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Critique de hanyrhauz


Lofoten. C'est un nom qui frappe l'imaginaire. Les confins du monde, des îles qui semblent si peu hospitalières. Sauf que ceux qui connaissent les boréales savent qu'il y est question d'aurores. Et de lumière.
Anna Boberg est peintre. Et prend rendez-vous tous les ans avec les îles Lofoten aux lumières changeantes. Mais c'est aussi, surtout, une femme de. Et elle a beau peindre comme personne, elle est l'épouse de son architecte de mari. Elle a beau fréquenter Sarah Bernhardt, la reconnaissance pour son travail tarde.

Je ne compte plus les livres autour de la notion de création au sein d'un couple que j'ai pu lire ces derniers mois. La conclusion est souvent la même : prendre le parti de l'isolement pour créer, quitte à perdre, quitte à ne plus rien recevoir. Mais faire le choix de la création. Anna Boberg fait le choix d'un nouvel an seule, face à la dureté de ces terres, de ce climat. le choix de la solitude pour un tableau qui saura rendre grâce à la magie de la lumière.

De la grâce, c'est ce que nous offre Sophie van der Linden avec Arctique solaire. C'est un livre comme un tableau. Par touches impressionnistes, on devine toute la vie de cette femme. Ce qu'elle aura sacrifié. Ce qu'elle aura reçu.

La forme courte, si elle m'attire de plus en plus, aura générait un peu de frustration cette fois. J'aurais aimé passer plus de temps avec cette artiste, son histoire, les rencontres qui ont forgé sa vie. Ne serait-ce que le lien tissé avec Sarah Bernhardt aurait pu être toute une partie.
Pour autant, je ne peux que vous conseiller ce texte, qui même s'il est un peu court, se dote de bien d'autres qualités.

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