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EAN : 9782226256102
560 pages
Albin Michel (02/04/2014)
  Existe en édition audio
4.06/5   477 notes
Résumé :
Birmanie, 1852. Arthur Bowman, sergent de la Compagnie des Indes orientales est choisi pour accomplir une mission secrète durant la 2e guerre anglo-birmane. Mais l’expédition tourne mal et les hommes sont capturés et torturés pendant plusieurs mois. Seuls dix d’entre eux en sortiront vivants.

Londres, 1858. Alors qu’il se noie dans l’opium et l’alcool, luttant avec ses fantômes, Bowman découvre dans les égouts le cadavre d’un homme mutilé. La victime ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (127) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 477 notes
1852. le sergent Bowman, de la compagnie de la East India House, est envoyé en mission secrète avec quelques hommes sur une rivière birmane. La mission tourne mal, les Anglais sont faits prisonniers des Birmans, affamés, torturés. Quand ils seront libérés, ils ne sont que dix, les plus coriaces, à avoir survécu.

1858. Londres, en pleine canicule, déborde de ses propres déjections. Bowman n'est plus que l'ombre de lui-même, et occupe, lorsqu'il n'est pas trop ivre, le poste de surveillant dans les rues de la capitale anglaise. D'ailleurs on se demande comment il marche encore, cet ex-sergent, dont le corps mutilé reste marqué par les mois d'enfer de sa captivité. Il passe une énergie folle à tenter de s'oublier, entre l'alcool qu'il boit et l'opium qu'il fume pour occulter ses cauchemars qui le ramènent quelques années plus tôt, dans l'atmosphère humide et chaude de sa cage birmane.

Un cadavre est retrouvé dans les égouts londoniens par un gamin des rues. La position du corps, les mutilations... Pour Bowman, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, c'est l'un de ses compagnons d'infortune qui a fait le coup. Et il faut l'arrêter. Et pour cela, il faut découvrir ce que chacun des dix survivants est devenu.



Trois mille chevaux vapeur se situe au carrefour du roman d'aventure, du western (si, si !), du thriller, de la quête personnelle et de l'histoire d'amour. J'ai bien conscience que dit comme ça, on a l'impression d'un mélange pas très ragoutant, et pourtant ! Pourtant ce cocktail est sacrément réussi. Antonin Varenne dresse le portrait d'un Bowman plus vrai que nature qui, partant à la recherche d'un meurtrier, finira par se trouver lui-même. Mais pour ça, il lui faudra errer comme une âme en peine en Angleterre, traverser l'océan sur un paquebot qui va à la vitesse de trois mille chevaux-vapeur, et parcourir plus de la moitié des Etats-Unis, un continent en construction, peuplé de chercheurs d'or, de militaires, d'idéalistes, et d'Indiens rendus fous par la perte de leur identité et de leur territoire.

Au-delà de Bowman qui est un anti-héros très crédible, Antonin Varenne dresse toute une belle galerie de personnages secondaires qui côtoieront plus ou moins longtemps le sergent, dont celui d'une femme forte et libre. J'ai particulièrement apprécié le côté "exotique" des aventures de Bowman, ce monde en construction, en pleine mutation, qu'il traverse. Avec un sens du dosage très sûr, Varenne nous propose un meurtrier, un justicier, de l'action, des fausses pistes, de l'utopie, des grands espaces, de l'amour, des indiens et des pistes solitaires sous la lune, de la rédemption.

Bref, je vous invite fortement à parcourir le monde à la vitesse de Trois mille chevaux-vapeur ! Pour ma part, j'ajoute Antonin Varenne à ma liste des auteurs à suivre !
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Ce livre figurait depuis quelques semaines dans mon pense-bête et c'est une amie libraire, "Babéliote" à ses heures, qui finit par me convaincre que je devais absolument me le procurer. Je dois aujourd'hui l'en remercier.

