AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les cinq rubans d'or (8)

L'histoire de l'humanité n'est et n'a jamais été qu'une succession... un cycle de différenciations suivies de la fusion intime des sujets survivants pour en revenir à l'uniformité.
Commenter  J’apprécie          244
Allez, ça suffit maintenant, lâchez-moi ou je mets du bromure dans votre nourriture jusqu'à ce que vous ne puissiez plus distinguer une femme d'un diplodocus.
Commenter  J’apprécie          232
Paddy engloutit son déjeuner en grommelant et vida le pot de liquide chaud sous le regard du Shaul souriant.
— Et qu'est-ce qui me vaut ce rictus sournois ?
— Tout simplement le fait que vous semblez apprécier notre petit potage.
Paddy reposa le bol, toussa et cracha par terre.
— Espèce de démon ! En rompant les ponts avec la Terre, ta tribu a décidément perdu toute décence. Si j'étais à ta place, tu crois que je te donnerais à manger des cadavres fraîchement déterrés, moi ? Hein ?
— La viande, c'est de la viande, observa le Shaul en ramassant les couverts. Les Terriens font bien des manières pour pas grand chose.
Commenter  J’apprécie          220
"- J'ai entendu dire qu'ils mangeaient de l'homme et avec délectation, encore.
- Et pourquoi pas ? poursuivit Fay d'un ton funèbre. Les Terriens mangent bien du cochon, ce qui leur ressemble assez"
Commenter  J’apprécie          200
— Ça ne peut pas être aussi facile, reprit Paddy en essuyant la sueur qui ruisselait sur son front. Il y a sûrement un piège quelque part.
— Impossible, répéta Fay en surveillant les environs par le hublot de côté. Et pourtant si. Nous ne sommes pas suivis. Personne ne sait seulement que nous sommes venus ici.
Paddy se laissa tomber dans un fauteuil avec un grand soupir.
— Si seulement nous avions quelques ennuis, ce serait moins éprouvant pour mes pauvres nerfs. J'aurais au moins l'impression que nous avons chèrement gagné notre butin.
Commenter  J’apprécie          190
- Argh ! s'écria Paddy. Pas étonnant que vous ne vous soyez jamais mariée. Je plains de tout mon cœur l'homme qui épouserait une telle chipie. Qui voudrait de vous avec vos manières autoritaires ?
- Ah vraiment ? Elle eut un sourire tordu. Vous pensez vraiment ce que vous dites, Paddy Blackthorn ?
- Une chose est sûre, reprit Paddy, c'est que moi, en tout cas, je me garderais bien de toucher à un choléra comme vous. Je boirais nuit et jour pour oublier.
- Nous sommes faits pour nous entendre, railla-t-elle.(Fay)
Commenter  J’apprécie          100
- Voici la banque, dit Fay avec un mouvement de tête en direction d'une sorte de clocher de marbre rouge cannelé et incrusté d'argent. Et vous voyez ce comptoir, là, sur le côté ? C'est ce qui tient lieu de salle des coffres. On n'a même pas besoin d'entrer dans le bâtiment.
- Ça ne peut pas être aussi facile, fit Paddy, tout bas.
- C'est impossible, renchérit Fay. J'ai la même impression. Comme si la ville entière n'était qu'un signal d'alarme géant, un piège monumental... Cette tour rouge en spirale n'est peut-être qu'un appât pour les Paddy Blackthorn et les Fay Bursill.
Commenter  J’apprécie          80
Fay déchiffra l'enseigne qui ornait l'entrée d'une longue arcade.
- Auberge de Slettevold, voilà qui sonne bien. Nous n'aurons pas volé un bon bain et de la nourriture fraîche.
- Ha ! Paddy éclata de rire. Voilà qui n'est pas pour nous petite dame. Nous sommes des terriens. On ne nous laisserait même pas passer la porte.
Commenter  J’apprécie          20




    Lecteurs (150) Voir plus




    {* *}