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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman que j'ai totalement découvert et que j'ai apprécié. Thriller domestique durant les années 60, on suit l'enquête avec beaucoup de curiosité, les personnages sont bien amenés et j'ai beaucoup apprécié le personnage de Ruby. Abordant les thèmes de la ségrégation, des relations entre époux, et même si le dénouement est prévisible, on finit par dévorer ce roman sans s'en apercevoir.
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Je pensais avoir un livre traitant un peu plus des civils rights et un peu moins d'une enquête un poil brouillonne. C'est une lecture sympa mais qui ne marquera pas mon année 2024. Une agréable moment, un peu comme une tasse de thé lors d'un dimanche pluvieux
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« [I]l se demande comment il se sentirait s'il vivait à Sunnylakes et qu'il devait faire face à une journée parfaite de plus, enfermé dans sa cuisine parfaite, attendant que ses enfants parfaits soient couchés afin que son mari parfait puisse lui en faire un autre. […] Cette maison est bizarre. M. Haney, sa mère et Mme Ingram, ils sont tous, comme… – du plastique, dit Joseph. Des mannequins dans une vitrine. Des simulacres. » ● En cet été 1959, à Sunnylakes, une banlieue de Los Angeles, on se croirait presque dans le Truman Show tant tout est parfait : les pelouses bien taillées, les vastes maisons enfouies dans les arbres, les belles voitures qui attendent dans l'allée… Mais ce décor à la Wysteria Lane cache des réalités bien moins belles, et notamment des femmes sous médicaments qui assument toutes les charges domestiques, aidées par des bonnes noires exploitées. Joyce Haney, qui est apparemment une heureuse mère de famille, disparaît soudainement en laissant derrière elle ses deux petites filles, Barbara et Lily, et une grosse trace de sang dans la cuisine. Que s'est-il passé ? Son mari Frank est-il impliqué ? le détective Mick Blanke, un transfuge de la police de New York à la réputation sulfureuse, va devoir enquêter. ● C'était le temps tant honni où le mâle blanc cisgenre dominait tout et pouvait presque tout se permettre. Dans le quartier de Sunnylakes, les femmes, blanches, ne pensent qu'à s'apparier à un homme et à fonder une famille pour pouvoir se conformer à ce qu'on attend d'elles – être piégées dans des rôles domestiques. de l'autre côté, la communauté noire doit subir un racisme exacerbé et une exploitation éhontée qu'il est aujourd'hui difficile de lire tant c'est choquant. ● La construction du récit m'a paru bien maîtrisée, engendrant un suspense qui fait tourner les pages. Il y a une belle tension narrative même si parfois les fausses pistes sont explorées de façon un peu trop longuette. ● Les personnages sont quelque peu caricaturaux ; l'inspecteur de police semble dénué de la moindre jugeote, tandis que Ruby, elle, comprend tout très vite. le contraste est évidemment voulu, mais il m'a paru manquer de nuances. Ne parlons même pas du chef de la police Murphy, qui, lui, est un stéréotype sur pattes, passant son temps à engueuler Mick. ● La fin m'a semblé clownesque. Elle tire le roman vers le bas. ● A la fin on se demande ce qu'a voulu faire l'autrice : un roman dénonçant la société américaine des années cinquante (et, j'imagine, ses répercussions aujourd'hui) ? Un roman policier ? Les deux, sans doute, mais pour un premier roman elle court trop de lièvres à la fois. ● Et que dire de ce que se sent obligée d'ajouter l'autrice dans une « Note » finale pour se conformer à l'évangile woke et éviter l'accusation honteuse d'« appropriation culturelle » : « Je suis douloureusement consciente qu'en tant que Londonienne blanche d'origine germanique, j'ai fait un choix critiquable en imaginant un tel personnage [Ruby, la bonne noire]. » Comment pourrait-on écrire de la fiction en s'interdisant d'imaginer certains personnages ? L'adverbe « douloureusement » me paraît si hypocrite, si lèche-bottes…
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Nous sommes en Amérique, des les années 60. Des femmes au foyer jouent à être parfaites dans des quartiers où pas un brin de pelouse ne dépasse et où rien n'est dérangé. La vie semble idéale et pourtant ces femmes ne sont pas heureuses. Emprisonnées dans l'enlifelement des jours qui se ressemblent tous. Nous suivons Joyce qui a semble-t-il décidé de tout abandonner par un après-midi qui s'étire.

On suit également Ruby, une noire américaine pour qui la vie est évidemment bien plus difficile. Pauvre, qui vit dans un quartier où l'insécurité est le quotidien. Ruby est la bonne de Joyce et sa voisine. le livre nous apprend les inégalités entre les blanches bourgeoises et les noirs. Problème de société bien connu en Amérique.

Puis nous entrons dans une enquête, qu'est-il arrivé à Joyce ? A telle disparu de son propre gré comme cela nous est soufflé au début du livre ? Est-ce un kidnapping ? Va t-elle revenir ? Ruby rentre dans l'enquête malgré elle, elle va se lier à l'inspecteur blanc et ils vont travailler ensemble.

