger en Russie, et aussi par la musique que la mère et le fils peuvent chacun donner forme à leur univers intérieur, et accéder à celui de l'autre. Ces idées puissantes m'ont totalement embarquée.

L'adoption est un des sujets du livre, puisque l'adolescent, né à Astrakhan, a été adopté par un couple français. « Dans la vie normale, on connaît le début. Moi, je ne le connais pas », dit-il. Pour autant, y a-t-il besoin d'avoir été adopté pour entrer en crise à l'adolescence et sentir sa vie bloquée ? Bien sûr que non. Les contradictions de Sacha, entre vide intérieur et expériences ordaliques, famille bourgeoise et intuitions populaires, amour et rejet des parents, sont universelles.

Vous avez envie de le lire ? Et vous avez tellement raison ! En attendant de l'ouvrir, allez donc faire un tour sur Deezer, où vous trouverez une playlist qui reprend tous les titres qui émaillent le livre ; et sur YouTube, où vous trouverez la bande-annonce sur la chaîne de l'auteure. Bonne découverte !
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Antoine et Juliette ont adopté Sacha alors qu'il n'était qu'un bébé. Leur famille n'est plus ce qu'elle était. Sacha est un adolescent en pleine crise identitaire et entre Antoine et Juliette la complicité des débuts semblent s'être envolée. Ils ont organisé une croisière sur la Volga de Moscou à Astrakhan (La ville où Sacha est né). Ce voyage est-il ce dont ils avaient besoin?

L'auteure revient sur l'adoption, et toutes ses démarches, la rencontre, l'histoire de ce couple que forme Juliette et Antoine et qui semblait si uni, leurs souvenirs, la relation compliquée qu'ils ont avec leur fils, les incartades de Sacha, leurs sentiments face au jugement des autres... Ce livre c'est l'histoire d'une femme incomprise, c'est l'amour d'une mère pour son fils, un petit garçon qu'elle a tant choyé, dorloté mais qui est aujourd'hui angoissée, hyper protectrice et qui ne s'y prend pas toujours de la bonne manière mais qui fait de son mieux. C'est l'histoire d'un jeune homme en quête d'identité, qui cherche sa place, qui aime le rap dans ses écouteurs, qui préfère manger Mcdo plutôt que des spécialités russes, qui rêve de s'évader, qui s'enfonce à chaque pas un peu plus dans la délinquance... C'est l'histoire d'un couple qui s'est bien trop souvent négligé. Ce livre c'est également la Russie, ses paysages, ses villes, ses saveurs et ses senteurs, sa culture... Cette histoire nous parle de quête identitaire, de quête d'indépendance, de la difficulté d'être mère/parents, de la crise d'adolescence, d'intégration, de transmission, d'adoption... J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman immersif et très touchant.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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J'ai beaucoup aimé ce roman de voyage presque d'aventures de la famille de Sacha.  Comme l'indique la 4ème de couverture, la famille effectue ce voyage au coeur de la Russie pour aider Sacha à retrouver ses origines, ses racines et peut être ainsi traverser la crise identitaire de l'adolescent . Ce voyage permettrait aussi de resserrer les liens distendus entre le trio, que ce soit les liens filiaux ou les liens maritaux. C'est dire que ce voyage est une quête, une reconquête de l'amour et de la place de chacun dans la famille.
Que de découvertes dans ce roman ! Découverte d'un pays dans les yeux et les points de vie de nombreux personnages, les touristes, les guides, les locaux...et des modes de vie; découverte d'émotions et de liens internes à la famille; découverte du ressenti de Juliette, la narratrice du roman, la peur de perdre son fils adoptif et de son mari : elle sent les deux s'éloigner...Sacha, enfant adopté est la raison centrale de ce voyage et de ce roman. On découvre au fil du voyage et des souvenirs de Juliette la vie et le parcours de la famille depuis longtemps uniquement centré sur le jeune garçon, en pleine crise d'adolescence, existentielle et identitaire. Incompréhension générationnelle. Se heurte donc dans le roman les conventions et l'opposition, les chants traditionnels et le RAP, langue de Sacha. Seules paroles et pensées auxquelles il s'identifie, bientôt lien entre le monde extérieur et sa famille. 
L'écriture du roman elle même se déroule de façon harmonieuse, liant les différents mondes, passe de l'action à la réflexion, passe du rap à d'autres musiques, passe d'un monde olfactif, celui du café, celui de la peau, celui des odeurs en général... Ce roman touche le coeur des parents, des mères, des lecteurs, joue sur les sens : l'odeur, les faits, les sons...la langue de l'auteure rimant, rappant avec allégresse. 
C'est donc un roman sensible qui aborde un thème qui n'est pas convenu mais pas si rare. 
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J'ai lu « Les garçons russes ne pleurent jamais » de Valérie van Oost

