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sur 4080 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aujourd'hui, je viens vous parler de Mon mari de Maud Ventura.

Résumé :
C'est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d'une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l'émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l'aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.

Merci @ludilit d'avoir organisé une lecture commune pour ce livre.

Nous sommes ici face à une femme, mariée depuis 15 ans à son mari. Elle ne pense qu'à lui, ne vit que pour lui, analyse ses moindres faits et gestes et nous les transmets dans ce roman. Elle fait des suppositions sur tout, pour un moindre détail. Pourquoi son mari a dit ça ? Pour quelle raison a-t-il fait cela ?... Elle est jalouse, paranoiaque... le profil psychologique de la protagoniste est très bien réalisé.
L'angoisse monte petit à petit. Mais pour ma part, je me suis sentie mal à l'aise.
C'est un roman dérangeant qui m'a stressé. Je pense que c'est l'effet recherché mais j'ai eu du mal à prendre vraiment plaisir à cette lecture. J'en attendais peut être plus vu les avis positifs que j'avais lu dessus.

Vous l'avez lu ? Il vous tente ?


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Elle court, elle court la maladie d'amour !
Intrusion dans les pensées d'une femme obnubilée par son mari qu'elle appelle d'ailleurs « Mon mari » tout au long de l'histoire comme s'il n'avait pas de nom et n'existait qu'en tant que tel.
Chaque jour de la semaine (de lundi à dimanche) dévoile un peu plus du psychisme de cette femme qui sous ses airs d'épouse parfaite (qui peut rappeler Bree van de Kamp) souffre d'un complexe d'infériorité et de paranoïa.
Le récit de cette obsession amoureuse est agréable et doté d'humour. Je suis sûre que certaines femmes se retrouveront dans l'épisode de la clémentine.
Même si je me suis laissé prendre au jeu par le début de ce roman, je me suis ensuite un peu lassée des frasques de la narratrice. La fin est assez inattendue mais, sans vouloir en dire trop, on se doute quand même un peu de ce genre d'issue.
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Quoi écrire ?
Un livre qui m'a beaucoup intrigué par son résumé
le theme me semblait original
Pourquoi j'aime trop mon mari ?
le personnage principal se pose la question .
A force de se poser la question l'histoire tourne en rond , rien ne se passe vraiment
Le roman se lit malgré tout assez vite donc je voulais savoir comment aller se terminer cette histoire


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J'étais curieuse de découvrir ce roman après l'avoir vu beaucoup passer par ici.
En le commençant, je n'arrivais pas à savoir si j'aimais ou non, tellement le style est décalé, particulier. L'auteure nous présente une femme dont l'amour pour son mari tourne à l'obsession. On est plongé dans l'extrême : elle ne vit que pour lui, en veut à ses enfants de devoir le partager avec eux, fait tout pour le satisfaire. Et pourtant j'ai trouvé son attitude complètement contradictoire. Car alors qu'elle prône l'aimer plus que tout, elle le trompe, note dans un carnet tous ses comportements qui pour elle mérite des sanctions, et finalement on en vient à se demander si elle l'aime vraiment...

🤷🏽‍♀️ Je l'ai lu en lecture commune et mes 3 co-lecteurs ont aimé tout le roman sauf l'épilogue quand je me suis forcée à terminer le livre, levant souvent les yeux au ciel, jusqu'à l'épilogue qui est finalement le seul passage que j'ai aimé 😅. Pour en avoir discuté avec plusieurs d'entre vous je sais qu'on est plusieurs à avoir eu ce ressenti !

Alors ce roman j'ai l'impression que ça passe ou ça casse et pour moi ça a cassé, mais peut-être que pour vous ça passera ?
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J'ai lu ce roman en une soirée, c'est une véritable page-turner. Et puis, il y a une ambiance travaillée, le lecteur se laisse peu à peu contaminer par l'étrangeté de cette femme qui n'a de cesse de nous parler de son mari, de son amour névrotique pour lui. Et on connaît les codes, contrat de lecture et tout : on sait qu'il va y avoir une bascule à un moment, on doit être surpris. Sauf que quand ça arrive, la seule chose que je me suis dite c'est : tout ça pour ça ?
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Je ne suis pas parvenue à apprécier ce roman qui raconte une femme qui joue à noter les défauts de son mari et à lui reprocher chaque chose qui n'aura pas été comme dans son imagination.

Je me suis ennuyée tout du long, n'ai pas apprécié l'image renvoyée par cette femme sur la femme en général. Malgré une liberté affichée elle ne vit que par et pour son mari. Que dire aussi de la répétition constante du terme "mon mari".

