Les plaisirs amoureux ne proviennent pas du seul coït. Ce dernier est l'aboutissement d'une longue préparation. La forteresse ne se rend qu'après un siège en règle!
À la différence des troubadours prônant le pur amour, les trouvères du nord démontrent que l'amour courtois n'a souvent rien de platonique.
Si l'on en croit André le Chapelain, la recherche du plaisir ne saurait concerner véritablement les paysans: ils sont, dit-il, tout naturellement conduis à accomplir les oeuvres de Vénus comme le cheval et le mulet, suivant l'instinct de nature. Les travaux de la terre et les plaisirs du labour et du binage leur suffisent.
Le noble, lui, a le droit de jouir: si l'amour d'une paysanne l'attire, qu'il n'hésite pas à la posséder de force (...)
Au VIIIe siècle les couples soucieux de respecter les enseignements de l'Église ne peuvent s'unir que quatre-vingt-onze à quatre-vingt-treize jours par an, sans compter les périodes d'impureté de la femme.
Tirer les cheveux lors de l'orgasme augmente la volupté. Et l'auteur de décrire de façon détaillée les positions aptes à faciliter cette pratique.
L'excès d'humidité, la passivité de la femme la rendent toujours prête pour le coït; celui-ci la laisse fatiguée, mais non rassasiée. À partir du XVIe siècle s'ajoute une précision: le plaisir féminin est plus grand en quantité, mais plus réduit en qualité et en intensité. Et le plaisir, souvenir d'un plaisir éprouvé, explique pourquoi la femme fécondée, À la différence des animaux, recherche de nouveau les rapports sexuels.
Le 17 septembre 837, jour de fête, chacun des clercs du Mans boit 3.636 litres, soit 1.636 litres de vin et 2 litres de potio, laquelle est un composé de vins et d'épices.
As-tu commis la sodomie ou la bestialité avec des hommes ou des animaux, à savoir une jument, une vache, une ânesse ou tout autre animal ? Si tu l'as fait une ou deux fois, et que tu n'avais pas d'épouse pour assouvir ta lubricité, tu jeûneras quarante jours au pain et à l'eau - un carême - et tu feras toujours pénitence. Si tu étais marié, tu jeûneras dix ans aux jours fixés. Si tu avais l'habitude de commettre ce crime, tu jeûneras quinze ans. Si tu as commis l'acte en question dans ta jeunesse, tu jeûneras cent jours au pain et à l'eau.
Bien des auteurs (ajoutent) que la jouissance permet de vaincre le dégoût éprouvé par l'utilisation d'organes honteux.