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Il est impossible de mettre Villon dans une case, lui qui a si souvent connu la prison, c'est étrange non ? Et oui, sa poésie est Inclassable, ni chanson de geste, ni poésie lyrique, il n'est ni trouvère ni troubadour... Rien de tout ce qui fait la particularité de la poésie du Moyen âge (dix siècles quand même !) n'est applicable au poète.
Lui, il raconte ce qu'il vit, dénonce la société, règle des comptes ou attaque. C'est plutôt un poète de l'actualité. Il ne s'extasie pas non plus sur la nature, mais apprécie drôlement ses compagnes ou compagnons. Il est parfois aussi un poète de l'érotique (pour rester courtoise).

On se gausse, avec lui, des dons improbables qu'il fait aux uns et aux autres. On ressent sa peur face à la mort ou sa haine face à l'évêque. On est charmé par son regard lorsqu'il évoque le passé (où sont les neiges d'antan). On s'interroge sur le pouvoir et sur l'argent. Bref, avec lui, on ressent plaisir, amour et beaucoup d'émotions, mais on est aussi touché par son désarroi.

La lecture en vieux français reste parfois difficile, mais je préfère l'effort de lecture à la traduction. Ainsi je retrouve le Villon que j'aime...
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Après le testament de Rilke, celui de Villon: il y a une logique muette qui agit sous ma PAL... ou pas !
L'on s'étonne à la lecture de François Villon, d'abord de sa modernité : homme de la fin du Moyen-âge, on a déjà toute présente la pensée de la Renaissance : l'importance de la nature pour elle-même; retour sur l'individualité de l'humain, le doute et l'acceptation de l'ambivalence de la vie et du monde.
L'on s'étonne aussi de ce réalisme parfois cru ou goguenard sur la pauvreté, l'amour, la vieillesse, la mort…
L'on s'étonne encore sur la pluralité des tons, de la bouffonnerie à l'extrême gravité, que l'on retrouve dans le Testament, pluralité pourtant contrainte dans les formes strictes du texte et surtout des ballades enchâssées, dans l'utilisation des énumérations, anaphores, refrains et autres acrostiches.
On s'étonne enfin de cette extrême ironie qui parsème ce faux testament où Villon n'hésite pas à condamner les puissants et ceux qui les servent ainsi que son entourage propre à qui il ne réserve guère de reconnaissance.
C'est une lecture émouvante donc que celle de ce poète qui a mal fini mais, contrairement à ses contemporains, nous a parlé d'une vie et d'un humain plus que terrestre.
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Édité par La Renaissance du Livre dans les années 1940, ce livre de Poésies nous offre 172 pages de pur bonheur. Villon occupe une place de choix, ce qui n'étonnera personne, d'abord parce que sa production fut importante en comparaison de ce que furent celles de Charles d'Orléans et d'Henri Baude (autres poètes présentés dans cet ouvrage), mais aussi parce qu'il est beaucoup plus connu qu'eux.

Je ne dirai pas grand chose de F. Villon car tout, ou presque a déjà été écrit, et n'étant pas spécialiste du Moyen-Age je crains de répéter ce que d'autres auront mieux écrit avant moi. Poète douloureux et génie du 15ème siècle, Villon nous plonge tantôt dans la tristesse, l'amertume et la peur panique de la déchéance physique et de l'anéantissement qui surviennent inévitablement après la mort, tantôt dans la beauté et la jouissance de l'existence, fut-elle éphémère. Certes, Villon parle essentiellement de lui-même mais Villon reste -encore aujourd'hui- terriblement jeune : le regret du passé, le souvenir des bons moments partagés avec des êtres chers, les tourments du coeur, la hantise de la mort, la foi comme refuge fragile et repoussoir aux images grimaçantes de la Danse macabre et un rien de remords, voilà les ressorts de sa poésie, une poésie éternellement actuelle.

Je ne dirai pas grand chose d'Henri Baude, poète qui fut ignoré jusqu'au 19ème siècle et qui naquit vers 1430 à Moulins. Pour avoir attaqué Charles VIII dans une moralité composée à l'occasion de son avènement, Henri Baude connut le petit Châtelet, prison qu'il quitta grâce à l'intervention du duc de Bourbon. Si Baude n'est pas un excellent poète, il n'en présente pas moins des qualités de réalisme, de franchise, de simplicité et de couleur qui restent savoureuses.

