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Gaja est une petite fille à part, défigurée, elle est rejetée par la plupart des personnes qui l'entourent. Un père détestable, une nourrice exigeante, des camarades agressifs, seule sa mère l'aime pour ce qu'elle est. Quand cette dernière tombe malade, Gaja se réfugie dans le monde de ses jouets et fait de ses poupées ses seules amies, seules êtres avec lesquels elle communique.

L'univers de cette bande dessinée est intéressant : des couleurs chatoyantes sur les vêtements, robes, décorations des pièces, rappelant toujours les jouets et l'enfance. Les dessins nous feraient presque croire qu'on est dans une immense maison de poupées et créé l'épouvante. Les personnages semblent tout droits sorti de nos pires cauchemars : grandes têtes, yeux immenses et brillants, corps longs et maigres,… Cela fait beaucoup penser à l'univers de Tim Burton.
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Une petite fille rejetée à cause de son visage déformé ne parle qu'à ses poupées : voilà pour le concept de cette bd qui ne vous laissera pas indifférent entre la haine, la solitude et la souffrance.

Il y a en effet beaucoup d'émotions lorsque l'on sait que la seule personne au monde à la comprendre, à savoir sa maman, est très malade et va partir la laissant seule aux prises avec un soi-disant père ne s'intéressant qu'à l'argent de la famille et une gouvernante incompétente. C'est malheureux de voir que le seul réconfort de cette pauvre petite fille est de parler à ses poupées. Gaja refuse tout contact avec autrui car les gens la rejettent ou se moquent d'elle. Et même quand deux camarades de classe se prennent de pitié pour elle en tentant une approche, elle les repousse violemment ce qui lui vaut d'être exclue définitivement de l'école.

Lady Doll est le genre d'histoire poignante qui me touche réellement. C'est vrai qu'il y a déjà eu pléthore de récits sur le thème de la différence. Cependant, celui-ci a quelque chose de vraiment spécial, de presque burtonnien (cela fait penser notamment au film Edward aux mains d'argent). Il faut dire que le dessin typiquement féminin apporte de la grâce et de l'élégance entre expressionnisme des visages et dynamisme du trait. Bonnes trouvailles également que de changer la colorisation pour les faits passés ou de nous présenter un texte d'entrée qui va nous donner le ton et l'envie d'en savoir plus. La couverture intrigante et insolite est également une réussite du genre. le rose et le rouge sont les couleurs dominantes pour appuyer une ambiance très sombre et oppressante. J'étais presque hypnotisé par tous ces yeux surdimensionnés qui restituent les pensées les plus noires.

Quand on referme cette bd, on a presque une larme à l'oeil tant on ressent cette souffrance qui est devenue insupportable dans une réalité dominée par le mensonge et l'hypocrisie. Ceci est un conte dramatique dans une ambiance inquiétante. Cela ne sera pas à mettre dans toutes les mains sans doute à cause de la dureté des événements ainsi que de la perfidie et de l'abjection du père dont les mots sont plus terribles qu'une violence physique. Un album d'un romantisme fracassant...
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A la bibliothèque, mon regard a été attiré, happé direct par cette magnifique couverture. Et le résumé a fini par me convaincre d'emprunter cette BD.

#Spoilers
Gaja est une petite fille qui a la moitié du visage défigurée. Son père et sa gouvernante la cachent. Ses seuls amis sont ses jouets, ses poupées au nombre impressionnant. Elle leur parle, croit qu'elles lui répondent.
Tout va changer, car le père veut se débarrasser d'elle en la faisant aller à l'école et côtoyer des enfants de son âge. Et ces enfants ne sont pas tendres avec elle, elle ne se réfugie que dans son petit monde avec sa poupée préférée Betty pour échapper à tout ce qui lui fait mal. Et à l'école, les choses ne se passent bien, Gaja ne pourra plus y retourner. N'ayant pas réussi leur coup, son père et sa gouvernante vont faire revenir la mère de Gaja, fort malade, qui était internée jusqu'alors. le père de Gaja veut à tout prix récupérer la fortune de sa femme et pour cela, fera tout pour que son état s'aggrave.
La mère de Gaja est très gentille avec elle, une mère aimante et attentionnée, c'est d'ailleurs elle qui lui confectionne ses poupées. Elles vont passer beaucoup de temps ensemble, heureuses malgré l'état de la mère qui empire, le père entrainant sa chute directement avec un soi-disant médicament et qui accusa la petite fille.
Après ce tragique évènement, ainsi qu'un autre qui surviendra peu après, Gaja va radicalement changer, ne plus se laisser marcher sur les pieds même si elle reste toujours perdue dans son imaginaire.
La fin annonce un grand bon en avant, dans le futur et ça donne envie de connaître la suite.

