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Critique de RosenDero


Ce troisième tome avance lentement mais inexorablement pour arriver à la date fatidique du 22 avril 1915. En ce jour, le désormais capitaine Fritz Haber lance pour la première fois une attaque au chlore sur les tranchées françaises. le nuage, porté par un vent favorable espéré depuis des semaines par le grand chimiste, sème la mort sur son passage.

Je ne sais pas ce qui est le plus effarant dans ce tome au sous-titre évocateur : l'attitude de Haber et de quelques autres, prêts à jouer les dératiseurs sur leurs semblables, ou celle des "vrais" militaires ne jurant que par les canons et les obus. Comme s'il y avait une bonne ou une meilleure façon de tuer un humain.

Albert Einstein et Romain Rolland sont les seuls, sur la fin du tome, à sembler avoir l'esprit clair. La critique va bon train, et l'on désirerait que leur discussion dure encore un peu ! La fin est un peu abrupte mais permet de redonner un petit peu d'espoir en l'humanité. Même si la montée inexorable de l'antisémitisme laisse prévoir le pire.
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