… Juliette et Antoine ainsi que leur fils adoptif, Sacha, ont entrepris une croisière au fil de la Volga, de Moscou à Astrakhan. Ce voyage doit les ramener tous les trois sur les lieux mêmes où la procédure d'adoption s'est déroulée, il y a dix-sept ans…

Valérie van Oost nous invite à explorer la Russie, ses paysages, ses trésors historiques et culturels à travers l'histoire d'un couple perturbé face à leur enfant rebelle, en pleine crise d'adolescence.

Pour que Sacha puisse se construire psychiquement, ses parents ont décidé de réaliser avec lui ce retour aux sources. Depuis quelque temps déjà, leur fils leur mène la vie dure et fragilise leur relation.

Les trois personnages du roman jouent tous à quitte ou double. le couple qui bat de l'aile réussira-t-il à recoller les morceaux ? Sacha adoptera-t-il lui aussi ses parents adoptifs ?

Valérie van Oost réussit à décrire avec sensibilité et réalisme les doutes et les sentiments de Juliette et d'Antoine dont la vie gravite autour de leur fils et leur impuissance face aux affres de l'adolescence.

Pour tous les protagonistes, ce voyage chargé d'attentes provoquera le retour de sensations étranges et s'ouvrira sur une prise de conscience.

Un récit structuré qui s'installe dans la réalité de l'adoption, une écriture fluide et beaucoup de sensibilité dans ce roman.

Je remercie Valérie van Oost pour la lecture de son livre.

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😊 A la découverte de 😊
Les garçons russes de pleurent jamais de Valérie van Oost
Librinova

Merci à l'auteure pour sa proposition de service presse. Un livre qui me tentait bien et qui vient juste de recevoir le premier prix en catégorie roman du @Prix Littéraire des Mots d'Or.

Juliette et Antoine emmènent Sacha en Russie, le pays de ses origines où il n'a fait que naître avant d'être adopté par deux français. le joli bébé inespéré a laissé la place à un adolescent en pleine crise, ce voyage sera l'occasion de renouer les liens là où leur histoire commune a débuté.
Un voyage en famille qui porte en lui beaucoup d'espoirs: retrouver le dialogue avec leur fils et ressouder le couple qui s'est essoufflé avec le temps et les difficultés.

Un voyage qui replonge le couple dans le long et dur parcours de l'adoption. On y découvre, au grès des souvenirs de Juliette, les méandres de cette quête pour avoir le droit de devenir parent quand la nature vous le refuse. Un parcours semé d'embûches, de rencontres, d'interrogatoires où l'on doit prouver que l'on sera un bon parent et que l'on mérite de pouvoir fonder sa propre famille.
Cela nous renvoie à cette question toute bête : comment devient-on un bon parent? Lorsqu'il s'agit d'un enfant biologique, on se pose la question bien évidemment à un moment donné mais on n'a rien à prouver. Dans le cas de l'adoption il faut démontrer ses capacités sans cesse. Et pourtant, avoir un enfant nous apprend que rien n'est prévisible et que l'on apprend à être parent au fur et à mesure, on s'adapte, on corrige, on fait des erreurs aussi parfois.
Le parcours de l'adoption est long, bien plus long qu'une grossesse, et cependant on devient parent d'un coup: la bonne nouvelle tombe et quelques semaines après le bébé est là! Je me rappelle avoir échangé avec un couple qui avait adopté et qui me parlait de cette vie qui change du jour au lendemain, sans les neuf mois pour se préparer à accueillir le nouveau membre de la famille, un vrai bouleversement.

