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Critique de irisrivaldi
« La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit », conclut Guy de Maupassant dans Une vie, rejoint en cela par la philosophie de Forrest Gump et sa fameuse boîte de chocolats dans laquelle on ne sait jamais ce qu'on va trouver. Même si sa trajectoire n'a rien à voir avec le livre de l'auteur normand ou encore le film hollywoodien, le Belge Jean-Luc van Damme (JLVD) pourrait, par certains aspects, faire siennes des répliques passées à la postérité et affirmer que sa vie n'a rien d'un plat pays.
Ainsi, JLVD, un quidam comme vous et moi, a un jour été propulsé dans ce vaste terrain d'expériences – et de jeux parfois – qu'on appelle la vie justement. Comme on le voit, l'individu est bien comme tout le monde. Or, si chacun porte un livre en soi, tout le monde n'en écrit pas un pour autant. Manuel Verlange a donc prêté sa plume et son talent de biographe afin de dépeindre les différentes étapes d'un « parcours sur chaussée déformée, un exercice de montagnes russes. » Car c'est la tournure prise par la vie de JLVD, qui « a gravi les sommets et dévalé les précipices. » Une formule imagée pour décrire tant les joies et les satisfactions que les péripéties qui ont jalonné cet itinéraire hors du commun, placé quoi qu'il ait pu advenir, sous l'égide de la passion. Pour la musique en particulier, car c'est prouvé, la musique aide indéniablement à vivre et à affronter la tourmente. Selon JLVD, « sans elle, l'existence serait sèche avec affadissement des couleurs. Les larmes couleraient, froides dans une douleur inutile. Les sourires ne voyageraient plus. »
Depuis ses premiers pas dans l'existence en question, le lecteur suit avec intérêt l'évolution d'un enfant qui a eu la chance de grandir dans un foyer rempli d'affection, où sa maman, qui avait une idée élevée de son métier d'institutrice a fait l'impossible pour contrer la carrière de cancre de son rejeton… Efforts louables mais insuffisants. Les tentatives réitérées de repêchage seront vaines en effet. Pourtant les tests validés par les psys sont formels : le niveau d'intelligence du petit Jean-Luc n'est pas en cause, celui-ci semble tout bonnement incompatible avec le système scolaire.
Depuis cette scolarité calamiteuse jusqu'à sa carrière de producteur de films, l'intéressé a donc parcouru bien du chemin : de rencontres bénéfiques en opportunités et autres coups de pouce du destin, les roses ont fini par fleurir sur les pas d'un enfant qui était loin d'être un prodige. Comme l'annonce la quatrième de couverture, « dans son vestiaire mouvementé, vous croiserez le roi Baudouin, VDB et Patrick Haemers. Mais aussi Peter Gabriel, Samuel L. Jackson, Richard Gere et Sharon Stone. Une belle amitié l'a uni à Daniel Balavoine. JLVD a travaillé avec Jean-Jacques Goldman, Alain Bashung, William Sheller et Johnny Hallyday. Mark Knopfler est venu prendre une douche à la maison… Il a notamment produit Goodbye Bafana, film international primé à Berlin ayant pour interprètes Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert. Il a aussi produit plus de cinq cents films publicitaires et une cinquantaine de courts et longs métrages. »
Faire de sa passion un métier est décidément un cadeau du ciel. Cependant comme on s'en doute, en ce bas monde les nuages de l'adversité n'épargnent personne et JLVD en aura sa part lui aussi, prenant conscience de la saveur parfois douce-amère du chocolat.
Merci aux Éditions Academia et à Babelio pour cette découverte.
Lien : http://scambiculturali.over-..
Ainsi, JLVD, un quidam comme vous et moi, a un jour été propulsé dans ce vaste terrain d'expériences – et de jeux parfois – qu'on appelle la vie justement. Comme on le voit, l'individu est bien comme tout le monde. Or, si chacun porte un livre en soi, tout le monde n'en écrit pas un pour autant. Manuel Verlange a donc prêté sa plume et son talent de biographe afin de dépeindre les différentes étapes d'un « parcours sur chaussée déformée, un exercice de montagnes russes. » Car c'est la tournure prise par la vie de JLVD, qui « a gravi les sommets et dévalé les précipices. » Une formule imagée pour décrire tant les joies et les satisfactions que les péripéties qui ont jalonné cet itinéraire hors du commun, placé quoi qu'il ait pu advenir, sous l'égide de la passion. Pour la musique en particulier, car c'est prouvé, la musique aide indéniablement à vivre et à affronter la tourmente. Selon JLVD, « sans elle, l'existence serait sèche avec affadissement des couleurs. Les larmes couleraient, froides dans une douleur inutile. Les sourires ne voyageraient plus. »
Depuis ses premiers pas dans l'existence en question, le lecteur suit avec intérêt l'évolution d'un enfant qui a eu la chance de grandir dans un foyer rempli d'affection, où sa maman, qui avait une idée élevée de son métier d'institutrice a fait l'impossible pour contrer la carrière de cancre de son rejeton… Efforts louables mais insuffisants. Les tentatives réitérées de repêchage seront vaines en effet. Pourtant les tests validés par les psys sont formels : le niveau d'intelligence du petit Jean-Luc n'est pas en cause, celui-ci semble tout bonnement incompatible avec le système scolaire.
Depuis cette scolarité calamiteuse jusqu'à sa carrière de producteur de films, l'intéressé a donc parcouru bien du chemin : de rencontres bénéfiques en opportunités et autres coups de pouce du destin, les roses ont fini par fleurir sur les pas d'un enfant qui était loin d'être un prodige. Comme l'annonce la quatrième de couverture, « dans son vestiaire mouvementé, vous croiserez le roi Baudouin, VDB et Patrick Haemers. Mais aussi Peter Gabriel, Samuel L. Jackson, Richard Gere et Sharon Stone. Une belle amitié l'a uni à Daniel Balavoine. JLVD a travaillé avec Jean-Jacques Goldman, Alain Bashung, William Sheller et Johnny Hallyday. Mark Knopfler est venu prendre une douche à la maison… Il a notamment produit Goodbye Bafana, film international primé à Berlin ayant pour interprètes Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert. Il a aussi produit plus de cinq cents films publicitaires et une cinquantaine de courts et longs métrages. »
Faire de sa passion un métier est décidément un cadeau du ciel. Cependant comme on s'en doute, en ce bas monde les nuages de l'adversité n'épargnent personne et JLVD en aura sa part lui aussi, prenant conscience de la saveur parfois douce-amère du chocolat.
Merci aux Éditions Academia et à Babelio pour cette découverte.
Lien : http://scambiculturali.over-..
