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EAN : 9782843377839
348 pages
Anne Carrière (28/05/2015)
3.11/5   14 notes
Résumé :
Après le décès dramatique de sa jumelle, Alex, seule pour la première fois de sa vie et brisée de chagrin, trouve refuge sous une nouvelle identité dans les Cévennes pour animer une petite radio locale perdue en pleine montagne. L'endroit est sauvage et inquiétant... comme certains habitants, d'ailleurs. Alex subit des accès de terreur, très inhabituels chez elle. Heureusement, il y a cet Observatoire météo, au sommet du mont Aigoual, qui l'attire comme un aimant. E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
La reconstruction psychologique d'une jeune femme après un drame personnel.
Une thérapie qui passe par un changement radical de vie, en s'installant dans les Cévennes, terre de contrastes et de solitude. Elle devient « La voix de la montagne » par le micro d'une petite antenne de radio régionale, s'assimile en confiance à toute une communauté locale et à un style de vie aux bonheurs simples.

C'est gentillet, pas très approfondi, un peu mélo. S'y ajoute la touche sentimentale, et une dose de suspens. Une histoire sans grand intérêt si ce n'est par le décor et le climat cévenols que l'auteur s'applique à rendre présents en ne lésinant pas sur les descriptions.
Pour le coup, ça donnerait bien des envies de balades!

J'ai persévéré jusqu'au milieu du livre, mais le style d'écriture est si scolaire qu'il n'a rien fait pour rendre attachante cette histoire.
Même pas un livre de chaise longue, on risque de regarder les nuages plus souvent que les pages ;-)

#objectif disparition PAL
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Pour fuir un passé trop lourd, Alex se réfugie dans les Cévennes, tout près du Mont Aigoual. Elle va redonner vie et voix à la radio locale. La contrée est rude, tout comme le climat, très instable. Elle se lie avec les météorologues de la station, entre autres à Martial dont le charme ne la laisse pas insensible. Mais on a beau enfouir au plus profond son passé, il refait toujours surface, à un moment ou à un autre, et d'une manière d'autant plus virulente qu'on met de force à vouloir l'oublier. Alex va en faire l'amère expérience…

« Un pas dans les nuages » est le cinquième roman de Catherine Velle, qui « a été comédienne, publicitaire et directrice de la communication d'un grand groupe de presse féminine », comme l'indique la quatrième de couverture.
Je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à l'histoire qui m'a semblé, tout du long, une bluette pour adolescents, un mélodrame sirupeux sans âme. Les personnages sont caricaturaux, les événements prévisibles et décrits d'une façon manichéenne. Les bons sentiments coulent à flot, autant que les torrents qui parsèment les paysages que l'intrigue dépeint. Ce roman semble davantage une oeuvre de littérature de jeunesse. Un peu de suspens, de l'amour, de la haine, de la vengeance, des secrets : beaucoup d'ingrédients sont là, mais il manque une touche de crédibilité et de nuance pour donner forme à l'ensemble et l'envie d'y adhérer.
Et pourtant, j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au terme des presque 350 pages… L'intrigue est parfois rehaussée par de belles descriptions de paysages, d'animaux, qui donnent envie de découvrir les Cévennes. « Elle était en terre inconnue. Abordait des rivages totalement nouveaux. Seul le sommet des plus hauts monts surnageait, donnant l'impression de légères collines trempant leur pointe extrême dans la mer blanche et cotonneuse, où les différences d'épaisseur nuageuse et les mouvements souterrains du vent donnaient l'illusion parfaite de vagues molles. » (p. 346.)
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Drôle de livre, avec cette couverture orange, je ne l'avais pas remarquée lors de ma sélection (peut-être à cause du bandeau) mais dès la première page je me suis laissée emporter par ce roman.
Bien-sûr c'est le résumé en 4ème de couverture qui a fait pencher la bascule vers ce livre, mais à aucun moment je ne me suis lassée.
Au contraire page après page j'étais de plus en plus impatiente, connaître la suite,
En s'exilant dans les Cévennes avec son isolement et les conditions climatiques difficiles, Alexandra veut oublier, passer à autre chose. Mais ses rencontres avec les gens du pays vont lui permettre de surmonter son chagrin et sa peur.
Les paysages sont magnifiquement décrits. Une telle précision ne m'a que donné envie de les découvrir.
Des tempêtes de neige, des orages, du vent, le soleil, les chemins sinueux, les animaux, les lacs et la forêt, des pages et des pages de rêve.
Une très belle découverte pour moi qui ne connaissait pas du tout cette auteure.
Si vous souhaitez vous évader, n'hésitez pas a vous plonger dans ce magnifique roman, et faites un pas ou plus dans les nuages.
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C'est l'histoire d'Alex, qui tente de se reconstruire sous l'identité de Sophie après un drame qui a bouleversé sa vie. Ce livre est aussi une vraie déclaration d'amour à une région : les Cévennes, avec son climat très particulier qui fait changer de saison en quelques heures (un peu comme la Bretagne est capable de le faire parfois) et à ses habitants bourrus et avares de paroles.

L'auteure a un vrai don pour nous conter des histoires et nous entraîner dans les pas de son héroïne. Un roman à lire d'une traite.
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Un roman très sympa. Une belle histoire. Des soeurs jumelles, un drame et une tentative de se reconstruire. de tout recommencer. Ailleurs.

C'est ailleurs, c'est ma région. Découvrir sa région intégrée dans un roman donne à l'histoire une dimension particulière.
On sait où l'on va lorsque Alex prend sa voiture pour monter à la station météo, on visualise la route qu'elle a prise, on visualise les lieux qu'elle cite. On sait où on est..

De plus, l'histoire est pleine de rebondissements et j'ai totalement adhéré aux personnages et à l'intrigue.
Un bon roman.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle était en terre inconnue. Abordait des rivages totalement nouveaux. Seul le sommet des plus hauts monts surnageait, donnant l’impression de légères collines trempant leur pointe extrême dans la mer blanche et cotonneuse, où les différences d’épaisseur nuageuse et les mouvements souterrains du vent donnaient l’illusion parfaite de vagues molles. (p. 346.)
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Sur la bosse ronde et presque chauve du sommet, à 1567 mètres, disait la borne, Alex eut la surprise de trouver soleil et ciel bleu, alors que la vallée qu'elle venait de quitter disparaissait déjà dans un édredon de nuées blanches faussement douillettes.
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la seule chose qui l ennuyait c était ce « je sais, tout le monde le sait... » de Jacquot. elle était venue se perdre dans ces montagnes, et avait aucune envie que les gens s intéressent trop à elle.
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