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Critique de Mariloup


A la bibliothèque, mon regard a été attiré, happé direct par cette magnifique couverture. Et le résumé a fini par me convaincre d'emprunter cette BD.

#Spoilers
Gaja est une petite fille qui a la moitié du visage défigurée. Son père et sa gouvernante la cachent. Ses seuls amis sont ses jouets, ses poupées au nombre impressionnant. Elle leur parle, croit qu'elles lui répondent.
Tout va changer, car le père veut se débarrasser d'elle en la faisant aller à l'école et côtoyer des enfants de son âge. Et ces enfants ne sont pas tendres avec elle, elle ne se réfugie que dans son petit monde avec sa poupée préférée Betty pour échapper à tout ce qui lui fait mal. Et à l'école, les choses ne se passent bien, Gaja ne pourra plus y retourner. N'ayant pas réussi leur coup, son père et sa gouvernante vont faire revenir la mère de Gaja, fort malade, qui était internée jusqu'alors. le père de Gaja veut à tout prix récupérer la fortune de sa femme et pour cela, fera tout pour que son état s'aggrave.
La mère de Gaja est très gentille avec elle, une mère aimante et attentionnée, c'est d'ailleurs elle qui lui confectionne ses poupées. Elles vont passer beaucoup de temps ensemble, heureuses malgré l'état de la mère qui empire, le père entrainant sa chute directement avec un soi-disant médicament et qui accusa la petite fille.
Après ce tragique évènement, ainsi qu'un autre qui surviendra peu après, Gaja va radicalement changer, ne plus se laisser marcher sur les pieds même si elle reste toujours perdue dans son imaginaire.
La fin annonce un grand bon en avant, dans le futur et ça donne envie de connaître la suite.

Les dessins sont sublimes, les couleurs merveilleusement choisies, tout est dans le détail, c'est minimaliste. C'est un délice pour les yeux, on en prend plein la vue!
On a une ambiance plutôt gothique, un peu horrifique, sombre malgré les couleurs chatoyantes... Côté fond historique, on est plutôt dans l'aristocratie pure.
Il est facile de ressentir de la peine pour la petite Gaja, de ressentir du dégoût pour son père, cet être immonde et cupide, du mépris pour sa gouvernante et un certain attachement pour sa mère.

Franchement, c'est une BD sympathique qui a un véritable potentiel, surtout au niveau graphique, le scénario n'étant pas très original par contre.
Si jamais, ma bibliothèque se procurait le tome 2, je le lirais, curieuse de connaître la suite.
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