Les dessins sont sublimes, les couleurs merveilleusement choisies, tout est dans le détail, c'est minimaliste. C'est un délice pour les yeux, on en prend plein la vue!
On a une ambiance plutôt gothique, un peu horrifique, sombre malgré les couleurs chatoyantes... Côté fond historique, on est plutôt dans l'aristocratie pure.
Il est facile de ressentir de la peine pour la petite Gaja, de ressentir du dégoût pour son père, cet être immonde et cupide, du mépris pour sa gouvernante et un certain attachement pour sa mère.

Franchement, c'est une BD sympathique qui a un véritable potentiel, surtout au niveau graphique, le scénario n'étant pas très original par contre.
Si jamais, ma bibliothèque se procurait le tome 2, je le lirais, curieuse de connaître la suite.
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Très jolie bande dessinée aux dessins qui m'ont particulièrement attirés, à la fois soignés, un peu précieux et en même temps assez sombres.. La vie de cette petite fille mélancolique et défigurée, qui se referme sur elle-même et se réfugie dans la conversation avec ses poupées, est à la fois touchante et triste, empreinte de beaucoup de sensibilité. L'histoire est simple et se lit facilement, le vrai plaisir de cette BD étant réellement à mon avis la richesse des dessins : les robes de Gaja, les poupées, les couleurs sont un vrai ravissement pour les yeux à chaque page. Un petit bijou graphique.
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Lady Doll est ma première BD et quelle joie que cela a été un coup de coeur.

Gaja est une petite fille différente, en effet, elle a une partie du visage déformé. C'est une petite fille comme les autres qui aime jouer et surtout avec ses poupées que sa mère lui offre. Elle vit dans une très belle demeure avec son père et sa gouvernante. Sa mère étant malade se trouve dans un institut pour être soigné. Petit à petit on découvre l'univers glauque dans lequel vit Gaja. Entre un père qui la néglige et la rabaisse et les élèves de sa classe qui se moquent d'elle, Gaja est seule. Heureusement pour elle, sa mère la protège et l'aime de tout son coeur. Pour échapper aux méchancetés de son entourage, Gaja se réfugie dans son monde avec ses poupées qu'elle considère comme ses amies. Au fil des pages l'histoire s'assombrit et le monde de la petite fille devient encore plus difficile.

Je souhaite souligner la beauté des images, toutes plus colorés les unes que les autres. Les personnages ont une personnalité à part entière et les émotions sont très bien transmises sur les images. L'histoire est très triste et m'a beaucoup touchée. Le fait de parler des moqueries et du jugement sur le physique des autres est un sujet qui fait réfléchir. On se sent pris d'affection pour Gaja qui n'a rien demandé à personne et souhaite être une fille normale. Le thème de la BD est très touchant et j'ai eu un coup de coeur pour ses dessins très colorés et magnifiques.
Lien : http://leslecturessucrees.co..
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Au début de ma lecture, j'ai été un peu déstabilisée par le dessin mi-réaliste mi-symbolique. Je veux dire par là que les personnages et les décors sont relativement réalistes mais les proportions en sont plus ou moins modifiées, ce qui, à la longue, amène le lecteur à se sentir à la place de Gaja. Ainsi, les adultes, notamment le père de Gaja, sont complètement disproportionnés. Les couleurs sont très belles. L'histoire est particulièrement dérangeante et laisse une drôle d'impression. Gaja semble le type même de la petite fille dont l'enfance est martyrisée psychologiquement par la violence des adultes qui l'entourent. A part sa mère, personne ne lui montre de tendresse et ne l'encourage. Elle se renferme donc dans le monde de ses poupées, ce qui l'isole encore plus des autres. C'est une belle BD, en tant qu'objet, avec un propos intéressant sur la différence, la maltraitance, etc.
Je mettrais cependant un bémol sur la personnalité et les motivations du père qui m'ont parus peu réalistes mais cela participe aussi à donner un air de conte (horrifique) à cette histoire.
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Lady Doll raconte l'histoire d'une petite fille qui a la moitié du visage défigurée. A l'école, tout le monde se moque d'elle et la rejette. La petite fille devient de plus en plus refermée sur elle-même, et considère ses poupées comme ses seules vraies amies, les seules à qui elle peut vraiment se confier. La seule exception à cela est sa mère, une femme douce et aimante, mais gravement malade....