Antonin Varenne, retenez bien ce nom.
Si vous aimez l'aventure, le dépaysement et les grandes chevauchée, avec une pointe d'action et de suspense, ce livre est pour vous.
De la jungle Birmane aux grands espaces de l'ouest américain, en passant par les faubourgs de Londres et l'Angleterre du 19è siècle, nous suivons donc le périple d'un soldat de l'armée britannique.
Le sergent Arthur Bowman.
Prisonnier, torturé et mutilé, il est libéré avec une poignée de ses hommes, rescapés du conflit anglo-birman.
Tourmenté, cherchant le réconfort dans l'opium et l'alcool dans une Angleterre en proie à une grande sécheresse où règnent la misère et la folie, il se voit bientôt soupçonné d'un crime atroce.
Ce crime n'est pas sans lui rappeler certaines choses qu'il à vécu en captivité. Il décide donc, autant pour prouver son innocence que pour mettre un terme à une série de crime, de mener l'enquête et de poursuivre celui qu'il soupçonne jusque dans le Nouveau Monde.
Tantôt chasseur, tantôt chassé il mène un combat contre ses vieux démons, pour sa dignité et rétablir la vérité.
Lui, qui pense connaitre le coupable, n'est pas au bout de ses surprises.
Antonin Varenne à du talent.
Il y a tant de détails, ce livre est... lent, mais pas... long
Chaque scène, chaque paysage y est décrit avec précision, on vit l'histoire de cet homme au même rythme que lui, on l'accompagne dans son voyage, on lutte avec lui contre ses fantômes, on s'enivre avec lui, on se réveille à ses cotés...
Croyez moi, l'auteur qui réussit ce pari là, est un grand écrivain.
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Trois mille chevaux vapeur ? Plutôt 3000 heures de torture dans la forêt birmane, 3000 odeurs infâmes pendant la sécheresse à Londres, 3000 km de chevauchée dans le Far West américain... Sans oublier les 9 survivants de l'unité d'Arthur Bowman après la guerre anglo-birmane de 1852, les 6 crimes barbares commis par un de ces hommes, les 2 héros en quête de rédemption et la cinquantaine de personnages secondaires, plus réussis et attachants les uns que les autres !

J'ai lu dans les critiques déjà en ligne que la force de Trois mille chevaux vapeur venait du mélange des genres et je ne peux que rejoindre ce point de vue : tantôt roman d'aventure, tantôt polar, tantôt histoire d'un traumatisme, tantôt western, arrosé de beaucoup de whisky et de cauchemars, mais aussi d'une once de psychologie et de romantisme, et de pas mal d'amitié virile et de paysages sauvages, ce roman est tout aussi déroutant qu'il est beau...

L'histoire est rude : lors de la guerre anglo-birmane, le sergent Arthur Bowman et ses hommes ont été capturés et torturés. Neuf sont revenus. Mais dans quel état, mental aussi bien que physique. Des années plus tard, Bowman n'est toujours pas remis et vivote à Londres, à coup de bagarres, d'opium ou de gnôle. Jusqu'à ce qu'un crime horrible le tire de sa torpeur. Car ce crime porte la marque de la forêt birmane, des tortures que lui et ses hommes ont subies là-bas. Voulant arrêter le meurtrier, il s'engage donc dans une grande quête.

Le sergent Bowman est un héros, ou plutôt un anti-héros, réaliste et attachant. Il est certes brutal, alcoolique, un peu fou et très solitaire, mais surtout volontaire, humain, courageux, honnête et très bon. Il évolue au fil du livre, du temps, de ses rencontres, de ses rêves et de ses lectures et m'a donné envie de lire Thoreau, d'aller nager dans le lac Tahoe et d'aider autant que possible les gens autour de moi. Alors, même si j'ai trouvé par moments qu'il y avait quelques longueurs, je suis heureuse d'avoir fait cette belle rencontre.

Challenge Pavés 2015/2016 : 4/xx
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La Birmanie a connu plusieurs assauts et conquêtes mais en 1852, une seconde guerre mis ce pays à la discrétion des anglais.

C'est dans ce contexte de guerre, qu'Arthur Bowman est mandaté par la Compagnie des Indes Orientales pour une mission secrète avec ses comparses. Cela ne se passe pas tout à fait comme prévu, ils sont faits prisonniers par les Birmans et seuls 10 survivront.

Déjà bien avant leur captivité, cela a été le début d'une véritable épopée pour lire ce livre… en effet, il m'avait été fortement recommandé, me poussant aux antipodes de mes goûts littéraires habituels. Lorsque je l'ai trouvé en livre de poche, j'étais toute emballée après avoir reçu tant d'arguments convaincants….mais je ne réalisais pas ce qui m'attendait…. Fleur colchique dans les prés…en Birmanie….

Et puis une promesse, même si c'est pour une lecture cela reste pour moi… un engagement….moral !

Il y a quelques mois me voilà donc embarquée en Birmanie avec Bowman et ses hommes, à bord d'un vieux greement où la mort, la cruauté, sont là à chaque instant, les conditions de vie sont inhumaines. Cela pue la sueur, la testostérone, il y a des cadavres partout, je ne sais pas où je vais, je me prends les pieds dans les mots, bastingage, garnison, enfield, licol, cipayes, aussières.

Alors, pour ne pas tomber par-dessus la jonque, j'ai abandonné Bowman et ses colistiers à leur triste sort….

