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EAN : 9782757899526
432 pages
Points (02/06/2023)
3.85/5   1088 notes
Résumé :
Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.
Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.
Dans une veine qui rappelle « La Couleur des sentiments » ou « Desperate Housewives », « Un long, si long après-midi » est un premier roman époustouflant au cœur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.
« Hier, j’ai embrass... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (299) Voir plus Ajouter une critique
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En cet été 1959, rien ne semble pouvoir troubler la sérénité du riche quartier de Sunnylakes, en banlieue de Los Angeles, où Joyce mène une existence monotone auprès de son mari et de ses deux petites filles. Pourtant, un de ces mornes après-midis où Ruby, leur femme de ménage, vient chez eux pour y effectuer ses tâches habituelles, elle trouve les enfants seules, abandonnées à elles-mêmes. Sa patronne s'est volatilisée, tandis qu'une large tâche de sang macule le sol de la cuisine. Aussitôt désignée à toutes les suspicions par sa peau noire, Ruby fait une coupable idéale avant même que l'enquête ne commence.


Des maisons cossues semées en banlieue sur leurs jolis carrés de pelouse, de grosses voitures pour les relier à de vastes surfaces commerciales, des appareils électroménagers et la mode vestimentaire comme clés du bonheur des maîtresses de maison : l'American way of life présente à Sunnylakes toutes les facettes qui font l'envie du monde en cette fin des années cinquante. du rêve américain à la réalité, il y a pourtant beaucoup à dire. Racisme et sexisme battent alors leur plein, ouvrant un long chemin pour la lutte des minorités pour leurs droits. Pendant que les Noirs, comme Ruby, se heurtent à une ségrégation et à des préjugés implacables, les femmes vivent sous la tutelle de leurs maris, dans une dépendance, entretenue par les stéréotypes sexués, qui commence par la négation de leurs droits génésiques.


Alors quand Joyce, qui étouffe dans un mariage sclérosant et une maternité non choisie, laisse échapper des réactions non conformes à l'image de réussite si chère à son mari et à sa belle-mère, quand tout le voisinage scrute à la loupe la moindre fausse note qui deviendrait aussitôt scandale, quand finalement les apparences ne suffisent plus à masquer les lézardes de l'intimité, toutes les conditions sont réunies pour qu'un drame éclate et prenne des proportions d'autant plus calamiteuses que seule prévaut la volonté de l'étouffer. Et comme il est impensable pour cette bonne société de se voir confronter à ses propres failles, quel meilleur bouc émissaire que la petite bonne, dont la peau noire attire d'avance, et bien commodément, toutes les vindictes.


Rédigé d'une plume, sans grande aspérité peut-être, mais fluide et efficace, ce premier roman réussit à vous immerger dans son atmosphère poisseuse, au fil d'une lecture captivante aux multiples rebondissements et surprises. Au-delà de l'enquête policière certes parfois un rien caricaturale, c'est l'envers du rêve américain, au travers de la condition féminine et du racisme de 1959, qui vient ajouter l'intérêt à l'agrément du récit.


Un grand merci à Babelio et aux éditions De La Martinière pour cette découverte.

