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Critique de alouett


Dix ans après L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas ressort Adamsberg de ses tiroirs et poursuit la construction méthodique de ce personnage débonnaire pour lequel j'ai beaucoup d'affection.

Pourtant, j'ai longtemps été déstabilisée à la découverte de l'ouvrage. Car si l'on découvre aisément les rouages de cette nouvelle intrigue, il nous faudra attendre avant qu'Adamsberg s'installe réellement dans le récit.

En effet, c'est par l'intermédiaire de Camille Forestier – « la petite chérie » comme se plait à la nommer tendrement Adamsberg – que l'on va avancer à l'aveugle dans la découverte des agissements d'un homme-loup. Des troupeaux de brebis sont décimés dans le Mercantour et la rumeur d'un loup-garou se répand comme une traînée de poudre, semant la terreur au sein des foyers. Camille se retrouve embarquée un peu malgré elle dans un road-movie casse-gueule, au sens propre comme au sens figuré. A bout d'idées pour poursuivre cette cavale, Camille se résout à demander l'aide d'Adamsberg. C'est l'occasion d'assister aux retrouvailles entre le héros et la femme qui n'en finit pas de surgir de sa mémoire.

Ici encore, le lecteur est en présence d'une intrigue particulièrement soignée. Je déplore en revanche un dénouement trop abrupt. La fameuse « dernière quinzaine de pages » qui apporte les détails manquants en un laps de temps trop succinct ; le lecteur n'a finalement pas le temps de digérer l'ensemble des ingrédients avant de refermer l'ouvrage. C'est le grief majeur que je porterais à l'égard de ce roman. Je ne l'ai pas moins apprécié pour autant.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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