Puis le livre aborde les difficultés des parents avec leur petit garçon devenu adolescent. Des difficultés que peuvent rencontrer tous les parents, cet âge là étant particulièrement propice aux crises en tout genre. Mais ici plane le spectre de l'enfant adopté, déraciné.
On compatit pour cette mère déboussolée, désorientée, qui s'auto-flagelle à chaque incartade de son fils. Comment ce bébé avec lequel elle a noué un lien fusionnel dès leur première rencontre a pu à ce point s'éloigner.
En tant que maman, ce sujet me touche particulièrement et résonne en moi. Quelle maman n'a pas culpabilisé un jour face au poids du regard des autres qui voient en chaque bêtise de l'enfant l'incompétence de la mère. Comme si enfoncer encore plus la maman allait aider à solutionner une situation déjà tendue et compliquée. Cette capacité qu'ont les autres à juger et à se mêler de ce qui ne les regardent pas m'étonnera toujours. Dans ces cas là on a besoin de soutien, d'aide, de compréhension, mais sûrement pas d'un jugement moralisateur.

Ce livre nous parle aussi de Sacha et de ses difficultés. Il aime ses parents mais ne sait plus comment communiquer avec eux. Alors pour les protéger, les épargner, il se renferme dans ses jeux vidéos, dans le rap...
Les non dits et les problèmes de communication affleurent partout dans ce livre: entre Sacha et ses parents, entre Juliette et Antoine.
Si Antoine va chercher ailleurs ce qu'il ne trouve plus dans son couple, pour l'adolescent c'est très différent et beaucoup plus dangereux. Petit à petit il plonge dans la petite délinquance, par défi, par rébellion, sans prendre conscience des conséquences de ses actes.

Je pensais lire un livre simple sur un couple et leur fils en quête de ses origines, j'ai découvert un livre bouleversant qui aborde une foule de thématiques. Ce livre m'a parlé, m'a bousculé, m'a ému.
Je me suis attachée, et aussi identifiée, à Juliette. Cette femme qui a tout donné pour son fils, et qui est encore prête à tout pour lui. La maternité, biologique ou non, est un instinct puissant qui la portera tout au long de sa vie, des moments de partages de l'enfance aux difficultés de l'adolescence.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui ne cède pas à la facilité, qui ne nous offre pas de solutions superficielles ou toutes faites aux problèmes de cette famille. On vit avec eux les moments durs mais aussi les moments de grâce.
Une lecture pleine d'émotions et un joli coup de coeur ♥️.

Pour retrouver ce livre, c'est par ici https://www.librinova.com/librairie/valerie-van-oost/les-garcons-russes-ne-pleurent-jamais
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C'est une totale découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout Valérie van Oost et ne l'avais jamais lue. Je suis tombée sous le charme du titre, j'avais envie de voir ce qu'il pouvait cacher. J'ai trouvé le résumé intéressant il m'a donné envie de découvrir l'histoire de ce couple et de leur fils. En plus, il présume un voyage en Russie, et en période de confinement, un petit dépaysement fait du bien.

Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l'histoire, le résumé le fait déjà bien assez, cela risquerait de trop vous en dévoiler. J'ai fait la connaissance d'une famille, Juliette et Antoine, les parents, et Sacha, leur fils de dix-sept ans. Ils ont tous deux une bonne situation, et mènent une vie qui pourrait être tranquille si leur fils ne leur en faisait pas voir de toutes les couleurs. Il fugue, sèche les cours, il fume, boit, Juliette est désespérée. Elle se dit que cela pourrait être dû au fait que Sacha est un enfant qu'ils ont adopté quand il était bébé. Juliette et Antoine sont allés le chercher dans un orphelinat russe. Juliette a ainsi l'idée de partir en voyage avec Antoine et Sacha, pour lui faire découvrir la Russie et les lieux de son adoption. Ils vont pour cela faire une croisière sur la Volga qui va les mener de Moscou à Astrakhan. Mais Sacha ne s'intéresse pas tellement aux sites touristiques et veut aller voir là où les touristes ne vont pas. le voyage va être bien mouvementé, car cela n'empêchera pas Sacha de continuer à avoir le même comportement.

J'ai beaucoup aimé suivre cette famille. Ils m'ont très vite tous touchée. Je me suis très vite attachée à Juliette, cette maman qui se décarcasse et se découperait en quatre pour que son fils soit bien. Elle le fait bien souvent au détriment d'elle-même ou de son couple. Elle espère d'ailleurs que son couple va pouvoir de retrouver un peu pendant cette croisière car les liens se sont distendus avec Antoine. Celui-ci est un peu dépassé par ce qu'il se passe avec son fils et préfère s'effacer. Sacha est un jeune garçon blessé, en roue libre. Pourtant il a tout ce qu'il veut avec ses parents adoptifs, il n'est pas malheureux, mais il est perdu, et tombe dans les mauvais plans des copains, écoute de la musique forte, deale de la drogue, il mène sa propre révolution. Ce voyage va lui faire du bien, même si pour lui, il aurait été mieux à rester en France.

J'ai eu très vite envie de réconforter Juliette, de la déculpabiliser de lui dire qu'elle arrête de penser qu'elle est une mauvaise mère. Je me suis mise à sa place plus d'une fois et vraiment, je ne sais quelles auraient été mes réactions face à cet ado. J'ai beaucoup aimé la façon dont Valérie van Oost aborde les sujets, avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. Il y a en effet plusieurs sujets, celui de l'adoption, celui de l'adolescence et de ses contradictions, celui du couple, celui de la musique rap, celui sur le pays d'adoption. L'auteure délivre de très beaux messages à travers ces sujets, de l'amour bien sûr, des valeurs morales, l'amour pour ses enfants, la révolte d'un ado qui veut comprendre où sont ses racines, la résilience et la transmission des origines.
La musique prend une place très importante dans ce livre et j'ai beaucoup aimé. Sacha a toujours son casque sur les oreilles, de la musique qui lui parle avec des paroles qui ressemblent à ses pensées. J'ai beaucoup aimé ces moments où il partage avec sa mère sa musique, où elle fait attention aux paroles qui lui soufflent à l'oreille le mal-être de son fils. La playlist de tous les morceaux cités figure à la fin du livre et également sur Deezer où j'ai pu écouter et m'imprégner aussi de l'ambiance propre à Sacha. Ce n'est pas ce que j'écoute habituellement, mais il est vrai que les paroles sont fortes et portent des messages qui expliquent les pensées du jeune Sacha. Il va découvrir grâce à une rencontre avec un jeune Russe sur le bateau, le rap russe, loin des danses folkloriques que proposent les organisateurs de la croisière. J'ai aimé que l'auteure montre cette différence qu'il peur y avoir entre ce que le tourisme montre et ce qu'il en est vraiment dans le pays visité.
D'ailleurs, la Volga, la Russie, les régions traversées ont une place très importante. C'est un roman très visuel, les décors sont très bien décrits, avec beaucoup de finesse, sans apporter de lourdeurs à la lecture. J'allais regarder sur internet les différents lieux visités, c'est comme si j'y étais et j'ai beaucoup aimé. L'auteure retranscrit très bien les différentes ambiances, celle du bateau, avec les touristes, leurs visites programmées et consensuelles, et celle des quartiers des villes visités où les touristes ne vont pas, mais que Sacha veut voir, avec ses quartiers plus pauvres, la forêt. C'est un point important de ce livre que j'ai apprécié fortement.