Le dernier chapitre sauve ce livre.
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« Mon mari marque le début de ma vie digne d'être archivée. » (page 71) Une récréation, un truc léger pas déplaisant du fait de petits détails obsessionnels qui reviennent : clémentine, clé de la boite à lettre, les volets fermés, les couleurs. La quatrième de couverture parle de « théâtre amoureux » et effectivement on y baigne mais avec un renouvellement du genre. « Les amoureux qui s'embrassent continuellement le font souvent pour masquer leur manque de conversation : quand on a une bouche collée à la sienne, difficile d'avoir une discussion profonde sur le sens de la vie. » (page 116) Ceci étant écrit on passe très vite à autre chose la dernière phrase lue ; les cinq pages « Épilogue » qui succèdent aux sept jours de la semaine, pages où le mari se tient derrière le clavier et qui forment une sorte de contre point de vue explicatif nuisent, me semble-t-il, au récit de la semaine qui tenait la route tout seul. Je ne reviens pas sur ce que j'ai, ailleurs, écrit sur la supposée « irrésistible drôlerie » mise en avant par l'éditeur mais j'adhère au caractère, également mis en avant par l'éditeur, d'originalité de ce premier roman truffé de jolies réflexions comme : « Des années plus tard, j'ai su que cette phrase n'appartenait pas à mon passé mais à mon futur. Elle n'était pas une réminiscence, mais un programme : « Je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée. » » (page 27) ou « Si l'on pouvait identifier nos dernières fois avec autant d'évidence que nos premières, il est certain que des milliers de moments seraient vécus plus intensément. » (page 319)
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J'ai beaucoup vu passer ce livre et j'étais curieuse de savoir ce que j'allais moi-même en pensait...

Et je n'est pas était déçu, bon ce n'était pas un coup de coeur non plus mais une excellente lecture.

J'ai bien aimé lire ce roman qui m'a fait beaucoup sourire...

Au début du livre j'ai trouvé que le personnage était quelqu'un de carré, bien dans sa peau avec sa petite vie bien ranger avec sa petite famille hormis qu'elle voue un culte presque obsessionnel à son mari peut-être un peu trop, (se qui ne m'a pas du tout déranger dans ma lecture )

Mais au fil de ma lecture je me suis vite rendu compte que le personnage était quelqu'un de beaucoup plus complexer qu'elle ne le laisser paraître, un personnage qui manque cruellement de confiance en elle malgré les apparences.

Un livre que j'ai beaucoup aimé lire car très facile à lire, les pages se tournent tout seuls, et sa va d'autant plus vite car déjà que le livre en soi n'est pas vraiment grand, mais les textes ne prennent pas toute la place du livre du coup on ne voit pas les pages défilé.
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Par quoi commencer ? 🤔

Reconnaître tout d'abord que ce roman est aussi déroutant que singulier.
Cette femme est tellement dévouée à l'amour de son Mari que ça en devient obsessionnel et égoïste, et, osons le dire, elle y a perdu la boule !
Elle se crée des problèmes qui n'ont pas lieu d'être, elle s'oblige à une discipline qui frôle l'absurde.

Ensuite, avouer que si j'ai aimé le début de cette histoire inédite j'ai vite basculé dans la lassitude et l'impression de lire toujours la même chose : l'obsession qui vire à la folie, le tout dans un enchaînement de situations ubuesques.

J'espérais voir l'histoire basculer, mais non, on est sans cesse dans les délires extrêmes d'une épouse monomaniaque et obsédée par son amour initial.
Et pourtant, au final, j'ai l'impression que c'est un sentiment qui n'existe même pas dans cette histoire.

Et enfin, concéder que le final m'a agréablement surprise face aux révélations de ce mari complètement déjanté.

Cela a donc été pour moi une histoire qui sortait des sentiers battus, qui m'a vite blasée, pour être rattrapé par un final déroutant.
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7 jours dans la semaine, 7 chapitres. On sourit souvent au départ. Une narratrice complètement dépendante des jugements sociaux en général, et de ses anciens rêves de midinette qui ont toujours été sa seule raison de vivre. Elle adore ne vivre qu'en tant qu'épouse de son mari.
L'autrice présente au lecteur un miroir à peine déformant de pas mal de gens qui ne s'identifient qu'à leur statut social, en l'occurrence ici être "épouse de."
A mesure de l'avancée de la semaine, ce qui est surtout mis en avant c'est son besoin de tout contrôler, et en particulier de tester le degré d'amour (ou pas) de son mari. La stasi et la cia dans un même corps.
Puis apparait de plus en plus son côté grosse malade mentale. Sa paranoïa quant au sens à donner à tel ou tel mot - ou absence de mots - employé par son mari s'appuie sur ses lectures pleines de recettes débiles, et sur ses superstitions persos (c'est d'ailleurs la seule chose qui lui soit personnelle à cette pauvre femme).
Le retournement final ne m'a pas vraiment convaincue (j'aurais par exemple attendu qu'elle tue son mari par exemple), en fait la caricature sociale des premiers chapitres m'a plu davantage que le glissement du roman vers l'étude de cas psychiatrique
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