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Critique de LoupAlunettes
Un recueil de contes merveilleux des plus enchanteurs ou ensorcelés, grâce à ses interventions magiques, ses magiciennes et ses sorcières.
La magie rendra service ou permettra de maudire les héros et héroïnes, avec une poupée qui parle et qui coupe le bois, sept fées pour bénir sept fois d'un don qui fera d'un bébé ordinaire une princesse parfaite.
La chance délivrera ou le mauvais sort s'abattra d'un amour juste ou jaloux.
Les mauvaises rencontres magiques sélectionnés par Joseph Vernot jalonneront le livre comme des petites haltes où nous croiserons des fées qui ne se baignent que le samedi ou changent les visiteurs égarés en petits porcs, autant de dangers qui se planteront exceptionnellement sur le parcours en forêt sombre vers la maison de pain du conte d'Hansel et Gretel.
Tremblez, écouteurs d'histoires.
Dans l'ombre graphique de ces contes, l'impossible sera possible et la cruauté parfois amusante, un prince pourra trouver chaussure à son pied auprès d'une princesse centenaire, un prince fera l'expérience du coup de foudre avec une princesse allongée dans un cercueil de verre, une belle-mère pourra réclamer à manger sa belle-fille et ses petits-enfants au petit déjeuner.
Des situations des plus inattendues qui feront de bonnes histoires à raconter.
Le recueil se rythmera en plusieurs thématiques dynamiques : " Damoiselles en détresse", "Magie blanche et magie noire" et "Les fées de salon".
Le thème sera très féminin et saupoudré de nombreux défauts de gourmandise et de convoitise. Ce seront elles, les marâtres, les ogresses et les sorcières qui seront à accuser et qui se succèderont pêle-mêle, donnant le ton, apportant leur personnalité, leur gros grain de méchanceté, ne pouvant contenir leur appétit de chair fraîche et on ne pourra pas dire que chacune sera la copie de l'autre.
Tenez par exemple, dans le chapitre "Demoiselles en détresse", l'ogresse Baba Yaga se posera comme une vieille femme rude, dure mais équitable.
Si la pauvre Vassilia la très belle s'était montrait dès la naissance aussi paresseuse que ses demi-soeurs, elle aurait été aussitôt mangé (Baba Yaga n'aurait pas gâcher un peu de mollet bien frais à l'occasion). Yaga prendra quand même le temps de jauger cette jeune fille soumise à l'épreuve de ses corvées et lui trouvera du charme dans l'âme, un beau physique ne suffira pas à se sortir d'affaire (c'est donc une qualité loin d'être banal que d'avoir bon coeur, que d'être serviable, cela pouvait même faire fondre le coeur de glace d'une vieille ogresse russe).
Ne sois pas que jolie, sois aussi une fille travailleuse et courageuse, ramasserons-nous parmi les moralités semées comme des cailloux.
Les récits seront collectés à tous les répertoires classiques du conte mais aussi des mythes et du théâtre, à noter les oeuvres des frères Grimm, d'Alexandre Afanassiev, de William Shakespeare avec son songe d'une Nuit d'été (un extrait de pièce de théâtre finalement).
Le recueil prendra un charme particulier et exceptionnel par la qualité de son écriture mais aussi notamment grâce à son style graphique tout en ombres chinoises (nous rappelant les histoires de Michel ocelot qui fonctionnent très bien avec les jeunes lecteurs). Ça sera un plaisir de le conserver dans les bibliothèques personnelles et de le ressortir à l'occasion.
Nous réserverons cette sélection à un âge capable d'apprécier les passions assassines de certains contes, suivant les susceptibilités donc, à partir de 8 ans.
La magie rendra service ou permettra de maudire les héros et héroïnes, avec une poupée qui parle et qui coupe le bois, sept fées pour bénir sept fois d'un don qui fera d'un bébé ordinaire une princesse parfaite.
La chance délivrera ou le mauvais sort s'abattra d'un amour juste ou jaloux.
Les mauvaises rencontres magiques sélectionnés par Joseph Vernot jalonneront le livre comme des petites haltes où nous croiserons des fées qui ne se baignent que le samedi ou changent les visiteurs égarés en petits porcs, autant de dangers qui se planteront exceptionnellement sur le parcours en forêt sombre vers la maison de pain du conte d'Hansel et Gretel.
Tremblez, écouteurs d'histoires.
Dans l'ombre graphique de ces contes, l'impossible sera possible et la cruauté parfois amusante, un prince pourra trouver chaussure à son pied auprès d'une princesse centenaire, un prince fera l'expérience du coup de foudre avec une princesse allongée dans un cercueil de verre, une belle-mère pourra réclamer à manger sa belle-fille et ses petits-enfants au petit déjeuner.
Des situations des plus inattendues qui feront de bonnes histoires à raconter.
Le recueil se rythmera en plusieurs thématiques dynamiques : " Damoiselles en détresse", "Magie blanche et magie noire" et "Les fées de salon".
Le thème sera très féminin et saupoudré de nombreux défauts de gourmandise et de convoitise. Ce seront elles, les marâtres, les ogresses et les sorcières qui seront à accuser et qui se succèderont pêle-mêle, donnant le ton, apportant leur personnalité, leur gros grain de méchanceté, ne pouvant contenir leur appétit de chair fraîche et on ne pourra pas dire que chacune sera la copie de l'autre.
Tenez par exemple, dans le chapitre "Demoiselles en détresse", l'ogresse Baba Yaga se posera comme une vieille femme rude, dure mais équitable.
Si la pauvre Vassilia la très belle s'était montrait dès la naissance aussi paresseuse que ses demi-soeurs, elle aurait été aussitôt mangé (Baba Yaga n'aurait pas gâcher un peu de mollet bien frais à l'occasion). Yaga prendra quand même le temps de jauger cette jeune fille soumise à l'épreuve de ses corvées et lui trouvera du charme dans l'âme, un beau physique ne suffira pas à se sortir d'affaire (c'est donc une qualité loin d'être banal que d'avoir bon coeur, que d'être serviable, cela pouvait même faire fondre le coeur de glace d'une vieille ogresse russe).
Ne sois pas que jolie, sois aussi une fille travailleuse et courageuse, ramasserons-nous parmi les moralités semées comme des cailloux.
Les récits seront collectés à tous les répertoires classiques du conte mais aussi des mythes et du théâtre, à noter les oeuvres des frères Grimm, d'Alexandre Afanassiev, de William Shakespeare avec son songe d'une Nuit d'été (un extrait de pièce de théâtre finalement).
Le recueil prendra un charme particulier et exceptionnel par la qualité de son écriture mais aussi notamment grâce à son style graphique tout en ombres chinoises (nous rappelant les histoires de Michel ocelot qui fonctionnent très bien avec les jeunes lecteurs). Ça sera un plaisir de le conserver dans les bibliothèques personnelles et de le ressortir à l'occasion.
Nous réserverons cette sélection à un âge capable d'apprécier les passions assassines de certains contes, suivant les susceptibilités donc, à partir de 8 ans.
