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Critique de CherryHitomie
« Debout les morts » est ma première rencontre avec Fred Vargas. Libraire de profession, on me demande régulièrement si cette auteure s'est décidé à sortir un nouveau roman. J'ai fini par être intriguée par cette écrivaine visiblement très attendue de son public donc je me suis laissée tenter.
Marc, historien médiéval fauché, décide de louer une grande maison délabrée avec son oncle, ancien flic pourri à la retraite, et deux autres collègues historiens qu'il connaît de loin et qui sont eux aussi en galère financière. L'un est spécialisé dans la guerre 14-18, l'autre dans la préhistoire.
Un matin ordinaire Sophia Siméonidis, leur voisine, découvre qu'un hêtre est venu prendre racines dans son jardin pendant la nuit. Si elle est profondément intriguée, son mari n'en a rien à faire. Pour se rassurer, elle demande à ses quatre nouveaux voisins de bien vouloir creuser sous l'arbre, contre rémunération, afin de s'assurer que rien ne s'y cache (trésor ou cadavre ?). Rien d'anormal, la voilà rassurée. Et c'est là que Sophia disparaît après avoir reçu une mystérieuse carte postale d'un ancien soupirant éconduit.
Le roman ne fait que 300 pages environ mais que cette lecture fut longue … Les personnages ne sont pas approfondis, à peine ébauchés, et pourtant caricaturés. Les quatre colocataires sont constamment ramenés à leur profession/spécialisation, comme s'ils ne pouvaient pas exister au-delà de leur passion pour une certaine période historique, que ce soit dans leur manière de s'exprimer ou dans leur comportement.
Le style est volontairement absurde mais je n'ai pas accroché. Si certains lecteurs y voient de l'humour, personnellement je suis passée à côté. L'écriture est basique et tout sauf fluide. L'intrigue se perd, se raccroche parfois aux branches, certes il y a des rebondissements mais l'enchaînement se fait mal, de manière trop grossière. Par exemple Alexandra, nièce de Sophia littéralement tombée du ciel, qui vient relancer l'enquête qui est au point mort. Alexandra qui a un comportement étrange et qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire quand on fait partie des suspects, au point qu'on a envie de la voir derrière les barreaux pour être sûr qu'elle se tiendra enfin tranquille et ne brouillera pas les pistes. Je n'aurais pas parié un centime sur le véritable coupable et c'est peut-être là qu'est le problème. Impossible de se faire son propre scénario, d'essayer de rassembler les pièces du puzzle pour trouver nous-même le coupable avant la grande révélation tant l'auteur nous perd. Impossible de suivre un vrai raisonnement et les indices tombent parfois du ciel (comme le message écrit dans la poussière accumulée sur une voiture). J'ai vraiment eu du mal à aller au bout et à résister à l'envie de sauter des passages pour en finir plus vite.
Peut-être n'ai-je pas choisi le bon livre pour ma première expérience avec Mme Vargas mais je ne peux pas dire que « Debout les morts » m'ait donné envie de fureter dans les autres ouvrages de cette dame.
Marc, historien médiéval fauché, décide de louer une grande maison délabrée avec son oncle, ancien flic pourri à la retraite, et deux autres collègues historiens qu'il connaît de loin et qui sont eux aussi en galère financière. L'un est spécialisé dans la guerre 14-18, l'autre dans la préhistoire.
Un matin ordinaire Sophia Siméonidis, leur voisine, découvre qu'un hêtre est venu prendre racines dans son jardin pendant la nuit. Si elle est profondément intriguée, son mari n'en a rien à faire. Pour se rassurer, elle demande à ses quatre nouveaux voisins de bien vouloir creuser sous l'arbre, contre rémunération, afin de s'assurer que rien ne s'y cache (trésor ou cadavre ?). Rien d'anormal, la voilà rassurée. Et c'est là que Sophia disparaît après avoir reçu une mystérieuse carte postale d'un ancien soupirant éconduit.
Le roman ne fait que 300 pages environ mais que cette lecture fut longue … Les personnages ne sont pas approfondis, à peine ébauchés, et pourtant caricaturés. Les quatre colocataires sont constamment ramenés à leur profession/spécialisation, comme s'ils ne pouvaient pas exister au-delà de leur passion pour une certaine période historique, que ce soit dans leur manière de s'exprimer ou dans leur comportement.
Le style est volontairement absurde mais je n'ai pas accroché. Si certains lecteurs y voient de l'humour, personnellement je suis passée à côté. L'écriture est basique et tout sauf fluide. L'intrigue se perd, se raccroche parfois aux branches, certes il y a des rebondissements mais l'enchaînement se fait mal, de manière trop grossière. Par exemple Alexandra, nièce de Sophia littéralement tombée du ciel, qui vient relancer l'enquête qui est au point mort. Alexandra qui a un comportement étrange et qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire quand on fait partie des suspects, au point qu'on a envie de la voir derrière les barreaux pour être sûr qu'elle se tiendra enfin tranquille et ne brouillera pas les pistes. Je n'aurais pas parié un centime sur le véritable coupable et c'est peut-être là qu'est le problème. Impossible de se faire son propre scénario, d'essayer de rassembler les pièces du puzzle pour trouver nous-même le coupable avant la grande révélation tant l'auteur nous perd. Impossible de suivre un vrai raisonnement et les indices tombent parfois du ciel (comme le message écrit dans la poussière accumulée sur une voiture). J'ai vraiment eu du mal à aller au bout et à résister à l'envie de sauter des passages pour en finir plus vite.
Peut-être n'ai-je pas choisi le bon livre pour ma première expérience avec Mme Vargas mais je ne peux pas dire que « Debout les morts » m'ait donné envie de fureter dans les autres ouvrages de cette dame.
