AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Seraphita


Pour fuir un passé trop lourd, Alex se réfugie dans les Cévennes, tout près du Mont Aigoual. Elle va redonner vie et voix à la radio locale. La contrée est rude, tout comme le climat, très instable. Elle se lie avec les météorologues de la station, entre autres à Martial dont le charme ne la laisse pas insensible. Mais on a beau enfouir au plus profond son passé, il refait toujours surface, à un moment ou à un autre, et d'une manière d'autant plus virulente qu'on met de force à vouloir l'oublier. Alex va en faire l'amère expérience…

« Un pas dans les nuages » est le cinquième roman de Catherine Velle, qui « a été comédienne, publicitaire et directrice de la communication d'un grand groupe de presse féminine », comme l'indique la quatrième de couverture.
Je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à l'histoire qui m'a semblé, tout du long, une bluette pour adolescents, un mélodrame sirupeux sans âme. Les personnages sont caricaturaux, les événements prévisibles et décrits d'une façon manichéenne. Les bons sentiments coulent à flot, autant que les torrents qui parsèment les paysages que l'intrigue dépeint. Ce roman semble davantage une oeuvre de littérature de jeunesse. Un peu de suspens, de l'amour, de la haine, de la vengeance, des secrets : beaucoup d'ingrédients sont là, mais il manque une touche de crédibilité et de nuance pour donner forme à l'ensemble et l'envie d'y adhérer.
Et pourtant, j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au terme des presque 350 pages… L'intrigue est parfois rehaussée par de belles descriptions de paysages, d'animaux, qui donnent envie de découvrir les Cévennes. « Elle était en terre inconnue. Abordait des rivages totalement nouveaux. Seul le sommet des plus hauts monts surnageait, donnant l'impression de légères collines trempant leur pointe extrême dans la mer blanche et cotonneuse, où les différences d'épaisseur nuageuse et les mouvements souterrains du vent donnaient l'illusion parfaite de vagues molles. » (p. 346.)
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}