L'extrait que je donne des poésies de Charles d'Orléans (cf. citation) permet de mesurer la délicatesse de ce poète assez peu connu bien que contemporain de F. Villon. Élégant et mondain, Charles d'Orléans est qualifié par certains spécialistes du "dernier en date de la longue lignée des poètes féodaux". Léger, galant, sobre et précis, voilà le style de ce poète. Ses ballades, rondeaux, chansons et virelais en constituent d'appréciables témoignages. Ses compositions sont certes de petite taille et les sujets qu'il traite sont certes plutôt familiers (tourments d'amour, joie du renouveau, etc.) et empreints de banalité mais l'écriture est fraiche, imagée et naturelle. Chez Charles d'Orléans, vous gouterez une nonchalance qui vous reposera des graves pensées et de la misère humaine de Villon ou de Baude ; chez Charles d'Orléans, vous apprécierez peut-être que les choses soient dites sans appui, avec grâce et sourire.

Tous ces poèmes sont restitués en vieux français. Leur lecture n'est toutefois pas trop difficile car ici ou là un équivalent vient aider le lecteur (exemple : Nul ne tendroit [tiendrait] contre telle puissance). En conclusion, un recueil qui ravira d'abord les amoureux du Moyen-Age, ou de la poésie ou du vieux-français mais aussi celles et ceux qui, par curiosité, voudront feuilleter quelques pages inscrites à l'encre indélébile dans la littérature française. Je mets quatre étoiles.
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François Villon est vraiment le Bad boy de la poésie française.
Mauvais garçon par excellence, mais génialissime rhétoriqueur poétique. Villon cumule tous les attributs positifs ou négatifs : poète, farceur, amuseur, charmeur, en opposition à voleur,
filou, manipulateur ou menteur.
Sa poésie, elle aussi, ressent cette double personnalité ambiguë, nous plongeant à la fois dans l'entourage des puissants, des Belles-Dames du temps jadis ou ses rimes résonnent des jolies sonorités de l'amour courtois ou bien nous entraîne dans les limbes des bas-fonds parisiens, sur les traces des bandits de grands chemins faisant à chaque vers frissonner le bourgeois des villes.
Villon, c'est à la fois la désinvolture de Rimbaud, la verve de Hugo, la folie de Tzara, le tout mâtiné à la sauce Bukowski.
Jusqu'au bout, Villon aura rit de tout, conseiller des puissants, pour mieux s'en moquer ou les détrousser, blasphémateur envers les universitaires ou les religieux, gentil avec les dames, mais grivois en amour il n'aura finalement que tendresse pour ses compagnons d'infortune, souvent chenapans patentés comme lui. Villon leur rendra un vibrant hommage tout en émotion avec son magnifique poème : la ballade des pendus.
Poète incomparable, il nous jouera sa plus belle partition poétique tel un acteur de théâtre,
en tirant sa révérence au monde des vivants en disparaissant sans laisser de traces en 1463.
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Les poésies de François Villon ont le mérite d'être très amusantes et pourtant, si l'on se renseigne sur leur contexte de rédaction, celui-ci n'a rien de drôle. Entre les lignes, au-delà de l'ironie moqueuse, du cynisme et de l'humour noir, François Villon dénonce la violence exercée par les institutions (la noblesse, l'Eglise) et les foules sur l'individu isolé dont il se fait le meilleur représentant, marginal en fuite incapable de creuser sa planque dans la société des hommes. François Villon déclenche le rire qui « souvent secoue les membres », le « rire terrible » dont parlera plus tard René Daumal lorsqu'il évoque la poésie pataphysique –de l'une à l'autre, il n'y a peut-être qu'une civilisation.


Quand François Villon écrit à ses amis, c'est pour leur demander de quitter leurs jeux un instant, qu'ils aillent s'occuper cinq minutes de sa sépulture pouilleuse. Quand il remercie ses destinataires, c'est pour dresser sournoisement la liste de tous les méfaits qu'ils ont commis à son égard. Lorsqu'il parle de femme et d'amour, c'est pour souligner la laideur des corps (« Cuisses ne sont plus, mais cuissetes, / Grivelées comme saulcisses ») dont les hommes ne savent se servir qu'à condition qu'on les laisse se pochtronner, péter et roter en paix. Quand il prétend écrire des louanges, on jurerait lire un procès condamnant jusqu'au meilleur des hommes, en fait un saligaud, comme tous les autres, surtout si on doit se prosterner devant lui. François Villon ne demande pas qu'on s'humilie de la sorte devant lui. C'est un brave gars bien drôle et méchant comme le sont tous les petits animaux que l'on martyrise.
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Poète sans portrait, disparu, on ne sait quand et on ne sait où, François Villon est depuis le XVème siècle considéré comme un des plus grands de nos poètes.

Loin de la vision romantique que l'on se fait de lui – un poète maudit, un moderne en avance sur son temps et son époque -, les historiens-biographes ont établi que Villon fut en même temps un délinquant notoire, un voleur emprisonné, un meurtrier condamné à mort puis relaxé, un fugitif, un souteneur, etc. qu'un caractère provocateur et cynique mena jusqu'à sa disparition en 1463. Il n'avait que 32 ans.

