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Critique de Meps
Jules Verne a écrit plus de 100 romans. Un billet de loterie n'est assurément pas le plus célèbre. Et un tel titre, pour le précurseur de la science fiction moderne, cela paraît bien banal et n'augure rien de fantastique.
Après mes lectures de Cinq semaines en ballon et Voyage au centre de la terre, il était intéressant d'aller farfouiller dans les entrailles de l'oeuvre, ces livres qu'on ne lit plus ou si peu. Le sujet est en effet bien moins attrayant, même si l'auteur ne peut s'empêcher quelques explications scientifiques (sur les courants marins notamment), quelques moments d'aventures pure (un sauvetage au bord d'une cascade norvégienne) et un suspense malgré tout haletant jusqu'au dernier numéro tiré. Car oui, la loterie reste bien le coeur du sujet mais entouré par une histoire d'amour dramatique, une tragédie financière, une aventure d'amitié avec plusieurs compagnons (et là c'est plus proche de ce que fait habituellement Verne).
Malgré tout j'enjolive un peu le tout car les longues échappées dans les paysages de Norvège sont un tantinet longuettes et l'histoire en elle-même reste assez fade. On comprend pourquoi ce n'est pas cette oeuvre qui aura le mieux traversé les siècles, peut-être surtout parce qu'elle aurait mérité un meilleur peintre des âmes humaines moins que des paysages ou des aventures des personnages. Et pour cela Verne n'est pas le meilleur, les protagonistes restent assez stéréotypés, excepté peut-être le député assez fantasque, dont la gentillesse extrême finit tout de même par sonner faux.
Mes prochaines lectures m'emmèneront vers le capitaine Hatteras, certes pas le plus renommé, mais je l'espère plus palpitant que cette course à la fortune et à l'amour.
Après mes lectures de Cinq semaines en ballon et Voyage au centre de la terre, il était intéressant d'aller farfouiller dans les entrailles de l'oeuvre, ces livres qu'on ne lit plus ou si peu. Le sujet est en effet bien moins attrayant, même si l'auteur ne peut s'empêcher quelques explications scientifiques (sur les courants marins notamment), quelques moments d'aventures pure (un sauvetage au bord d'une cascade norvégienne) et un suspense malgré tout haletant jusqu'au dernier numéro tiré. Car oui, la loterie reste bien le coeur du sujet mais entouré par une histoire d'amour dramatique, une tragédie financière, une aventure d'amitié avec plusieurs compagnons (et là c'est plus proche de ce que fait habituellement Verne).
Malgré tout j'enjolive un peu le tout car les longues échappées dans les paysages de Norvège sont un tantinet longuettes et l'histoire en elle-même reste assez fade. On comprend pourquoi ce n'est pas cette oeuvre qui aura le mieux traversé les siècles, peut-être surtout parce qu'elle aurait mérité un meilleur peintre des âmes humaines moins que des paysages ou des aventures des personnages. Et pour cela Verne n'est pas le meilleur, les protagonistes restent assez stéréotypés, excepté peut-être le député assez fantasque, dont la gentillesse extrême finit tout de même par sonner faux.
Mes prochaines lectures m'emmèneront vers le capitaine Hatteras, certes pas le plus renommé, mais je l'espère plus palpitant que cette course à la fortune et à l'amour.
