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Critique de Caro29


Je ne pleure pas souvent devant un livre. C'est plutôt devant les films et les séries que j'ai la larme facile. Mais là, je dois l'admettre : voilà un livre qui m'a fait pleurer. Et pas juste une larmichette, non. J'ai pleuré à chaudes larmes. Celles qui, une fois qu'elles montent, ne peuvent plus sécher. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé (depuis L'Assommoir de Zola, je crois) mais ce roman jeunesse m'a beaucoup touchée. En plein coeur.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce récit. Zézé raconte son histoire, rétrospectivement, du haut de ses cinq ans et il part un peu dans tous les sens. Il a énormément d'imagination et il faut démêler le rêve de la réalité. Mais petit à petit, il devient plus simple de le suivre et son récit devient très intéressant. L'histoire est très connue : un petit Brésilien, José, que tout le monde surnomme Zézé, enfant précoce mais turbulent, est battu régulièrement à cause de ses bêtises. Il s'est lui-même persuadé qu'il est le filleul du diable et que c'est ce dernier qui lui souffle toutes les bêtises qu'il fait et qui lui valent des corrections abominables, révoltantes. Car Zézé n'est qu'un tout petit garçon de cinq ans… Oui, c'est révoltant. le côté autobiographique de ce récit n'a fait qu'accentuer ma révolte contre ces châtiments corporels et ma sympathie pour ce tout petit enfant hypersensible et touchant. Issu d'une famille pauvre et nombreuse, Zézé ne recherche que la tendresse des siens. Maladroitement, certes, mais quand même…

Mon bel oranger est un beau roman, poétique mais très triste, sur l'enfance incomprise et maltraitée. Zézé n'aurait jamais dû être battu. Aucun enfant ne devrait l'être.
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