Vingt nouvelles brèves, comme une courte rafale dans la noire littérature de France... Aucun doute,
Marc Villard est à son meilleur dans ces histoires de débines, de fuites, de vengeances... Vas-y mon gars, ça tire dans tous les coins.... Les héros éphémères s'en prennent plein la tronche, chacun à sa mesure. Pas le temps de s'apitoyer, de trop gamberger, qu'on passe au drame d'après! Et au suivant, au suivant!
C'est sordide, âpre, musical, poétique et parfois grandiose: Ce qu'il faut pour une lecture sur le fil.
Tendresse et vacherie, cela va bien ensemble.
C'est de la bonne, voire de la très bonne. Un peu comme des téquila-rapido que l'on s'envoie à la suite (vingt, tout de même) avec les paysages qui défilent.
Une fois le recueil fini, la bouteille vide, l'assiette léchée, on est tout chose... Enfin, en tout cas, moi Horusfonck.
Comme la drogue - Frédéric-H.Fajardie, il y a la dope -
Marc Villard! J'en redemande!