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Critique de Didili


Je reprends mon souffle après ces 690 pages menées tambour battant au côté du Sergent Arthur Bowman ! Lu sans ennui aucun j'ai vraiment apprécié cette quête humaine à travers les continents.

Et puis c'est aussi la première fois que je rencontre l'auteur en cours de lecture, je me trouvais à la page 339 au bord de la diligence de la Butterfield Overland Mail en Amérique au départ de Saint-Louis !

Ce fût très sympa d'indiquer à l'auteur où j'en étais et d'écouter lire le début du chapitre de ma lecture et de m'assurer que nombre de détails de son livre sont véritables ! Là il s'agissait du règlement à l'intérieur des diligences.

On passe d'un continent à l'autre et on découvre le 19ème siècle à travers les yeux du sergent. Loin d'être un enfant de coeur le sergent Bowman n'aura de cesse de retrouver le meurtrier de cet homme découvert dans les égouts de Londres, d'autant plus que c'est lui que la police considère comme coupable.

Coupable, il l'est d'emblée et à sa manière. En effet ses choix n'ont pas toujours été équitables et pacifiques...

Alors, il va se lancer corps et âme dans une quête humaine pour retrouver les soldats qui comme lui ont fait parti d'une vaste machination qui les aura tous en quelques sorte détruits....

Tous sont potentiellement des meurtriers, même Bowman ... Tous sont à la fois bourreaux et victimes de la cupidité humaine.

Difficile pour moi de résumer un tel ouvrage, si complet et intéressant, extrêmement bien documenté sur les grands bouleversements de ce siècle à travers les continents.

On traverse le 19ème siècle et on traverse l'océan et aussi l'Amérique ! On se perds dans les bas fond de Londres, on s'inquiète et on frémit dans la jungle Birmane... On navigue, on galope, on se repose peu, on s'inquiète, on se tourmente et parfois on semble trouver la paix en lisant et en écrivant ...

On rencontre des personnages, des communautés, on visite des lieux toujours plus à l'ouest, on emprunte mille moyens de locomotions et on chevauche solitaire les grands espaces américains à la recherche d'une terre vierge et riche !

Arthur Bowman m'a d'emblée charmé, avec ses cicatrices, ses traumatismes. Il ira jusqu'au bout de lui-même, il se métamorphosera en un autre, plus humain assurément !

Merci Antonin Varrene de m'avoir littéralement embarqué avec vos Trois mille chevaux vapeur ! A la conquête de l'ouest et même bien davantage, à la reconquête d'un homme.

Je ne peux que vous conseiller fortement cette lecture grisante,
cette chevauchée fantastique à côté d'un homme ayant traversé
mille tempêtes et tornades pour trouver peut-être, enfin, la paix...


Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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