Comme à son habitude, en narrateur talentueux, notre ami Vargas nous brosse le portrait d'une multitude de personnages forçant le lecteur à développer une gymnastique mémorielle éprouvante. Mais cette fois ci, a l'aide de chapitres courts il mélange avec plaisir les époques à tel point que ce roman pourrait être bâti avec une multitude de versions. « Sadisme » de l'auteur il va même jusqu'à donner des surnoms à ses personnages pour mieux nous embrouiller tels que les comploteurs Enrique et le Dominicain. Les coups d'état se succèdent ou plutôt sont présentés dans le désordre avec la bénédiction ou la participation active de la CIA . Seule, Miss Guatemala dont tout le monde est amoureux arrive à traverser les épreuves sans encombres. Encore une fois Vargas m'a séduit avec sa petite musique narrative et j'ai pris un grand plaisir à lire ce nouveau roman .
Commenter  J’apprécie         21