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Critique de Natalivre


Un style littéraire que je n'ai pas l'habitude de lire, ce roman écrit en 1966 a été pour moi un moment en suspension, une étrange parenthèse.

Torvil et son amie et voisine Aud ont tous les deux 18 ans. Ils ne se quittent pas depuis l'enfance ; leurs parents souhaitent fortement qu'ils se marient une fois devenus adultes. Un jour, alors qu'elle se promène dans la forêt, Aud trouve le cadavre d'un nouveau-né. Rejointe par Torvil, ils ne savent pas quoi faire, comment réagir, devant cet impondérable qui entre en collision avec leur quotidien routinier, rassurant et serein. Un peu plus tard, une jeune fille d'à peu près leur âge, Valborg, se manifeste à eux. C'est la maman de ce nouveau-né. Dès lors, elle raconte, leur raconte, se raconte, de façon parcimonieuse, par bribe, au compte goutte. Se forme alors un étrange trio, éphémère.

La nature a une place importante dans ce roman. Elle se mêle aux choses, aux personnes. Il y a une réelle communion. le pont, la rivière, la forêt, le vent mais aussi le mouvement, le courant. Les ponts sont multiples, de pierres, de bois, ils relient une berge, une rive, à une autre. Mais aussi les ponts invisibles, de sentiments, d'émotions, qui relient des êtres, des âmes, des esprits. Dans tous les cas, les ponts sont des liens, que l'on tisse ou pas, que l'on traverse ou pas ... L'auteur use de peu de mots quant à ce qui se joue entre ces trois jeunes gens. Il laisse le lecteur supposer, subodorer. C'est écrit tout en délicatesse. Ce n'est pas mon genre de lecture mais de temps en temps pourquoi pas et ça m'a fait découvrir cet auteur norvégien reconnu dans son pays.

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