Impression de passer à côté d'une oeuvre parce qu'on n'en maîtrise pas la langue. Cette lecture de Villon dans le texte original mais annoté à chaque coin de vers ne m'a convenu que très moyennement. Certes traduire en moderne, c'est trahir, mais là, quand même, le lecteur peu scrupuleux et encore moins érudit que je suis, aurait aimé avoir, en regard de l'original, une traduction. Il y a dans ce poète éloigné sans doute beaucoup de cocasserie, mêlée à des sentiments plus noirs. Tout ça, on le repère par bribes, au détour d'un vers plus vite compris qu'un autre, ou d'un jeu de mot que les notes nous permettent de piger, mais jamais, ou rarement, je n'ai eu le sentiment d'être emporté par un texte qui, hélas, ne parvient plus à se désempêtrer de son époque. Dommage. Seule la fameuse "Ballade des pendus" a su me toucher, parce que j'y ai entendu la voix de
Léo Ferré.
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