Une expression que je n ai encore jamais vue sur son visage se peint sur ses traits - je deviné qu'elle est encore hantée par cette vision.
Car la Brume attaque, corrompt, grignote tout sur son passage. Qui sait ce qui se passerait si nous commencions à en libérer encore davantage dans l’atmosphère?
« Il s’est avéré très vite que certains passeurs ne désiraient aucunement se plier à la volonté de la guilde. Ils rejetèrent ses règles et devinrent pirates. On entendit bientôt parler de bateaux sabordés, d’équipages massacrés et de passagers rançonnés, voire pire. Loués soient les dieux, l’existence de ces brigands est en général aussi courte que leur épée. »
Ma vie après le bouleversement, témoignage d’Eyphael, sanctuaire d’otis
J'ignore si les autres Soeurs ou Frères de Feu possédant ce don procèdent de la même manière. Peuvent-ils ignorer le monde des Morts? Aller directement là où ils ont envie d'être sans contrepartie à donner? Il existe si peu d'informations sur ce talent que je possède. Je me doute que je ne dois pas être la seule au monde, mais, parfois, c'est comme si c'était le cas. (Intissar)
Merci d’avoir pris ce risque. Merci d’avoir été là. Merci de rester à mes côtés. Un sourire illumine son visage.
Le feu consume, dévore. Son appétit va sans cesse croissant. Et si je ne resistais pas, je pourrais m'enflammer toute entière telle une torche à taille humaine.
L'esprit des hommes est ainsi fait que même à genoux, même défait, il ne renonce jamais à ses rêve de liberté.
Le symbole d'une magie qui m'est encore inconnue.
Fascinée, je tends le bras. Mes doigts frôlent la pierre.
Et je la ressens-cette chaleur, ce picotement sur ma peau.
Cette magie est étrangère. Intacte, cependant.
Irradiant une force...
Fini les raisins au goût sucré, les tomates juteuses, les olives qui produisaient une si belle huile ! Fini les fleurs embaumant la côte et les champs. Fini l'océan nourricier. Ce monde a perdu de manière irrémédiable une grande part de sa beauté, mon coeur en demeure brisé."
Après autant de mort et de destruction, voir des enfants jouer comme si nous ne nous trouvions pas dans un monde dévasté fait du bien.