Le style de l'auteure est très bon, fluide, les descriptions se mêlent à l'action, les sentiments sont très bien retranscrits. J'ai réussi à me mettre à la place des personnages et à ressentir leurs émotions bien que le choix narratif ne soit pas celui auquel je suis le plus sensible d'habitude. Tout est raconté à la troisième personne du singulier, et cela ne m'a pas dérangée, cela m'a permis de garder une certaine distance avec les personnages, distance qui n'est pas négligeable vu toutes les émotions traversées par les personnages. Comme je le disais plus haut, j'ai tout ressenti parfaitement, j'ai eu plus d'une fois l'impression de les regarder évoluer comme des amis, j'avais envie de tous les aider, leur remonter le moral, les consoler. C'était une lecture assez fusionnelle avec les protagonistes. J'ai aussi aimé la poésie des mots, des phrases.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui m'a permis de découvrir une nouvelle auteure, que je vais continuer à suivre. J'ai très envie de lire son précédent roman, « Hurler sans bruit », une histoire d'amitiés féminines dont le résumé me tente pas mal. Si vous ne connaissez pas encore Valérie van Oost, n'hésitez pas à le faire avec cette belle histoire. J'ai passé un très bon moment en compagnie de Juliette, Antoine et Sacha.

Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Bonsoir,

Il paraît que « Les garçons russes ne pleurent jamais » ! Je ne sais pas si c'est vrai mais en tous cas c'est le titre du nouveau roman de Valérie van Oost que je remercie beaucoup. Un thème difficile et assez dur ( et même plusieurs) est abordé dans ce roman, celui de l'adoption, de l'adolescence, de la recherche de ses origines, du fait d'être une bonne mère… Un couple décide d'adopter un enfant et adopte après une longue procédure un petit garçon d'un an Alexander ou Sacha en Russie. Ce jeune homme âgé maintenant de 17 ans mène une vie impossible à ses parents et en un dernier espoir la maman décide d'organiser une croisière en Russie pour remonter le fleuve jusqu'à la ville où ils ont adopté Sacha. Une remontée du fleuve mais aussi une remontée dans l'histoire de ce couple. Un roman prenant, qui nous pose plein de questions sur ces thèmes importants. J'ai beaucoup aimé.
Quatrième de couv. Sacha, 17 ans, fait exploser les règles, joue au funambule sur la crête de la délinquance, se cogne à son angoisse identitaire. Mais peut-il écrire la suite alors qu'il ne connaît pas le début ?
Pour partir à la découverte des racines de leur fils, adopté en Russie, Antoine et Juliette organisent une croisière sur la Volga. Comme un voyage de la dernière chance. Mais ce qui intéresse Sacha, ce n'est pas le folklore pour touristes que ses parents lui présentent. Ce qu'il veut découvrir, c'est l'autre face du pays avec ses immeubles soviétiques et sa jeunesse paumée.
Au fil des escales, des cités de Saratov aux rives de l'Oka, des rencontres qui révèlent le pays comme des poupées russes, Sacha embarque pour un véritable voyage initiatique. Ce périple de Moscou à Astrakhan permettra-t-il à Antoine et Juliette de renouer avec leur fils ? le couple abîmé par l'adolescence explosive de Sacha pourra-t-il se retrouver ?

Dans ces 400 coups où le beat du rap croise la pop russe et les berceuses cosaques, la quête d'identité désespérée d'un enfant affronte l'amour inconditionnel d'une mère. Une histoire poignante à la croisée du récit de voyage et du roman initiatique.
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