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Pfffff, …. Quelle chaleur écrasante à Los Angeles aujourd'hui.
D'un petit coup de pied dans l'eau, j'éloigne du bord de la piscine le matelas en plastique.
Je plonge la main dans l'eau bien fraiche, le ciel est d'un bleu azur sans tache, les murs de la maison d'un blanc immaculé, les grandes baies vitrées reflètent la lumière du soleil. David Hockney, ça vous dit quelque chose ?
Dans ma maison parfaite, avec mes filles parfaites, ma cuisine parfaite, mon mari parfait, le tableau ne pourrait pas être complet sans moi, bien sûr. Vous m'avez reconnue, la femme, l'amante, la mère, l'épouse et la ménagère parfaite. Oui, la ménagère parfaite, vous avez bien lu, car nous sommes en 1958 mes amis, et je ne suis pas une business woman accomplie, non, moi, je veille toute la journée sur ma maison, mes enfants et je donne des ordres à la bonne, car tout se doit d'être imp-pe-ccable, comme la pelouse d'un vert tendre dont pas un brin ne dépasse, quand mon mari rentrera enfin de son dur labeur.
Je ne m'autorise pas d'autre rêve que celui d'aller au centre commercial, sauf que ce centre commercial, je pourrais y aller pour une fois oser m'y acheter un peu de liberté, car la seule passion que je m'autorise, c'est la peinture, ma voisine Genevieve pense même que je pourrais avoir un certain talent. Mais qui cela intéresse-t-il au fond ?
Alors, au cours d'un de ces interminables après-midis, j'ai décidé que cette journée au bord de la piscine serait la dernière, de tout envoyer valser par-dessus-bord et j'ai disparu sans crier gare, non sans avoir arrosé une dernière fois mes géraniums auxquels je tiens tant …
La britannique Inga Vesper m'a emmenée à bord de sa belle Crestliner sous le soleil brulant de Californie et m'a présentée Joyce, la femme blanche parfaite et Ruby sa bonne noire qui trime chez elle pour quelques cents de l'heure. Mais Joyce et Ruby ont un point commun, un secret, qu'elles seules ont partagé. Quelle idée de discuter avec sa bonne, car des amies, Joyce ne semble pas en manquer, mais qui sont-elles vraiment ces Desperate Housewifes des années 50 ?
Inga Vesper brosse un portrait réussi de ces toutes ces femmes. En particulier, de Joyce et Ruby qui rêvent toutes les deux d'une autre vie, l'une pauvre petite fille riche dans sa belle maison, l'autre espérant gagner suffisamment d'argent pour pouvoir faire des études à l'université. Elles se retrouveront toutes deux soumises aux hommes, à leur violence, leurs préjugés. Si bien sûr tout cela est un peu manichéen et la fin un tantinet brouillonne, la critique sociale est bien présente, les personnages ont suffisamment d'épaisseur pour qu'on s'y attache, et, on ne peut être qu'atterré.e de constater que depuis 1958 finalement, malgré de nombreuses avancées, les préjugés ont la dent dure et beaucoup de choses n'ont pas tant évolué. Même si l'on sent le regard parfois un peu trop contemporain sur l'époque de l'auteure, c'est un roman agréable, avec des pointes d'humour bien senties, à lire au bord de l'eau sous le parasol, de quoi ne pas voir passer l'après-midi... Vous reprendrez bien un petit cocktail ?
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Par un long, si long après midi , je commencais cette lecture pour laquelle je remercie chaleureusement les Editions de la Martinière et Babelio...
J'aurais voulu étirer cet après-midi, que ma lecture dure longtemps, hélas je lis vite ! D'entrée, j'ai aimé Inga Vesper, l'auteure.

Il fait chaud ( mais pas chez moi...). Laissez-moi rêver que je suis à Los Angeles en 1958, dans un tableau de David Hockney.
Un quartier privilégié de Los Angeles, Madame rêve... Elle rêve d'une autre vie, une vie sans son mari, où elle serait peintre et non, femme au foyer..
Ruby est une jeune femme noire qui franchit la "frontière" chaque jour, pour aller travailler chez des Blancs. Joyce est sa seule patronne sympathique , qui ne s'arrête pas à la couleur de sa peau. Mais un jour, Ruby rentre dans la maison, les deux filles de Joyce sont seules, il y a du sang dans la cuisine, et la parfaite épouse a disparu.
Trois voix pour nous raconter cette histoire, trois Amériques...
Celle de Mick le policier, fraichement muté dans cet endroit si propret. Un homme.
Celle de Ruby , qui aspire à mieux, et qui en attendant aspire les sols des jolies maisons de blancs, en espérant réunir assez d'argent pour payer les frais d'inscriptions d'une université.
Et Joyce , l'épouse, la mère.
Très tôt, Mick se rend compte que Ruby pourrait l'aider, mais Ruby a-t-elle seulement envie d'aider un homme blanc ? On est en 1958 et un gouffre les sépare.
Il y a beaucoup de secrets derrière les palissades blanches et l'eau lisse des piscines.