L'homme ne manquait cependant pas de qualités. de famille modeste, il devint étudiant à la Sorbonne et fréquenta à la même époque les milieux culturels de Paris. Il obtint la charge de clerc qui lui promettait de nombreux bénéfices, mais son tempérament, ses agissements lui valurent de ne jamais conserver bien longtemps les avantages acquis.

Le Lais et le Testament ont été écrits respectivement en 1456 et 1462. Dans des poèmes en huitains, l'auteur s'y dévoile tout entier et, avec lui, la société qui l'entoure. Écrits dans une langue populaire, emprunte d'argot, les textes sont avant tout réservés au petit milieu que Villon côtoyait.

C'est après avoir été repoussé par une femme cruelle en amour, que Villon choisit l'exil et quitte Paris. Avant cela, il décide d'écrire une suite de poèmes qui deviendra le Lais (le legs). Dans des huitains, il y évoque évidemment le thème douloureux de l'amour déçu mais il dresse aussi une liste de légataires particuliers. Ce sont des clercs, des officiers du Parlement, des chanoines, des hommes d'affaires, etc. que Villon connaissait. Avec sa plume, il les caricature, les moque et les attaque avec envie. Savoureux portraits d'hommes influents mais aussi d'une époque.

Dans le style, la forme et les sujets qui le composent, le Testament apparaît comme la suite du Lais. Villon sort de prison quand il en commence l'écriture. L'homme est blessé, affaibli. S'il poursuit, avec l'usage de huitains et de balades plus longues, ses réflexions sur l'amour, le personnage féminin, la défiance envers le pouvoir politique et religieux, il aborde de manière plus abrupte les ravages du temps qui passe, la pauvreté, la vieillesse et la mort.
Autant de thèmes dans lesquels point un sentiment de déchéance.
Une année plus tard, on ne retrouvera plus trace de l'auteur. Villon n'apparaît nulle part.

« Je plains le temps de ma jeunesse
- Ouquel j'ay plus qu'autre gallé
Jusqu(es)' à l'entrée de vieillesse -,
Qui son partement m'a cellé ;
Il ne s'en est à pié alé
Në à cheval : las ! Comment don ?
Soudainement s'en est vollé
Et ne m'a laissé quelque don. »

Si la lecture de ce recueil des oeuvres poétiques de François Villon n'a pas toujours aisée, j'ai eu plaisir à en ressentir les lointains et secrets ressorts, pleins d'humour et de sagacité, de lucidité aussi.
Lire Villon est affaire de patience, de curiosité et de plaisir. Son écriture témoigne d'une oeuvre poétique incontournable. Les ressources du langage, celles d'une époque et d'un certain milieu (celui érudit et populaire que cotoyait Villon) y sont exploitées, magnifiées.

Si ses poèmes gardent encore aujourd'hui une part de leur secret, ils ne cessent de faire de François Villon, poète sans portrait, disparu, on ne sait quand et on ne sait où, l'ombre de nous-mêmes et de notre condition.

« Je sens mon cueur qui s'affoiblist
Et plus je ne puis papier.
Fremin, siez toy près de mon lit,
Que l'en ne m'y viengne espïer.
Pren ancre tost, plume, pappier !
Ce que nomme escriptz vistement,
Puis fay le partout coppïer.
Et vecy le commancement. »




Une mention particulière à Claude Thiry, docteur en Philosphie et Lettres, professeur aux universités de Louvain et de Liège, auteur d'une très belle préface et des notes précieuses qui accompagnent ce recueil des Poésies complètes de François Villon.

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Je pense ne pas avoir été le seul surpris en voyant surgir sur dans les rayonnages une BD sur François Villon. On ne peut pas dire que ce soit le poète le plus lu en France, ces temps-ci. Je la lirais un jour mais j'en attends beaucoup, sa vie fut riche- autant que son oeuvre !

Car le Testament est bien une oeuvre magistrale. le poète va mourir. Il a été condamné pour sa participation au casse du siècle, le cambriolage du collège de Navarre. Et avant de pendouiller, il fait une monstrueuse nique au gibet ! Et au-delà, à ses « amis », « maitresses », comparses et fréquentations en tout genre. Avant de la quitter, il adresse ses féroces railleries à l'humanité. Ses jeux de mots et ses plaisanteries sont énormes, d'une subtilité et d'une ironie monstrueuse. Truands, prostitué(e)s, échevins, marchands, tout le monde en prend pour son grade. Il déploie des trésors de vocabulaire, des merveilles de métaphores filées. C'est le condamné à mort de Victor Hugo en train de tirer la langue et de montrer ses fesses à la foule – en plus subtile !

