Ils (le national-socialisme et le fascisme) veulent réaliser un socialisme ne portant pas seulement sur l'amélioration du bien-être, mais sur la restauration de relations solidaires purgées de l'esprit de classe. Ce sont des mouvements plébéiens aspirant à une morale aristocratique.
Dans leur aveuglement ils (les européens) cherchent des solutions techniques à une crise de civilisation qui est spirituelle.
La vision que l'on se fait du passé détermine l'avenir. Il n'y a pas de futur pour qui ne sait d'où il vient, pour qui n'a pas la mémoire de ce qui l'a fait ce qu'il est.
Les hommes n'existent que par ce qui les distingue : clan, lignée, histoire, culture, tradition. Il n'y a pas de réponse universelle aux questions de l'existence et du comportement. Chaque peuple, chaque civilisation, a sa vérité et ses dieux également respectables. Chacun apporte ses réponses, sans lesquelles les individus, hommes ou femmes, privés d'identité et de modèles, sont précipités dans un trouble sans fond. Comme les plantes, les hommes ne peuvent se passer de racines. Mais leurs racines ne sont pas seulement celles de l'hérédité, auxquelles on peut être infidèle ; ce sont également celles de l'esprit, c'est-à-dire de la tradition qu'il appartient à chacun de retrouver.