Entre Mad Men pour l'époque et le portrait qui est fait des femmes au foyer et La Couleur des sentiments, pour la barrière entre les employées de maison noires et leurs patronnes blanches, ce premier roman est une réussite. Dénonçant le racisme, l'ignoble, le peu de place faite aux femmes, l'ennui, à égalité, la plume est tour à tour fluide , "picturale", et caustique.
Ruby est une jeune femme intelligente, volontaire, et fonceuse qui s'en prend pleine la figure tout le temps... Mick est un inspecteur qui n' hésite pas à franchir les lignes que la société édicte. Un peu plus sensible ou intelligent que ses collégues. J'ignore à ce jour, si on reverra ce duo, j'aimerai bien...
Ce roman est presque, presque un coup de coeur.
J'ai été gênée par une seule chose, les mots employés par Ruby lorsqu'elle est avec sa famille. Comme une impression de "non-raccord historique"...
Inga Vesper n'est pas historienne, elle n' a pas vécu les années 50. Elle n'est pas non plus américaine ( allemande vivant en Angleterre) . Son Long, si long après midi est comme un kaleidoscope d'influences diverses et variées complétement assumées. Sa vision d'une Amérique disparue, aux nombreuses fêlures, comme un immense hommage. Et l'on sent dans sa plume, qu'elle n'est pas dupe, qu'elle s'en amuse et ça a fait comme des ricochets sur le lecteur qui a l'impression de voir des gens s'agiter , lors d'un été caniculaire, alors que lui est tranquille installé sur une chaise longue au bord d'une piscine peinte par David Hockney...
Je me suis régalée !
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En 1959, la ségrégation n'a plus d'existence officielle. Dans les textes. En pratique c'est une autre histoire. Il suffit d'en parler à Ruby qui pour quelques maigres pièces, fait le ménage dans le quartier huppé de Sunnylakes, à Santa Monica. Mais elle rêve d'aller à l'université, il lui faut pour cela de l'argent.
Ce jour là lorsqu'elle est arrivée chez Joyce, après avoir accompli sa tache chez l'affreuse Mme Ingramm, tout a basculé. le bébé pleurait dans a couche sale, et Barbara avait essayé d'essuyé de grosses taches rouges dans la cuisine avec un pyjama de nouveau-né… Un tableau de scène de crime n'est pas un endroit adéquat pour une jeune femme noire, et Ruby se retrouve au commissariat. Heureusement un inspecteur fraichement nommé semble un peu moins blasé que ses comparses et va prendre les choses en main, cherchant les failles d'une évidence trop claire pour être honnête.

On est tout de suite séduit par les personnages, que ce soit Ruby, ou cet inspecteur qui ne rechigne pas à manifester son empathie. Certes, les traits sont peut-être un peu forcé et tendent vers la caricature mais l'histoire se tient et l'intrigue tient en haleine jusqu'au dénouement final.
Déjà lu sous d'autres plumes , déjà vu au cinéma, le thème (les dessous du rêve américain, les ghettos) n'est pas original, mais la lecture reste agréable et ce premier roman est prometteur.

Merci à Netgalley et aux Editions La Martinière

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Chaleur accablante d'un été californien dans un quartier bourgeois de LA. Nous sommes en 1959, et la vie est bien tracée pour les femmes qui rêvent d'indépendance, surtout lorsqu'on est noire. C'est cela qui va rapprocher deux femmes que tout sépare : Joyce, la bourgeoise désoeuvrée nantie d'un mari, de deux fillettes et d'une belle maison, et Ruby, jeune femme noire qui vient faire le ménage tout en rêvant d'accéder à l'université.

Le roman ouvre sur une scène de crime, du sang sur le sol de la cuisine mais pas de cadavre. L'épouse a disparu. On ne sait pas si la jolie et dépressive Joyce a fugué pour fuir un mariage étouffant, ou bien si elle a été enlevée. Est-elle encore en vie ? Ruby, la première sur les lieux, est suspecte mais, bien vite, l'inspecteur Mick va l'innocenter et l'écouter car la jeune femme est futée et observatrice. L'amitié, qu'elle éprouve pour sa patronne esseulée la pousse à mener sa propre enquête. Mais cette amitié entre une blanche et une noire n'est-elle pas déplacée ? Et n'est-ce pas dangereux de se mêler des affaires des blancs lorsqu'on est noire ? C'est l'avis de Joseph, son petit ami, et c'est aussi l'époque qui veut ça, car la ségrégation bat son plein. Racisme, humiliation, exploitation sont le lot des noirs, encore plus quand il s'agit des femmes.
Ce thriller nous entraine de révélations en rebondissements sur plusieurs pistes jusqu'à ce que la vérité éclate dans les toutes dernières pages. du classique, bien ficelé et haletant mais ce que je retiens de l'histoire, au-delà de l'intrigue et enquête policière, c'est l'American way of life des années 50/60, cette vie faite de faux-semblants et de mensonges et qui cache de nombreuses failles. Tous les personnages ont leurs secrets et leurs souffrances qu'ils cachent et tentent d'oublier. Mais cette disparition et les révélations qu'elle entraîne va creuser des fissures dans ces murs de silence. Et cette société blanche, éduquée et riche va révéler peu à peu ses contradictions et sa noirceur dissimulée par cette fausse convivialité entre gens du même monde dans ces maisons coquettes aux cuisines bien équipées, aux pelouses parfaitement tondues et aux barrières peintes de blanc. On est loin de tout cela dans les quartiers noirs ou il faut survivre avec des salaires de misère et où on peut se retrouver à la rue à cause d'un projet d'autoroute qui va détruire le quartier noir.