Dans ces conditions, et même si la structure du Français n'a pas tant changé, inutile de préciser que les notes de bas de page sont indispensables. En faite elles sont aussi longues que le texte, et s'étalent sur la page adjacente. Les balades en jargon en revanche, sont rédigées dans l'argot des coquillards – la mafia de l'époque. Elles sont strictement incompréhensible, avec ou sans notes.

Le recueil comprend également ses autres textes, notamment sa participation au concours de Blois, sur le célèbre thème des contradictions (« je meurs de soif auprès de la fontaine »). Il ne gagna pas. Et il ne trouva jamais le mécène qu'il cherchait désespérément, assez cultivé pour apprécier sa poésie, et suffisamment patient pour lui pardonner ses frasques.

Heureusement, tous les poètes n'ont pas besoin d'être menacé par la potence pour écrire de bons poèmes !
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N'étant ni une passionnée de poésie, ni une spécialiste du moyen age, je ne vais pas tenter ici une belle critique érudite.
Mes propos s'adressent donc à toi, lycéen désemparé "qui est obligé parceque c'est au programme", lecteur non averti à qui on a prêté ce livre (et qui sert pour l'instant à caler le pied du buffet de la cuisine), bibliophage goulu qui l'a acheté sur un coup de tête et ne l'a jamais ouvert...
Car moi aussi je l'ai lu par hasard il y a très longtemps; à cette époque de la vie où on préfère aller au ciné avec les copains, je faisait l'équation suivante:
Moyen age = manger des chataignes en sandale dans un monastère = on va mourir d'ennui.
Et pourtant !
Il y a la barrière de la langue, certe difficile, mais une fois le sens comprit, quelle surprise ! Ce gars là est un rebelle, ironique et désabusé, qui fait parler les cadavres pour leur faire dire des blagues.
Tout comme le (sexy) anti héros des blockbuster américains, qui, en pleine explosion/invasion extra-terrestre/catastrophe nucléaire...(au choix), trouve le moyen de sortir une vanne...
Un vrai "badass", quoi !!
La comparaison est hâtive, c'est vrai, mais c'etait pour vous convaincre de ne pas fuir, car Villon est plus moderne qu'il n'y parait. Ses poèmes, parfois drôles et toujours sombres, pourraient bien vous fasciner !
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François Villon est un poète du XVème siècle. C'est un auteur que j'ai connu au collège. On devait étudier "La ballade des pendus". Je ne sais pas pourquoi, mais ce poème a été ancré fortement dans mes souvenirs.
Ce n'est pas le passé de voyou de Villon qui serait à retenir au prime abord mais bien ce poème narrant la mort.

Il n'est pas banal de lire (mais surtout de réciter) un poème qui tire plus d'un monologue à une tierce personne, présente, mais qui ne dit rien.

Car la Ballade des Pendus c'est cela, des morts qui s'adressent aux vivants.

Ce texte est chargé d'émotions, d'appel à la compassion, appel au non jugement envers ces pauvres diables qui se retrouvent pendus pour Dieu sait quels raisons...

Mais ne nous y trompons pas. Cette balade est sans doute la plus connue des oeuvres de François Villon, mais les autres poèmes-ballades sont tout aussi magistrales.
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"Je, Françoys Villon, escollier".
François Villon, dans l'introduction de Villon poésies complètes, est tout d'abord cerné par Claude Thiry (docteur en philosophie et lettres, auteur et éditeur qui a publié de nombreux travaux axés sur "la période charnière entre Moyen-âge et Renaissance.
François Villon poète lyrique du XV° siècle a mené "une vie d'errance". Clerc, il a fait partie d'une troupe de saltimbanques. Petit truand et marginal, il a été emprisonné et dénonce d'ailleurs la cruauté de son geôlier dans le testament.
Villon poésies complètes comprend quatre parties: le Lais (avec amour indigne pour des prostituées et caricatures)composé à l'époque d'un vol, décrit tout ce qu'il "lesse" à différents personnages, le Testament (nimbé des souffrances endurées dans les épreuves et de la haine consécutive) avec ballades et acrostiches car " Après tritresses et douleurs,/ Labours et grief(s) cheminemens", son oeuvre principale, Poésies diverses (ballades de toutes sortes dont la célèbre "Ballade des pendus" (qui doute de ses "Freres humains") et Ballades en jargon (argot).
Beaucoup de plaisanteries, jeux de mots et calembours. Une plume acérée. Des méditations sur la mort, la pauvreté, avec doutes,craintes et angoisses; mais j'avoue m'être lassée de ce vieux français ou jargon quasi incompréhensible dont il faut regarder à chaque fois page de gauche la traduction.
Dommage!
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