L'éclairage authentique porté sur l'homme
Verlaine, au-delà de sa simple poésie : c'est un récit enrichissant aux accents douloureux et vrais.
Verlaine n'hésite pas à évoquer son goût prononcé pour l'absinthe « -La manie, la fureur de boire, - là ! » (p.105), ou encore ses relations orageuses et violentes avec Mathilde. Il parle directement à l'âme et au coeur du lecteur.
« Et l'amour, voyez-vous, croyez-m'en plutôt que de m'en blâmer d'avance, c'est sinon le tout, ah ! du moins le presque tout, le mobile quasiment unique de toutes les actions dignes de ce nom, et ne me parlez pas d'autre chose, ambition, lucre, gloire ! tout au plus peut-être de l'Art. Et encore, et encore, l'Art, tout seul ?... » (p.177)
- Nous assistons à l'éclosion du poète à travers l'évocation de ses lectures et de ses premiers émois littéraires :
Baudelaire, Banville, Cabaner…
Verlaine nous confie ici ses premiers balbutiements poétiques avec une candeur touchante. Sous nos yeux, un poème jaillit du quotidien.
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