Sur fond d'adultère, peu à peu les choses se mettent en place et on commence à deviner ce qui a pu se passer. Des sombres secrets sont soulevés. Je n'ai pas réussi à trouver un certain suspens, je me suis ennuyée et j'ai trouvé le dénouement très ( trop ) simple finalement.

Le sujet était intéressant en lui-même, découvrir les deux points de vue était enrichissant ( d'un côté la bourgeoise parfaite, de l'autre la noire qui doit se battre pour survivre ). Mais je trouve que l'enquête était longue, perdait de son souffle. Certains passages m'ont semblé inutiles. Joseph le petit ami de Ruby s'éloigne d'elle car il n'apprécie pas qu'elle enquête avec l'inspecteur. Il revient vers la fin comme une fleur sans que le lecteur comprenne vraiment pourquoi un tel changement. A un moment donné il semble flirter avec une jeune fille, sans que cela soit approfondi. J'ai trouvé que des moments comme cela n'apportaient pas grand-chose à l'intrigue.

Mitigée donc pour ce roman mais trop de pages étaient ennuyeuses.
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Ça avait plutôt bien commencé. Une enquête policière sans trop de prétention mais efficace.
Et puis vers le milieu du roman s'installe une lassitude, une résolution un peu trop rapide, un peu trop lisse et attendue. C'est parfois un peu empêtré, emprunté, téléphoné.
Dommage, même si la lecture reste agréable, ce n'est pas ici un roman qui laissera une grande impression.
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J'étais enthousiaste en découvrant le titre, les thématiques abordées (la place de la femme, le racisme, ce qui se cache sous le vernis du rêve américain…), le suspens oui pourquoi pas… mais je n'ai vraiment pas accroché avec l'écriture, et il m'a alors paru si long ! L'auteur étire la description d'événements peu signifiants, puis balaye le fond des problèmes. C'est finalement très caricatural, et quel dommage avec une intrigue qui aurait pu être si pertinente !
Je ne sais pas si c'est lié à la traduction ou à mon édition, mais j'ai relevé de multiples erreurs dans la désignation des personnages, c'est le détail qui finit de casser l'ambiance…
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J'ai vu circuler ce roman depuis longtemps un peu partout. C'est finalement ma maman qui l'aura lue qui me le recommandera.
J'aime bien la couverture vintage et son résumé.
Je ne suis pas rentrée rapidement dans l'histoire car le flic blanc qui va se servir de la femme de ménage noire qui travaille dans un quartier bourgeois blanc, me faisait penser au roman Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemiec.

La disparition de Joyce, la seule qui était gentille avec Ruby m'a intriguée.
Le suspense à ce sujet est à son comble presque jusqu'au dernier chapitre.
Pour ce qui est du reste, c'est quand même un gros sac de noeuds.
On ne peut se fier à personne, pas même à Barbara.
Ni à l'inspecteur qui n'est pas très doué, ni dans sa vie perso, ni dans sa vie pro.
Le comité des femmes où elles se tirent toutes dans les jambes.
Ruby est la seule à vouloir connaître la vérité, pour son amie.

L'autrice alterne les chapitres entres les différents protagonistes.
Je termine pas convaincue, ni par l'histoire, ni par l'écriture.
Un roman vite lu, vite oublié, comme on dit, mais comme il plait à un grand nombre de Babeliotes, il en ira peut-être de même pour vous lors d'un long après-midi...ou pas.
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Alors que Joyce disparaît, Ruby, femme noire, est la principale suspecte. C'était la 1ere sur les lieux du "crime" mais dans les années 50 aux USA, on sait malheureusement que les personnes noires sont forcément des coupables.
Ruby n'y est pourtant pour rien.
Alors Mick, policier, mène l'enquête du mieux qu'il peut..

Il y a le stéréotype des années 50 aux USA avec la femme au foyer qui s'occupe des enfants, de la maison, des courses, etc, et le mari qui travaille et ramène le salaire. Et les femmes de maison, noires de peau, payées peu cher et travaillant beaucoup.

J'étais bien dans le livre au début mais finalement, bien que l'on sache le fin mot de l'histoire à la fin, j'ai trouvé que c'était plutôt long à arriver.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, je dirais "un long, si long dénouement".

Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Bonjour à tous, c'est une bonne lecture, même si j'ai préféré "Alabama 1963". les thématiques sont intéressantes et bien exploités dans l'histoire. on s'attache très facilement aux personnages. mon bémol s'est la fin, qui est pour moi précipité. j'aurais voulu aussi, connaître l'avenir des personnages. bonne lecture et bisous de la Meuse
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Ce roman se lit très vite. L'écriture est très agréable. On retrouve bien l'ambiance des années 50/60. Les thèmes abordés comme la place de la femme, le racisme et les classes sociales sont abordés avec justesse mais malheureusement on sombre assez vite dans les clichés.
L'intrigue est très bien mais la fin bâclée a mon goût. Dommage!


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