Non décidemment un roman, une histoire plus que jamais pour un « mâle », ;))) pas pour Fleur !....j'étais…désarçonnée !!!

Enfin, promis, juré, craché, pas très élégant pour une femme vous me direz, mais dans cette histoire de cow boys, pour tenir il faut avoir du caractère, j'ai repris ma lecture au moment de la canicule et là Bowman est revenu de Birmanie et vit en Angleterre. Pour oublier son passé et ses horreurs, il boit et se drogue à outrance.

Et puis au fil des pages, je rentre dans l'histoire et m'attache au personnage de Bowman dans sa quête d'un tueur qui pourrait se trouver parmi la liste des 10 survivants de Birmanie. Il sillonne l'Angleterre s'en va traverser l'Amérique à sa recherche.

J'en suis arrivée à suivre ses miles parcourus sur une carte des US accrochée au mur chez moi, je suis complètement dans l'histoire. Il lui arrive des tas de péripéties, de rencontres, des retournements de situations, je me crois dans les Mystères de l'Ouest…. L'auteur décrit tellement bien les contrées qu'il traverse, la personnalité de ce héros, que je finis par imager Bowman dans mon esprit ! un véritable cow boy que rien ni personne ne peut arrêter, en quête de vérité, un homme solitaire, indépendant, qui peut survivre au désert américain, après ce qu'il a vécu. C'est un vrai guerrier, rusé, intelligent, droit dans ses bottes, un homme de troupes aussi, viril, généreux, qui n'a qu'un seul but : comprendre et aller jusqu'au bout de son objectif, pour laver son honneur, fuir ses démons.

3000 chevaux vapeurs regorge de surprises, d'aventures, de rebondissements, d'émotions, c'est plusieurs histoires dans cette histoire.

Alors oui l'ascenseur émotionnel est monté un max, je me suis parfois empourprée, j'ai aimé quand Mary, la femme du pêcheur lui a nettoyé ses cicatrices…., sa rencontre avec le prêcheur Peevish, j'ai aimé Madames Desmond, une histoire d'amour profondément romantique, vraie ; la tendresse qui se dégage de cette écriture à la fin du roman, d'une autre époque certes, mais j'ai adoré, je m'y suis presque crue…. à ses côtés….

Il a été mon héros Bowman, un homme sans visage, mais pourtant si authentique.

Au début de cette aventure chevaleresque, livresque, renverser la vapeur avec moi, c'était loin d'être gagné….

C'est la prouesse d'écriture d'Antonin Varenne, certes j'ai lu cette histoire, mais je l'ai surtout VECUE..... ;)
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Trois mille chevaux vapeur est un roman inoubliable, un roman d'aventure comme on n'en fait plus et une véritable expérimentation sensorielle.

Oui, c'est un voyage à travers le monde tout autant qu'un voyage intérieur, un roman qui fait appel à tous vos sens et toute votre sensibilité.

Découpé en trois parties se déroulant sur plusieurs années à partir de 1852, cette aventure nous mène de la Birmanie (un passage du récit plein de sons, de bruits et de fureur), au Londres de la grande canicule (un passage tout en odeurs) pour se terminer dans l'Amérique naissante (terre des grands espaces, vision panoramique).

Quand on y rajoute un personnage principal d'une telle épaisseur qu'on a littéralement l'impression de le toucher (tout autant qu'il nous touche) et des dialogues tellement forts qu'ils résonnent longuement à nos oreilles, on sent très vite que ce livre a le goût des expériences mémorables.

Et si, en plus, j'insiste sur le fait que l'auteur possède un talent unique pour titiller notre sixième sens qu'est l'imagination, vous aurez compris pourquoi je parle d'expérience sensorielle.

A la croisée des chemins du western, du roman de guerre, du polar et de l'aventure intérieure, cette histoire est d'une profondeur rare. le genre de récit immersif dont on ne peut (on ne veut) se détacher.

Fascinant, dépaysant, prenant, émouvant, violent, le roman est tout ça à la fois (et tellement plus encore). Difficile de trouver mes mots pour exprimer à quel point les mots de l'auteur m'ont marqué.

Sa plume est si expressive, son récit si crédible, les sentiments exprimés si forts que cette aventure humaine prend vite des dimensions d'épopée, à une période charnière de notre histoire où elle bascule vers notre société moderne.

Antonin Varenne prend son temps, tout au long de ces 550 pages, pour nous conter son histoire. Pourtant, à aucun moment, on ne sent poindre le moindre ennui tant l'action qui se déroule sous nos yeux (à travers nos sens) prend une dimension épique, en restant au plus proche de l'humain.

