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Critique de JIEMDE


On ne peut pas dire que je sois fan des romans graphiques, faute probablement d'une culture suffisante du genre pour les apprécier et les différencier. Mais une fois n'est pas coutume, j'ai plutôt aimé Les Quatre fleuves, avec les textes de Fred Vargas et les illustrations d'Edmond Baudoin.

L'histoire est une novella polardesque. Forcément. Une histoire de jeune un peu paumé et marginal, embarqué par un pote dans un braquage qui tourne mal et dont les conséquences vont conduire au crime. Et à la fuite.

Un jeune issu d'une fratrie de quatre garçons vivant avec leur père. Enfin leur père… Chacun sait qu'il n'est le père que de l'un d'entre eux. Mais personne ne sait lequel. Et ça ne les empêche pas de vivre et de contribuer au grand oeuvre de leur père : l'érection dans le jardin d'une reproduction de la fontaine romaine des quatre fleuves, en capsules et canettes métalliques colorées.

C'est simple et crédible, et une fois habitué à la singularité du trait délibérément sombre de Baudoin, on commence çà goûter à ses apports au texte et à la façon dont il illustre parfaitement les tourments des différents personnages.

Et si la restitution visuelle de Danglard colle parfaitement à l'idée projetée par les romans, il en est tout autre pour Adamsberg que j'ai trouvé nettement moins réussi. Reste quelques aphorismes délicieux, raisons suffisantes pour me faire revenir encore et toujours vers Vargas.

« On ne peut plus lire ?
Non
On ne peut pas dormir ?
Non
J'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.
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