Derrière le polar on trouve le roman social, celui d'une société en pleine mutation. Il y a les prémices d'une lutte des femmes pour l'égalité des droits et leur indépendance par rapport aux hommes, ainsi que la prise de conscience des noirs qui ne veulent plus subir la ségrégation et la pauvreté.
L'écriture, simple, fluide et bien dialoguée, sert une intrigue bien charpentée. Tout se bouscule à la toute fin, comme dans une série policière, il y en a un peu trop à mon goût, mais l'époque et ses mentalités sont bien restituées, ce qui fait le charme de ce premier roman.

Je remercie Babelio et les éditions De La Martinière pour cette lecture découverte.

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Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
- Je connais un restaurant à trois blocs d'ici, dit-il. Le Tropicana.
- Je ne peux pas aller là-bas.
L'inspecteur a l'air étonné.
- Pourquoi pas ?
La réponse est simplement parce que. Parce qu'elle n'est pas la bienvenue. Parce que le proprio va sortir son fusil. Parce qu'ils vont la regarder avec tant de haine qu'elle ne pourra pas avaler la moindre bouchée. Ils pourraient même empoisonner son burger à la pisse et à la strychnine.
L'inspecteur ne comprend pas.
- Allez, insiste-t-il en rigolant. On n'est pas en Alabama.
- Seigneur, encore heureux.
La colère monte dans le ventre de Ruby. Ce type est parfois vraiment, vraiment idiot.
- Vous pensez que ça va aller parce qu'il n'y a aucune pancarte sur la porte qui m'oblige à aller dehors ? Allez donc interroger le gars qui dirige le Tropicana. Ils n'ont pas besoin de pancarte.... Je... Je ne peux pas y aller.
Il soupire et détourne le regard, un peu mal à l'aise. Elle connaît cette attitude. Joyce avait la même, quand elles s'approchaient trop près de la vérité.
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- C'est un bon gars, ce Joseph, dit-il. Mais il s'emporte trop facilement. Ils sont tous comme ça, ces jeunes. Et ça ne conduira à rien de bon. Vous devriez vous rabibocher. Il a besoin d'une fille comme toi. Quelqu'un qui lui permette de se poser. De s'ancrer.
Ruby essaie de croiser le regard de son père sans y parvenir. Ce n'est pas qu'il ait tort - au contraire. Mais le coeur de Ruby joue une autre mélodie, ces derniers temps. (...)
- Oui, Pa, dit-elle en ravalant la question qui lui brûle la langue.
Si je passe mon temps à l'ancrer, quand est-ce que je vais pouvoir voler, moi ?
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C'est pour ça qu'on doit continuer le combat. Ils disent que l'esclavage est terminé et que la ségrégation est en train de disparaître. Mais tu as eu une ambulance pour ta mère ? Tu vois des écoles mixtes ? Tu vois des noirs avec des cravates et des carrières, qui vont au bureau tous les jours ? Hein ? Tu vois tout ça ?
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Il y a tant de couleurs différentes. Le vert du gazon de mai. Le rose saumon des tomettes du patio. La palissade blanche qui entoure la maison. Les géraniums pourpres dans leurs pots en terre cuite. Le ciel aux frontières troubles, comme mon esprit rendu brumeux par la fatigue. Le bleu de la piscine est si profond et vif que je voudrais y tomber, y couler et me dissoudre comme une aspirine.
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La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l'université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l'église. Et voilà. Personne ne s'intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leurs talents et de leurs opinions.
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