Un polar américain de
Vernon Sullivan à la bibliothèque et pourquoi pas passer un bon moment de lecture surtout quand on sait que c'est le pseudonyme de
Boris Vian.
Et j'ai vraiment bien fait car "
Et on tuera tous les affreux" est un régal.
C'est d'abord un amusement car l'histoire de Rocky, jeune homme qui ne voulait pas perdre son pucelage alors que les femmes le trouvent particulièrement séduisant, est salace sans être vulgaire.
Pour avoir été enlevé pour faire l'amour a une créature de rêve (d'autres n'y aurait pas vu d'inconvénient) puis relâché, Rocky va s'improviser enquêteur d'autant plus qu'il y a eu un meurtre et plusieurs disparitions de jeunes femmes.
Le suspense va nous mener à des situations cocasses dans une parodie de science-fiction.
Tout ça pourrait être banal mais
Boris Vian sait jongler avec le 2eme degré et il est même assez visionnaire et engagé pour dénoncer le clonage ou l'eugénisme et la recherche d'un monde parfait ou plutôt composé de personnes à la plastique irréprochable. Car le docteur Markus Schutz veut éliminer tous les affreux, mais ça me rappelle quelques choses de beaucoup moins drôle.
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