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Critique de Coetseslivres


Un gros coup de coeur pour ce roman !
Ce n'est une surprise pour personne, j'adore les thrillers. J'aime que l'auteur m'attire dans son histoire, qu'il me balade jusqu'à la toute fin. Un peu comme dans un show d'illusionniste : on sait qu'il y a un truc et pourtant on se laisse avoir. Parce qu'on ne s'aperçoit de rien et c'est ce qui fait la magie du spectacle. Aussi lorsque j'ai vu que Viktor Vincent avait écrit son premier thriller, je n'ai pas résisté longtemps au plaisir de le lire.
Avec un peu de crainte cependant au moment où je l'ai ouvert. Et si je n'aimais pas ?
Mais dès les premières pages, j'ai plongé à pieds joints. Un mentaliste est quelqu'un d'observateur, qui sait décrypter le langage parlé mais aussi le langage corporel, quelqu'un de très attentif à la psychologie. Et j'ai retrouvé tout ça dans le roman, dans l'histoire et dans la façon de la raconter.
Dès le départ, l'ambiance est assez oppressante, étrange même. Dans un milieu que l'auteur connaît bien, ce qui donne beaucoup de crédibilité au roman.
Deux personnages vont « se partager la vedette ».
Alexander Kreskine. Un personnage trouble, manipulateur et antipathique. Un illusionniste mondialement célèbre à l'esprit malade puisqu'il voit sa mère alors qu'elle est lorsqu'il avait 10 ans. Il a 58 ans en 2008 lorsqu'il remarque le jeune Sam. Que prévoit-il pour lui ? Jusqu'où sa folie va-t-elle le conduire ?
Sam est un jeune homme fasciné par Alexander qu'il rêve de rencontrer. Il voit en lui le moyen de se sortir de sa pauvreté. Mais quel en sera le prix ? Un personnage plus sympathique que Kreskine et qui cache quelque chose.
Ils restent tous les deux assez mystérieux, entretenant notre curiosité et notre intérêt. On ne sait pas où l'auteur veut nous emmener. Alors on tourne une page, puis une autre jusqu'à arriver à la fin…
L'écriture est rythmée, presque visuelle. Les chapitres courts nous emmènent parfois dans le passé à la découverte d'un petit pan du vécu des personnages. Des petites touches qui permettent de comprendre certaines actions et de renforcer le « portrait » du personnage.
L'atmosphère qu'a réussi à installer Viktor ne m'a pas quittée tout au long du roman. Un sentiment d'oppression, d'être mal à l'aise, dont on voudrait être délivré mais qui nous entraîne avec lui à la découverte du sort réservé aux personnages. L'auteur nous balade, sait ménager son suspense et surtout le maintenir. Et j'aime ça.
Un coup de coeur pour ce roman que j'ai dévoré. Vous qui vous apprêtez à l'ouvrir, je vous envie. Mais méfiez-vous… « Les choses ne sont jamais telles qu'elles paraissent et derrière les apparences se cachent toujours d'autres apparences » …
Bonne lecture
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