Parce qu'il faut parler de cet inoubliable personnage principal. Un homme dur et violent, une vraie brute, qui va se lancer à la poursuite d'un assassin, de ses fantômes et d'une hypothétique rédemption. Un personnage complexe, à la fois effrayant et bouleversant. Un personnage en pleine transformation, à l'image de l'époque qu'il vit.

Je n'aime pas lancer les mots à la légère. J'insiste pourtant : ce roman, d'une profondeur romanesque et psychologique étonnante, loin de tomber dans la facilité tout en restant vraiment accessible, est inoubliable. Un véritable et sombre bijou.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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critiques presse (1)
LesEchos
08 avril 2014
La littérature à trois mille à l'heure.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
Sa tête tomba en arrière dans la main de l'homme. Les muscles du cou ne la soutenaient plus, Arthur sentait le crâne peser dans sa paume. Elle le regardait toujours.
Trop jeune pour arriver à partir en paix ; la peur, plus forte que tout, de crever seule sans savoir pourquoi.
- Je peux rien faire pour toi, petite.
Son coeur battait encore et elle le suppliait, avant qu'elle ne puisse plus entendre, de dire quelque chose. Bowman approcha sa main de son visage. La jeune fille, voyant les doigts se poser sur ses yeux, eut un sursaut de panique.
- Chhh. C'est pas moi qu'il faut regarder. Faut pas avoir peur. C'est ton moment, petite. Respire. Y a plus rien d'autre. Juste encore un peu d'air.
Son corps se détendit. Sa poitrine se souleva lentement, puis Arthur sentit sur sa main l'air expulsé de la bouche, un petit souffle tiède, qui s'arrêta(...)
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Fin juin, la température avait continué de grimper et la Tamise s'était épaissie au point de devenir une lente coulée de lave putride. Les déchets des usines, déversés dans les mêmes égouts ou directement sur les berges, s'accumulaient en nappes noires et grasses. Les rejets des abattoirs flottaient à la surface du fleuve solidifié. Des carcasses de vaches et de moutons, engluées dans la boue, passaient lentement devant le nouveau Parlement de Westminster.

Les pattes des squelettes pointaient en l'air comme sur un champs de bataille abandonné et des corbeaux venaient s'y percher.

Il fallait une demi-journée pour que les cornes d'un bœuf, à l'horizon du pont du Lambeth, passent sous les fenêtres de la Chambre des Lords et disparaissent sous le pont de Waterloo.

On prétendait qu'à certains endroits on pouvait traverser le fleuve à pied.

Le 2 juillet, la chaleur fut sans égale et la ville tout entière recouverte par l'odeur d'un gigantesque cadavre.
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Le cynisme commercial des Américains n'a rien à envier aux Britanniques. Les planteurs vendent les enfants de leurs esclaves à d'autres grands propriétaires comme des chevaux ou des bœufs, mais il y a derrière cette cruauté une autre logique que la valeur marchande des Noirs. Ils séparent les familles pour s'en protéger. Les Noirs sont dix fois plus nombreux que les Blancs. Les bourgeois de la Nouvelle-Orléans ont beau considérer comme naturel le milieu dans lequel ils ont grandi et été élevés, ils savent que quelque chose ne va pas. Aucune culpabilité, non. Mais des doutes sur la pérennité de leur système, formidable chaudron de richesses. Une faille dans leur raisonnement, qui teinte cette ville humide et chaude d'une atmosphère de menace.
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Fuir le sommeil n’était plus possible. Bowman tournait en rond, luttant contre les souvenirs qui pullulaient sur son ennui comme les vers sur une gangrène. Les douleurs des cicatrices revenaient, son dos se voûtait, ses jambes pliaient sous son poids quand il marchait jusqu’à China Court, serrer les poings lui faisait mal. Bowman n’avait pas compris à quel point la routine, cette discipline quotidienne depuis cinq ans qu’il travaillait à la brigade, le faisait tenir debout.
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Le siège de la Compagnie était un bâtiment arrogant, mais pas un palais ni un fort. Des bureaux, des actionnaires, des administrateurs et leurs clercs. Regardant passer dans le hall ces employés zélés, Bowman eut un sourire mauvais. Il était le seul à porter ici le véritable uniforme de la Compagnie. Parce qu'il fallait bien, au bout des bras de l'East India étendus sur le monde, des doigts sales comme le sergent Bowman pour amasser ses richesses.
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Vidéo de Antonin Varenne
Extrait de "La Toile du monde" d'Antonin Varenne lu par Julien Defaye. Editions Audiolib. Parution le 13 février 2019.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/la-toile-du-monde-9782367628257
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