Il s'agit du premier volume d'une série qui en compte deux.
On est dans un style 19ème siècle, avec un petit côté gothique, mais aussi assez girly. Les dessins sont vraiment très beaux, et le texte est bien construit.
J'ai vraiment beaucoup de plaisir à lire et relire cet album.
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Ah Lady Doll! Déjà charmés par la somptueuse couverture, le titre de Vessella et Penco Sechi nous capture définitivement le coeur dès les premières pages.

Lady Doll, c'est l'histoire de Gaja, une petite fille dont le seul crime fût d'être née différente des autres. Pour l'en punir on ne tente pas de la comprendre. La demoiselle s'enferme de plus en plus dans son monde, entourée des poupées offertes par sa mère malade. Ce sont les seules amies de Gaja, elles l'aiment, la comprennent et ne la déçoivent jamais. Et plus la jeune fille se renferme sur elle-même, plus son horrible père referme ses griffes sur une fortune qui ne lui appartient pas…

En deux tomes seulement, ce petit bijou émerveille le lecteur dans une ambiance victorienne sombre, oppressante et dangereuse. Servie par un graphisme atypique, doux et précieux, le scénario de Lady Doll capture, comme la jeune Gaja, les lecteurs qui ne veulent plus la quitter.

Avec un trait envoûtant, magnifique, c'est une lecture merveilleuse que nous offre les auteurs. A la fois beau et étouffant quand il le faut, le trait de Penco Sechi permet de plonger dans l'histoire triste, mélancolique, pleine de douleur et d'espoirs perdus d'une héroïne aussi attachante qu'effrayante.

La pauvre n'était déjà pas épargnée par la nature, la vie ne va pas lui faire de cadeaux non plus. Et bien que l'on aimerait un peu de joie pour elle, on se plait à suivre sa descente aux enfers progressive. Elle devient un personnage auquel on s'attache de plus en plus et pour qui l'on compatit énormément.

Lady Doll ne possède pas seulement une histoire et un graphisme sans défauts, la BD éditée par Soleil est un superbe objet que l'on a plaisir à mettre en valeur dans une bibliothèque. Ce sont des oeuvres comme celles-ci, à la fois,chaleureuses et luxueuses qui font de fabuleux cadeaux.

Si vous ne devez lire qu'une BD cette année, c'est bien Lady Doll ! Aussi superbe qu'enchanteur, ce livre est un magnifique objet de collection pour tout amateur de livres.
Lien : https://parole2libraire.word..
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J'ai été totalement bouleversée par l'histoire de Gaja cette adorable petite fille défigurée qui va se créer un monde merveilleux pour fuir les horreurs qu'elle vit au quotidien. J'ai été fortement touchée par l'histoire car je me suis retrouvée dans ce personnage, dans la vie parallèle qu'elle mène. C'est donc extrêmement dure, si pas impossible pour moi de faire une critique constructive car je ne sais pas prendre de recul dans cette BD. Gaja c'est tout simplement moi. L'histoire est troublante, dure. Je n'ai pas eu besoin de plus de détails car les quelques situations et phrases se suffisaient à elles-mêmes. Avec des dessins magnifiques, Lady Doll parlera à tous les enfants que les adultes portent dans leur coeur.
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Un énorme coup de coeur pour cette BD en deux tomes.

Gaja a créé son propre monde, un monde où les poupées ont une place toute particulière. Pour elle, chacune de ces poupées sont bien vivantes et lui apportent l'amour qu'elle ne reçoit pas au quotidien. Sa mère est maljeureusement atteinte de troubles psychologiques etmalgré tout l'amour qu'elle a pour sa fille, elle ne peut être au près d'elle. le père de Gaja est quant à lui un monstre qui souhaite la mort de sa femme et l'éradication de sa fille, son horrible fille...Gaja est née avec une déformation horrible à son visage. Gaja est rejetée de tous et n'a que ses poupées pour passer toutes les épreuves du quotidien.

Le dessin est magnifique et l'histoire prend tout son sens grâce au second tome. J'ai plongé littéralement dans ce conte qui je l'avoue m'a fortement touché. L'histoire dure, prenante, d'une grande sensiblité est superbe.

Béné
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